09/07/2014
FDLR - Rebelles hutu rwandais, Est de la RDC.
La présence de ces combattants hutu dans le Kivu constituant un enjeu à multiples facettes pour les différents acteurs intéressés à l’Est de la RD Congo.
Pour Kigali, ces Fdlr constituent un alibi permettant au régime rwandais de maintenir sa présence sur cette région riche en minerais.
Avec la présence de la brigade d’intervention de la Monusco composée essentiellement des Tanzaniens et des Sud-Africains, le régime rwandais pressentent un danger à ses frontières depuis que le président Kikwete a décidé d’aider les Fdlr dans leur lutte pour l’ouverture des négociations avec Kagame. Kigali a donc intérêt à les voir partir le plus loin possible de ses frontières.
La Sadec, La CIRGL et la communauté Internationale viennent d’accorder un sursis aux FDLR. Ces rebelles rwandais qui campent à l’Est du Congo ont encore six mois pour se désarmer de manière volontaire.
Pour peu que le FDLR se comportera « sagement » pendant cette période, aucune attaque armée ne sera lancée en son encontre par qui que ce soit.
Venue en RDC pour aider les FARDC à traquer les différents groupes armés qui écument l’Est du Congo, la brigade d’intervention de la Monusco basée à Goma ne saura plus rien faire en attendant. Les FARDC aussi ne seront pas se passer de cette résolution prise en Angola.
Après plusieurs mois d’hésitation, l’opinion publique congolaise avait cru comprendre dans la récente déclaration faite par des Fdlr, de vouloir remettre les armes, une solution finale à ce dossier qui n’a que trop duré.
En l’absence d’une solukabila-kagame-museveni.jpgtion militaire qui tarde à venir, par une baguette magique, la direction des Fdlr décide, le 30/05/14, de remettre les armes à des endroits précis dans les deux Kivu tout en invitant la communauté internationale à jouer son rôle pour convaincre Kigali d’ouvrir les négociations.
Une seule condition a été posé ces rebelles rwandais en attendant l’hypothétique ouverture des négociations avec Kigali: pas de DDRR (désarmement, démobilisation, rapatriement et réinsertion) pour eux mais plutôt obtenir leur relocalisation dans un autre endroit sécurisé. Un espoir naissait…
Dans la province du Sud Kivu (localité de Kigogo, groupement Lwindi en territoire de Mwengo), les Fdlr n’ont pu se rassembler pour remettre les armes, comme promis, à cause des problèmes d’ordre sécuritaire. Ils ont, par contre, tenu effectivement parole dans le Nord Kivu.
A Kateku dans la localité d’Iremeya en territoire de Walikale (à environ 220 Km au nord de Goma), 105 combattants Fdlr se sont rendus avec 100 armes dont 12 armes lourdes. Ces combattants, pour la plupart jeunes et en bonne forme physique, ont été présentés, tous, comme des rwandais par le général-major Victor Biringiro.
Ce président intérimaire des Fdlr a, devant les représentants du gouvernement congolais, de la Monusco, de la Sadec et des représentants de la société civile, déclaré que la remise de ces armes était aussi une manière d’attendre, de la part de la Communauté International, une pression sur le gouvernement de Kigali afin d’obtenir de lui l’acceptation d’un dialogue avec les Fdlr.
Sur 105 rendus, 97 ont été transférés par la Monusco à Kanyabayonga, au sud de Kateku à bord des camions de la Monusco.
Suite à leur requête, ils devraient y être rejoints par leurs familles dans les 48 heures avant d’être éloignés vers la localité d’Irebu dans la province de l'équateur avec leurs dépendants. De ce lieu, ils pourront choisir de retourner au Rwanda ou de demander asile en RDC.
Non rassurés du bon déroulement de ce transfert, certains d’entre eux se sont éclipsés juste au moment de l’embarquement. Ils ont encore frais en mémoire l’arrestation de centaines de leurs collègues à Kamina en 2004 lorsqu’ils avaient décidé de déposer les armes.
Parmi ces éclipsés se trouvent des officiers connus comme le Colonel Wilson Irategeka, secrétaire exécutif ad intérim des Fdlr. En fait, ceux qui ont accepté de se rendre sont quelques officiers subalternes et des hommes de troupes non recherchés par la justice internationale. Les autres ont choisi de se cacher d’abord.
Certains analystes estiment que ce cinéma offert à l’opinion publique a pour but de justifier les ratés des derniers mois s’agissant de la traque des FDLR afin de calmer les critiques acerbes contre la Monsuco et les FARDC qui avait promis d’en découdre avec l’activisme des FDLR endéans six mois.
La réalité serait tout autre, la présence de ces combattants hutu dans le Kivu constituant un enjeu à multiples facettes pour les différents acteurs intéressés à l’Est de la RD Congo.
Pour Kigali, ces Fdlr constituent un alibi permettant au régime rwandais de maintenir sa présence sur cette région riche en minerais.
Avec la présence de la brigade d’intervention de la Monusco composée essentiellement des Tanzaniens et des Sud-Africains, le régime rwandais pressentent un danger à ses frontières depuis que le président Kikwete a décidé d’aider les Fdlr dans leur lutte pour l’ouverture des négociations avec Kagame. Kigali a donc intérêt à les voir partir le plus loin possible de ses frontières.
Chacun tire le drap de son côté ?
Pour Kinshasa, ces Fdlr sont des partenaires qui ont combattu l’influence rwandaise dans les deux Kivu. Il n’est pas facile de le laisser tomber du jour au lendemain.
Face à la pression internationale, il faut trouver une astuce pour les éloigner pacifiquement des frontières Rwandaises quitte à les récupérer dans d‘autres régions comme supplétifs à l’armée congolaise : rôle qu’ils ont, selon certains observateurs, toujours assumé avec brio.
Pour les Occidentaux (essentiellement les Américains et leurs alliés), l’Est de la RD Congo est une région stratégique dans la sécurisation de la corne de l’Afrique.
Il n’est pas question de le laisser entre les mains des autorités congolaises peu responsables et qui ne réalisent pas les enjeux de l’heure. Kigali et Kampala constituent actuellement les pays de front sur la ligne de défense des intérêts US dans la région.
Il faut à tout prix sécuriser leurs frontières avec la RD Congo en supprimant tout danger pouvant provenir de ce voisin malade. L’une des étapes cruciales est l’éloignement des Fdlr capables de coaliser avec d’autres forces du mal dont la présence est déjà signalée dans les territoires de Haut et Bas Uélé (présence d’éléments arabes allies aux LRA détectés par la force Africom).
Certains pays occidentaux sont appliqués à sécuriser la région Nord Est de la RD Congo (prioritairement le Nord Kivu et l’Ituri) pour, d’abord et surtout, les immenses richesses qu’elle regorge et qui sont visées par des pays émergeants comme la Chine.
Il s’agirait-il de bien de cerner le problème maintenant pour des objectifs à moyen et long terme qui obligeront forcément à passer par le schéma soudanais (autonomie du Nord Est de la RD Congo) ?
Les Fdlr devenaient de plus en plus un obstacle dans le cheminement de cette vision. Il fallait arriver à les déplacer de l’Est et éviter de fragiliser la stabilité des pays de front (Rwanda et Ouganda) :
Il n’est pas question pour l’instant d’obliger Kagamé d’ouvrir des négociations avec son opposition essentiellement Hutu car l’esprit de vengeance est encore vif. Pas question donc de fragiliser le régime rwandais pour le moment.
Il est exclut d’entreprendre des opérations militaires contre les Fdlr bien implantés dans les deux Kivu car elles peuvent causer des conséquences imprévisibles au sein des populations civiles. On doit éviter des nouveaux massacres dans cette région.
Pour ce, deux stratégies ont été montées pour les faire déplacer du Nord Kivu :
- Obliger Kabila à leur donner un site sécurisé dans la province de l’Equateur
- Répandre une fausse rumeur (par Kigali) de la création d’une rébellion Hutu dans le Nord Kivu destinée à défendre les populations Hutu congolais contre les milices. Cette rumeur aurait fait paniquer les Fdlr qui se demandaient si cette rébellion n’était pas une émanation de Kigali pour mieux les combattre. Elle a effectivement créé une panique au sein des hommes de troupes Fdlr, ce qui aurait facilité leur départ en douceur vers l’Equateur où ils ont l’espoir et la garantie de refaire leur vie.
- Donner de l’argent à certains chefs militaires Fdlr pour qu’ils puissent convaincre les combattants à déposer les armes et à accepter d’être délocalisé pour l’Equateur.
Ces stratégies ont bien fonctionné car à l’heure actuelle plus de 1.500 combattants Hutu rwandais ont déjà quitté le Nord et Sud Kivu en catimini pour la localité d’Irebu dans la province de l’Equateur.
La cérémonie du 30/05/14 était une simulation nécessaire pour expliquer la présence des Fdlr à l’Equateur.
L’objectif est de nettoyer la région de ces combattants Hutu en les relocalisant loin des frontières rwandaise et en leur donnant un espace où ils vivront en paix comme des autochtones congolais.
Cette solution a comme avantage de ne pas déstabiliser le Rwanda politiquement et démographiquement.
Leur insertion au sein des populations congolaises est un autre problème qui n’est pas d’actualité pour le moment mais qui est dans les pipes des services de renseignements américains car aucun autre pays ne peut accepter d’accueillir ces combattants sur son sol.
Déjà l’opinion congolaise et de l’Est en particulier est divisée sur cette question. Une bonne frange de Congolais tient au rapatriement de ces rebelles rwandais dans leur pays. Peine perdue ?
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[Joska Kaninda]
© KongoTimes
FDLR - Rebelles hutu rwandais, Est de la RDC.
La présence de ces combattants hutu dans le Kivu constituant un enjeu à multiples facettes pour les différents acteurs intéressés à l’Est de la RD Congo.
Pour Kigali, ces Fdlr constituent un alibi permettant au régime rwandais de maintenir sa présence sur cette région riche en minerais.
Avec la présence de la brigade d’intervention de la Monusco composée essentiellement des Tanzaniens et des Sud-Africains, le régime rwandais pressentent un danger à ses frontières depuis que le président Kikwete a décidé d’aider les Fdlr dans leur lutte pour l’ouverture des négociations avec Kagame. Kigali a donc intérêt à les voir partir le plus loin possible de ses frontières.
La Sadec, La CIRGL et la communauté Internationale viennent d’accorder un sursis aux FDLR. Ces rebelles rwandais qui campent à l’Est du Congo ont encore six mois pour se désarmer de manière volontaire.
Pour peu que le FDLR se comportera « sagement » pendant cette période, aucune attaque armée ne sera lancée en son encontre par qui que ce soit.
Venue en RDC pour aider les FARDC à traquer les différents groupes armés qui écument l’Est du Congo, la brigade d’intervention de la Monusco basée à Goma ne saura plus rien faire en attendant. Les FARDC aussi ne seront pas se passer de cette résolution prise en Angola.
Après plusieurs mois d’hésitation, l’opinion publique congolaise avait cru comprendre dans la récente déclaration faite par des Fdlr, de vouloir remettre les armes, une solution finale à ce dossier qui n’a que trop duré.
En l’absence d’une solukabila-kagame-museveni.jpgtion militaire qui tarde à venir, par une baguette magique, la direction des Fdlr décide, le 30/05/14, de remettre les armes à des endroits précis dans les deux Kivu tout en invitant la communauté internationale à jouer son rôle pour convaincre Kigali d’ouvrir les négociations.
Une seule condition a été posé ces rebelles rwandais en attendant l’hypothétique ouverture des négociations avec Kigali: pas de DDRR (désarmement, démobilisation, rapatriement et réinsertion) pour eux mais plutôt obtenir leur relocalisation dans un autre endroit sécurisé. Un espoir naissait…
Dans la province du Sud Kivu (localité de Kigogo, groupement Lwindi en territoire de Mwengo), les Fdlr n’ont pu se rassembler pour remettre les armes, comme promis, à cause des problèmes d’ordre sécuritaire. Ils ont, par contre, tenu effectivement parole dans le Nord Kivu.
A Kateku dans la localité d’Iremeya en territoire de Walikale (à environ 220 Km au nord de Goma), 105 combattants Fdlr se sont rendus avec 100 armes dont 12 armes lourdes. Ces combattants, pour la plupart jeunes et en bonne forme physique, ont été présentés, tous, comme des rwandais par le général-major Victor Biringiro.
Ce président intérimaire des Fdlr a, devant les représentants du gouvernement congolais, de la Monusco, de la Sadec et des représentants de la société civile, déclaré que la remise de ces armes était aussi une manière d’attendre, de la part de la Communauté International, une pression sur le gouvernement de Kigali afin d’obtenir de lui l’acceptation d’un dialogue avec les Fdlr.
Sur 105 rendus, 97 ont été transférés par la Monusco à Kanyabayonga, au sud de Kateku à bord des camions de la Monusco.
Suite à leur requête, ils devraient y être rejoints par leurs familles dans les 48 heures avant d’être éloignés vers la localité d’Irebu dans la province de l'équateur avec leurs dépendants. De ce lieu, ils pourront choisir de retourner au Rwanda ou de demander asile en RDC.
Non rassurés du bon déroulement de ce transfert, certains d’entre eux se sont éclipsés juste au moment de l’embarquement. Ils ont encore frais en mémoire l’arrestation de centaines de leurs collègues à Kamina en 2004 lorsqu’ils avaient décidé de déposer les armes.
Parmi ces éclipsés se trouvent des officiers connus comme le Colonel Wilson Irategeka, secrétaire exécutif ad intérim des Fdlr. En fait, ceux qui ont accepté de se rendre sont quelques officiers subalternes et des hommes de troupes non recherchés par la justice internationale. Les autres ont choisi de se cacher d’abord.
Certains analystes estiment que ce cinéma offert à l’opinion publique a pour but de justifier les ratés des derniers mois s’agissant de la traque des FDLR afin de calmer les critiques acerbes contre la Monsuco et les FARDC qui avait promis d’en découdre avec l’activisme des FDLR endéans six mois.
La réalité serait tout autre, la présence de ces combattants hutu dans le Kivu constituant un enjeu à multiples facettes pour les différents acteurs intéressés à l’Est de la RD Congo.
Pour Kigali, ces Fdlr constituent un alibi permettant au régime rwandais de maintenir sa présence sur cette région riche en minerais.
Avec la présence de la brigade d’intervention de la Monusco composée essentiellement des Tanzaniens et des Sud-Africains, le régime rwandais pressentent un danger à ses frontières depuis que le président Kikwete a décidé d’aider les Fdlr dans leur lutte pour l’ouverture des négociations avec Kagame. Kigali a donc intérêt à les voir partir le plus loin possible de ses frontières.
Chacun tire le drap de son côté ?
Pour Kinshasa, ces Fdlr sont des partenaires qui ont combattu l’influence rwandaise dans les deux Kivu. Il n’est pas facile de le laisser tomber du jour au lendemain.
Face à la pression internationale, il faut trouver une astuce pour les éloigner pacifiquement des frontières Rwandaises quitte à les récupérer dans d‘autres régions comme supplétifs à l’armée congolaise : rôle qu’ils ont, selon certains observateurs, toujours assumé avec brio.
Pour les Occidentaux (essentiellement les Américains et leurs alliés), l’Est de la RD Congo est une région stratégique dans la sécurisation de la corne de l’Afrique.
Il n’est pas question de le laisser entre les mains des autorités congolaises peu responsables et qui ne réalisent pas les enjeux de l’heure. Kigali et Kampala constituent actuellement les pays de front sur la ligne de défense des intérêts US dans la région.
Il faut à tout prix sécuriser leurs frontières avec la RD Congo en supprimant tout danger pouvant provenir de ce voisin malade. L’une des étapes cruciales est l’éloignement des Fdlr capables de coaliser avec d’autres forces du mal dont la présence est déjà signalée dans les territoires de Haut et Bas Uélé (présence d’éléments arabes allies aux LRA détectés par la force Africom).
Certains pays occidentaux sont appliqués à sécuriser la région Nord Est de la RD Congo (prioritairement le Nord Kivu et l’Ituri) pour, d’abord et surtout, les immenses richesses qu’elle regorge et qui sont visées par des pays émergeants comme la Chine.
Il s’agirait-il de bien de cerner le problème maintenant pour des objectifs à moyen et long terme qui obligeront forcément à passer par le schéma soudanais (autonomie du Nord Est de la RD Congo) ?
Les Fdlr devenaient de plus en plus un obstacle dans le cheminement de cette vision. Il fallait arriver à les déplacer de l’Est et éviter de fragiliser la stabilité des pays de front (Rwanda et Ouganda) :
Il n’est pas question pour l’instant d’obliger Kagamé d’ouvrir des négociations avec son opposition essentiellement Hutu car l’esprit de vengeance est encore vif. Pas question donc de fragiliser le régime rwandais pour le moment.
Il est exclut d’entreprendre des opérations militaires contre les Fdlr bien implantés dans les deux Kivu car elles peuvent causer des conséquences imprévisibles au sein des populations civiles. On doit éviter des nouveaux massacres dans cette région.
Pour ce, deux stratégies ont été montées pour les faire déplacer du Nord Kivu :
- Obliger Kabila à leur donner un site sécurisé dans la province de l’Equateur
- Répandre une fausse rumeur (par Kigali) de la création d’une rébellion Hutu dans le Nord Kivu destinée à défendre les populations Hutu congolais contre les milices. Cette rumeur aurait fait paniquer les Fdlr qui se demandaient si cette rébellion n’était pas une émanation de Kigali pour mieux les combattre. Elle a effectivement créé une panique au sein des hommes de troupes Fdlr, ce qui aurait facilité leur départ en douceur vers l’Equateur où ils ont l’espoir et la garantie de refaire leur vie.
- Donner de l’argent à certains chefs militaires Fdlr pour qu’ils puissent convaincre les combattants à déposer les armes et à accepter d’être délocalisé pour l’Equateur.
Ces stratégies ont bien fonctionné car à l’heure actuelle plus de 1.500 combattants Hutu rwandais ont déjà quitté le Nord et Sud Kivu en catimini pour la localité d’Irebu dans la province de l’Equateur.
La cérémonie du 30/05/14 était une simulation nécessaire pour expliquer la présence des Fdlr à l’Equateur.
L’objectif est de nettoyer la région de ces combattants Hutu en les relocalisant loin des frontières rwandaise et en leur donnant un espace où ils vivront en paix comme des autochtones congolais.
Cette solution a comme avantage de ne pas déstabiliser le Rwanda politiquement et démographiquement.
Leur insertion au sein des populations congolaises est un autre problème qui n’est pas d’actualité pour le moment mais qui est dans les pipes des services de renseignements américains car aucun autre pays ne peut accepter d’accueillir ces combattants sur son sol.
Déjà l’opinion congolaise et de l’Est en particulier est divisée sur cette question. Une bonne frange de Congolais tient au rapatriement de ces rebelles rwandais dans leur pays. Peine perdue ?
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[Joska Kaninda]
© KongoTimes
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