07 Août 2014
J’ai toujours pensé, et si j’avais bien compris, que des Congolais luttent généralement pour l’indépendance et la souveraineté de la RD-Congo.
Mais je suis surpris de constater que les mêmes qui parlent d’indépendance de la RD-Congo n’hésitent pas à porter des calicots, soit à produire une écriture, ici je m’adresse particulièrement aux intellectuels congolais, qui invitent et rappellent à Obama, c’est-à-dire aux États-Unis dont la politique étrangère n’est pas du ressort du Chef de l’État mais plutôt de l’État profond, sa promesse de sauvetage de la RD-Congo.
Des congolais comptent sur lui et lui demandent, et ce dans un état de faiblesse étonnant, d’avoir en quelque sorte pitié du pauvre nègre congolais qui n’en peut rien de lui-même.
La classe politique, le pouvoir comme l’opposition politique au Congo, fait le voyage des États –Unis quand elle est tout simplement convoquée par une institution sous le contrôle de la CIA.
Attention, car il ne faut point aborder la question de cette façon pour ne jamais courroucer le samaritain sur qui la demande est faite.
Et ceux qui l’écrivent ou adoptent cette position que même les Américains ne comprennent voudraient que nous autres applaudissions ou apprécions.
Que des Congolais nous disent comment ils sont hypnotisés par les Anglo-saxons, comment ils aiment faire le voyage des États-Unis et aller débattre des questions de souveraineté nationale face aux étrangers et loin du pays. Et après on dira que les Américains ne les respectent pas.
Voilà finalement à quoi ressemble la classe politique congolaise quand personne ne se montre homme et assez courageux pour dire je ne vais pas aux Etats-Unis. Aucun respect !
À vrai dire, pendant que je souffre, je peine à suivre et me demande souvent si réellement des Congolais savent ce qu’ils veulent pour la RD-Congo.
Le comportement reste indigne de l’indépendance et de la souveraineté que nous ne semblons mériter.
Que « Joseph Kabila » fasse le déplacement des Etats-Unis, ce que je trouve évident, des Congolais s’en plaignent.
Que la marionnette soit reçue par ses maîtres, c’est le même discours et attitude chez les Congolais qui n’admettent pas que les États-Unis puissent se permettre cet impair pour eux.
Je ne dirais pas que j’ai honte mais j’essaye de saisir le pourquoi du retard, voire du tâtonnement qui caractérise ce que les Congolais reconnaissent tous comme étant le combat pour la libération du Congo.
Et aujourd’hui, beaucoup se plaignent que le pauvre Ewanga soit arrêté. Et le voilà seul croupir, et ce comme le Vieux Tshisekedi hier et tant d’autres dans les prisons du maréchal.
Voilà ce qui arrive à une élite ou à un peuple qui en se moquant de son passé reproduit les mêmes fautes qui font souffrir des individus presque inutilement alors que le savoir du passé pouvait aider à éviter des souffrances moins efficaces.
On reproduit la roue face à un adversaire dont le seul mérite est de se multiplier pour fatiguer ses proies. Bon, après tout que chacun fasse ce qu’il veut selon ce que son intelligence peut comprendre et que les autres poursuivent leur marche.
"Likambo ya mabele, ezali likambo ya makila"
________________
Mufoncol Tshiyoyo
Président du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com, Facebook : Mufoncol Tshiyoyo
004745007236
______________
© Congoindépendant
J’ai toujours pensé, et si j’avais bien compris, que des Congolais luttent généralement pour l’indépendance et la souveraineté de la RD-Congo.
Mais je suis surpris de constater que les mêmes qui parlent d’indépendance de la RD-Congo n’hésitent pas à porter des calicots, soit à produire une écriture, ici je m’adresse particulièrement aux intellectuels congolais, qui invitent et rappellent à Obama, c’est-à-dire aux États-Unis dont la politique étrangère n’est pas du ressort du Chef de l’État mais plutôt de l’État profond, sa promesse de sauvetage de la RD-Congo.
Des congolais comptent sur lui et lui demandent, et ce dans un état de faiblesse étonnant, d’avoir en quelque sorte pitié du pauvre nègre congolais qui n’en peut rien de lui-même.
La classe politique, le pouvoir comme l’opposition politique au Congo, fait le voyage des États –Unis quand elle est tout simplement convoquée par une institution sous le contrôle de la CIA.
Attention, car il ne faut point aborder la question de cette façon pour ne jamais courroucer le samaritain sur qui la demande est faite.
Et ceux qui l’écrivent ou adoptent cette position que même les Américains ne comprennent voudraient que nous autres applaudissions ou apprécions.
Que des Congolais nous disent comment ils sont hypnotisés par les Anglo-saxons, comment ils aiment faire le voyage des États-Unis et aller débattre des questions de souveraineté nationale face aux étrangers et loin du pays. Et après on dira que les Américains ne les respectent pas.
Voilà finalement à quoi ressemble la classe politique congolaise quand personne ne se montre homme et assez courageux pour dire je ne vais pas aux Etats-Unis. Aucun respect !
À vrai dire, pendant que je souffre, je peine à suivre et me demande souvent si réellement des Congolais savent ce qu’ils veulent pour la RD-Congo.
Le comportement reste indigne de l’indépendance et de la souveraineté que nous ne semblons mériter.
Que « Joseph Kabila » fasse le déplacement des Etats-Unis, ce que je trouve évident, des Congolais s’en plaignent.
Que la marionnette soit reçue par ses maîtres, c’est le même discours et attitude chez les Congolais qui n’admettent pas que les États-Unis puissent se permettre cet impair pour eux.
Je ne dirais pas que j’ai honte mais j’essaye de saisir le pourquoi du retard, voire du tâtonnement qui caractérise ce que les Congolais reconnaissent tous comme étant le combat pour la libération du Congo.
Et aujourd’hui, beaucoup se plaignent que le pauvre Ewanga soit arrêté. Et le voilà seul croupir, et ce comme le Vieux Tshisekedi hier et tant d’autres dans les prisons du maréchal.
Voilà ce qui arrive à une élite ou à un peuple qui en se moquant de son passé reproduit les mêmes fautes qui font souffrir des individus presque inutilement alors que le savoir du passé pouvait aider à éviter des souffrances moins efficaces.
On reproduit la roue face à un adversaire dont le seul mérite est de se multiplier pour fatiguer ses proies. Bon, après tout que chacun fasse ce qu’il veut selon ce que son intelligence peut comprendre et que les autres poursuivent leur marche.
"Likambo ya mabele, ezali likambo ya makila"
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Mufoncol Tshiyoyo
Président du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com, Facebook : Mufoncol Tshiyoyo
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