vendredi 24 janvier 2014
L’attaque à l’arme chimique du 21 août 2013 ne provenait pas de Bashar al Assad. Les menteurs doivent s’excuser.
Nous savons à présent, cela ne fait plus aucun doute, que la CIA a menti et que le bombardement d’armes chimiques sur la banlieue de Damas le 21 août 2013 a été mené par des mercenaires qui combattent Bashar al-Assad.
C’est le MIT (Massachusetts Institute of Technology) qui le confirme dans cette étude exhaustive publiée le 16 janvier. Plus de 1000 victimes seraient tombées, soi-disant. Ils mentaient, mais c’est leur métier. Ce n’était pas une erreur.
Pendant des semaines, tous les journaux papiers ou télévisés, par leurs titres, leurs articles, leurs commentaires, nous ont expliqué que « ce dictateur sanguinaire d’Assad » gazait et massacrait sa propre population. Les preuves ? Aucune. L’essentiel était de reprendre les propos d’Obama.
Aujourd’hui, ces personnes devraient être obligées de démentir, mais ils ne le font pas.
On devrait licencier les journalistes menteurs et incompétents (ce seraient bien les seuls licenciements que nous applaudirions).
Mais ils ne sont pas licenciés. Les directeurs de ces journaux et de ces télévisions devraient apparaitre en vidéo, en première page, et s’excuser pour leur « erreurs » et leurs horreurs. Mais ils font semblant de ne plus se rappeler de rien.
Pourtant, il ne s’agissait pas d’une mince affaire. Nous sommes passés à deux doigts du bombardement de Damas par les forces américaines et de l’OTAN, pour aller punir le « gazeur ». Eux se taisent, mais cela ne nous empêche pas de leur demander des comptes.
Restons très vigilants : une bande de délinquants (ou d’irresponsables) détient les rènes des principaux canaux d’information en Occident. Nous avons désormais la preuve qu’ils peuvent nous mener à la guerre.
Et nous savons aussi que cela s’est produit à plusieurs reprises. Ils sont armés. Il faut leur retirer les armes du mensonge dont ils disposent.
Par Giulietto Chiesa, le 18 janvier 2014, IlFattoQuotidiano.it
Source et traduction : IlFattoQuotidiano.fr
Notes : L’étude du MIT est disponible en anglais ici. Ses principales conclusions tiennent en 7 points :
"Les munitions chimiques syriennes improvisées qui ont été utilisées le 21 août dans l’attaque à l’agent neurotoxique de Damas ont une portée d’environ 2 kilomètres."
"L’expertise indépendante de l’ONU quant à la portée de ces munitions chimiques est en total accord avec nos conclusions."
"Cela signifie que ces munitions ne peuvent en aucun cas avoir été tirées de La Ghouta-Est, depuis le cœur, ou depuis la bordure est, de la zone sous contrôle du gouvernement syrien, telle que décrite dans la carte des Services de Renseignement publiée par la Maison Blanche le 30 août 2013."
"Ces renseignements erronés auraient pu mener à une action militaire injustifiée fondée sur des renseignements faux."
"Une enquête correcte sur le fait que ce type de munition avait une aussi courte portée aurait mené à une évaluation totalement différente de la situation à partir des données collectées."
"Quelles que soient les raisons des erreurs monstrueuses commises par les Services de Renseignement, la source de ces erreurs nécessite des explications."
"Si la source de ces erreurs n’est pas identifiée, les procédures qui ont conduit à cette faillite des Services de Renseignement resteront non corrigées, et le risque d’une politique étrangère désastreuse continuera de croitre à coup sûr."
(traduit par BlueRider pour Agoravox.fr : A MM. Fabius et Hollande : SYRIE, un expert américain conteste la portée des missiles chimiques du 21 août)
L’attaque à l’arme chimique du 21 août 2013 ne provenait pas de Bashar al Assad. Les menteurs doivent s’excuser.
Nous savons à présent, cela ne fait plus aucun doute, que la CIA a menti et que le bombardement d’armes chimiques sur la banlieue de Damas le 21 août 2013 a été mené par des mercenaires qui combattent Bashar al-Assad.
C’est le MIT (Massachusetts Institute of Technology) qui le confirme dans cette étude exhaustive publiée le 16 janvier. Plus de 1000 victimes seraient tombées, soi-disant. Ils mentaient, mais c’est leur métier. Ce n’était pas une erreur.
Pendant des semaines, tous les journaux papiers ou télévisés, par leurs titres, leurs articles, leurs commentaires, nous ont expliqué que « ce dictateur sanguinaire d’Assad » gazait et massacrait sa propre population. Les preuves ? Aucune. L’essentiel était de reprendre les propos d’Obama.
Aujourd’hui, ces personnes devraient être obligées de démentir, mais ils ne le font pas.
On devrait licencier les journalistes menteurs et incompétents (ce seraient bien les seuls licenciements que nous applaudirions).
Mais ils ne sont pas licenciés. Les directeurs de ces journaux et de ces télévisions devraient apparaitre en vidéo, en première page, et s’excuser pour leur « erreurs » et leurs horreurs. Mais ils font semblant de ne plus se rappeler de rien.
Pourtant, il ne s’agissait pas d’une mince affaire. Nous sommes passés à deux doigts du bombardement de Damas par les forces américaines et de l’OTAN, pour aller punir le « gazeur ». Eux se taisent, mais cela ne nous empêche pas de leur demander des comptes.
Restons très vigilants : une bande de délinquants (ou d’irresponsables) détient les rènes des principaux canaux d’information en Occident. Nous avons désormais la preuve qu’ils peuvent nous mener à la guerre.
Et nous savons aussi que cela s’est produit à plusieurs reprises. Ils sont armés. Il faut leur retirer les armes du mensonge dont ils disposent.
Par Giulietto Chiesa, le 18 janvier 2014, IlFattoQuotidiano.it
Source et traduction : IlFattoQuotidiano.fr
Notes : L’étude du MIT est disponible en anglais ici. Ses principales conclusions tiennent en 7 points :
"Les munitions chimiques syriennes improvisées qui ont été utilisées le 21 août dans l’attaque à l’agent neurotoxique de Damas ont une portée d’environ 2 kilomètres."
"L’expertise indépendante de l’ONU quant à la portée de ces munitions chimiques est en total accord avec nos conclusions."
"Cela signifie que ces munitions ne peuvent en aucun cas avoir été tirées de La Ghouta-Est, depuis le cœur, ou depuis la bordure est, de la zone sous contrôle du gouvernement syrien, telle que décrite dans la carte des Services de Renseignement publiée par la Maison Blanche le 30 août 2013."
"Ces renseignements erronés auraient pu mener à une action militaire injustifiée fondée sur des renseignements faux."
"Une enquête correcte sur le fait que ce type de munition avait une aussi courte portée aurait mené à une évaluation totalement différente de la situation à partir des données collectées."
"Quelles que soient les raisons des erreurs monstrueuses commises par les Services de Renseignement, la source de ces erreurs nécessite des explications."
"Si la source de ces erreurs n’est pas identifiée, les procédures qui ont conduit à cette faillite des Services de Renseignement resteront non corrigées, et le risque d’une politique étrangère désastreuse continuera de croitre à coup sûr."
(traduit par BlueRider pour Agoravox.fr : A MM. Fabius et Hollande : SYRIE, un expert américain conteste la portée des missiles chimiques du 21 août)
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