04/01/2014
MAMADOU NDALA et Joseph KABILA
Selon des sources militaires dignes de foi à Kinshasa, c’est un officier de la garde prétorienne de "Joseph Kabila" qui aurait tiré "sciemment" la roquette qui a pulvérisé le véhicule dans lequel se trouvait le colonel Mamadou Ndala. Il s’agirait d’un certain général Mundos. Nous y reviendrons.
La mort de Mamadou est l’arbre qui cache la forêt
Tout le monde pleure. Le monde congolais jure. Il entre en ébullition comme un volcan qui tonne et va devoir déverser ses larves. La colère gronde à l’intérieur comme à l’extérieur du Congo. L’odeur est puante. Silence car on tue. Parce qu’on tue à Kinshasa.
La terreur est semée et ce à dessein par ceux qui ont réussi, et je ne sais par quel miracle, car c’est du jamais vu jusque-là, à rassembler tous les Congolais, ceux de la Kabilie comme ceux de l’extérieur, qui se baptisent combattants ou diaspora, autour d’une même cause nationale.
Le décès filmé (bizarre) du colonel Mamadou. Chacun exprime sa douleur à sa façon comme le démontrent des titres qui saluent l’homme. Pour une fois, les deux camps se retrouvent et pleurent le colonel Mamadou pour des raisons différentes.
Serait-il réellement tombé pour ce que l’on voudrait nous fait croire ou bien ils l’ont tué, la Kabilie et ses maitres dans un but précis.
Il suffit pour s’en convaincre de regarder les images en provenance de Kinshasa qui montrent un Mende jouant à la décontraction. L’homme est à l’aise quand il aborde la question de la disparition de celui que tous les Congolais pleurent.
L’aisance de Mende cache mal le jeu malsain qui se joue actuellement dans les rues et autres maisons de Kinshasa et du pays. La possibilité qu’il puisse jouer à la comédie comme ce fut le cas avec célèbre ministre de la communication de Saddam Hussein alors que Bagdad tombait entre les mains des forces anglo-saxonnes est grande.
Je doute fort qu’il en soit le cas avec Mende. Connaissant cette classe politique, si quelque chose de menaçant se jouait en sa défaveur, chacun aurait déjà pris ses jambes à son cou.
Pour preuve. La fuite des Mobutistes qui prirent la poudre d’escampette et ce avant même l’entrée du fameux conglomérat d’aventuriers sous la direction de notre très cher Laurent.
La terreur dans les circonstances présentes du pays sert soit à reprendre la main, soit à tuer mais en douceur et en silence. La terreur a précédé la chute du maréchal : des voitures arrachées, des bandits en cavales, des vols et viols, des arrestations nocturnes. On sème la désolation.
Le peuple ne devrait pas être témoin quand des prétendus loups se bouffent. Le peuple doit vite rentrer chez lui et s’enfermer. Qui oserait sortir? La nuit des longs couteaux.
L’affrontement entre le SA et le SS. Le dernier présidé par Heinrich Himmler se rapproche d’Hitler et convainc Hitler à liquider le SA de Hermann Göring qui fut tué par une balle dans la tête en prison. Le Kivu, le Katanga et les Tutsi
«Congolais», à l’intérieur du régime, ses enfants tentent de se manger entre eux mais sous contrôle béni des parrains qui veillent. Le chaos organisé. Le peuple lui ne comprend rien et pleure.
Demain, Kinshasa et le pays comptabiliseront ses morts. Mamadou n’est que l’arbre qui cache la forêt, qui crée l’émoi national. C’est aussi cela la politique dans nos pays.
Le Congo ne connait-il pas là sa nuit des longs couteaux. Je ne sais pas s’il faut en pleurer pour ceux qui se destinent à ce milieu ou ne se meuvent que des hommes «grands».
Du moins selon Balzac dans son roman «Le Lys dans la vallée» ?
Diversion. Et plus personne ne parle du coup d’État raté tellement que son montage était médiocre, il fallait vite passer à autre chose qui occuperait le commun des mortels. Et pendant ce temps, on reprend la main.
Je lis quelque part des jeunes congolais appelaient Mamadou héros alors qu’il se fait assassiné par un tireur d’élite congolais.
Likambo ya mabele, likambo ya makila
[avec Congoindépendant, Mufoncol Tshiyoyo] www.KongoTimes.info - © KongoTimes
MAMADOU NDALA et Joseph KABILA
Selon des sources militaires dignes de foi à Kinshasa, c’est un officier de la garde prétorienne de "Joseph Kabila" qui aurait tiré "sciemment" la roquette qui a pulvérisé le véhicule dans lequel se trouvait le colonel Mamadou Ndala. Il s’agirait d’un certain général Mundos. Nous y reviendrons.
La mort de Mamadou est l’arbre qui cache la forêt
Tout le monde pleure. Le monde congolais jure. Il entre en ébullition comme un volcan qui tonne et va devoir déverser ses larves. La colère gronde à l’intérieur comme à l’extérieur du Congo. L’odeur est puante. Silence car on tue. Parce qu’on tue à Kinshasa.
La terreur est semée et ce à dessein par ceux qui ont réussi, et je ne sais par quel miracle, car c’est du jamais vu jusque-là, à rassembler tous les Congolais, ceux de la Kabilie comme ceux de l’extérieur, qui se baptisent combattants ou diaspora, autour d’une même cause nationale.
Le décès filmé (bizarre) du colonel Mamadou. Chacun exprime sa douleur à sa façon comme le démontrent des titres qui saluent l’homme. Pour une fois, les deux camps se retrouvent et pleurent le colonel Mamadou pour des raisons différentes.
Serait-il réellement tombé pour ce que l’on voudrait nous fait croire ou bien ils l’ont tué, la Kabilie et ses maitres dans un but précis.
Il suffit pour s’en convaincre de regarder les images en provenance de Kinshasa qui montrent un Mende jouant à la décontraction. L’homme est à l’aise quand il aborde la question de la disparition de celui que tous les Congolais pleurent.
L’aisance de Mende cache mal le jeu malsain qui se joue actuellement dans les rues et autres maisons de Kinshasa et du pays. La possibilité qu’il puisse jouer à la comédie comme ce fut le cas avec célèbre ministre de la communication de Saddam Hussein alors que Bagdad tombait entre les mains des forces anglo-saxonnes est grande.
Je doute fort qu’il en soit le cas avec Mende. Connaissant cette classe politique, si quelque chose de menaçant se jouait en sa défaveur, chacun aurait déjà pris ses jambes à son cou.
Pour preuve. La fuite des Mobutistes qui prirent la poudre d’escampette et ce avant même l’entrée du fameux conglomérat d’aventuriers sous la direction de notre très cher Laurent.
La terreur dans les circonstances présentes du pays sert soit à reprendre la main, soit à tuer mais en douceur et en silence. La terreur a précédé la chute du maréchal : des voitures arrachées, des bandits en cavales, des vols et viols, des arrestations nocturnes. On sème la désolation.
Le peuple ne devrait pas être témoin quand des prétendus loups se bouffent. Le peuple doit vite rentrer chez lui et s’enfermer. Qui oserait sortir? La nuit des longs couteaux.
L’affrontement entre le SA et le SS. Le dernier présidé par Heinrich Himmler se rapproche d’Hitler et convainc Hitler à liquider le SA de Hermann Göring qui fut tué par une balle dans la tête en prison. Le Kivu, le Katanga et les Tutsi
«Congolais», à l’intérieur du régime, ses enfants tentent de se manger entre eux mais sous contrôle béni des parrains qui veillent. Le chaos organisé. Le peuple lui ne comprend rien et pleure.
Demain, Kinshasa et le pays comptabiliseront ses morts. Mamadou n’est que l’arbre qui cache la forêt, qui crée l’émoi national. C’est aussi cela la politique dans nos pays.
Le Congo ne connait-il pas là sa nuit des longs couteaux. Je ne sais pas s’il faut en pleurer pour ceux qui se destinent à ce milieu ou ne se meuvent que des hommes «grands».
Du moins selon Balzac dans son roman «Le Lys dans la vallée» ?
Diversion. Et plus personne ne parle du coup d’État raté tellement que son montage était médiocre, il fallait vite passer à autre chose qui occuperait le commun des mortels. Et pendant ce temps, on reprend la main.
Je lis quelque part des jeunes congolais appelaient Mamadou héros alors qu’il se fait assassiné par un tireur d’élite congolais.
Likambo ya mabele, likambo ya makila
[avec Congoindépendant, Mufoncol Tshiyoyo] www.KongoTimes.info - © KongoTimes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire