19 septembre 2014
Les experts du Congo et de la République démocratique du Congo (RDC) se retrouveront le 23 septembre prochain à Kinshasa pour étudier les modalités pratiques de la reprise du commerce transfrontalier entre les deux pays, selon le communiqué sanctionnant la visite éclair que le président Denis Sasou Nguesso a effectuée ce 19 septembre à Kinshasa.
D’après le même communiqué, lu devant la presse par le ministre de la RDC des affaires étrangères, Raymond Tshibanda, les experts doivent également « proposer les modalités de coopération entre les deux pays en matière de lutte contre la criminalité urbaine dans les grandes villes de deux pays ».
En plus les experts auront la mission de « constituer la commission mixte d’enquête sur les allégations de violation des droits de l’homme ayant émaillé les opérations d’expulsion de la République du Congo, des ressortissants de la République démocratique du Congo ».
Depuis avril Brazzaville a lancé une opération d’envergure dénommée « Mbata ya Bakolo (la gifle des aînés) » destinée à expulser tous les étrangers, sans distinction de nationalités, en situation irrégulière.
A première vue l’opération a touché plus les ressortissants du Congo voisin en raison de leur grand nombre qui s’explique par la proximité voire la porosité des longues frontières qui séparent les deux Etats ayant le Lingala, langue nationale, en partage.
Au moins 400.000 sujets originaires de la RDC ont quitté le Congo pour la plupart de façon volontaire.
A en croire le ministère congolais de l’intérieur, les Congolais de la R dc vivant encore au Congo « sont plus nombreux que ceux qui sont rentrés » dans leur pays.
Au Congo ils vivaient (ou vivent) de petits métiers informels : chauffeurs, ouvriers, éboueurs, etc.
Ces derniers temps les services de police de Brazzaville fait état du retour clandestin de quelques expulsés qui éprouveraient du mal à s’adapter à Kinshasa, ville que certains d’entre eux ont quittée depuis de longues années.
Le 19 septembre le président Denis Sassou Nguesso a été accompagné à Kinshasa par une délégation composée du ministre de l’intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou, du Secrétaire général du Conseil national de sécurité (CNS), Jean-Dominique Okemba et du conseiller à la communication Claudia Sassou N’Guesso.
A Kinshasa, il n’a pas été seulement question d’échanger sur des sujets d’intérêt commun et d’œuvrer pour le raffermissement des liens « séculaires, de fraternité et d’amitié », mais aussi de l’actualité sur le continent et au plan international.
« Sur le plan, les deux Chefs d’Etat ont déploré la recrudescence des actes de terrorisme en Afrique et dans le monde et ont lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle mette tout en œuvre afin d’éradiquer ce phénomène », peut-on encore lire dans le communiqué final sanctionnant la visite du président Denis Sassou N’Guesso.
« Les deux Chefs d’Etat ont déploré aussi l’apparition de l’épidémie d’Ebola qui a causé plus de 2.000 morts (en Afrique de l’ouest et en RDC, NDLR). Ils ont également lancé un appel pressant à la communauté internationale de tout mettre en œuvre pour trouver une réponse appropriée à ce mal », poursuit le document.
Joseph Kabila et Sassou N’Guesso ont décidé de se retrouver à une date qui reste à déterminer par voie diplomatique.
Les experts du Congo et de la République démocratique du Congo (RDC) se retrouveront le 23 septembre prochain à Kinshasa pour étudier les modalités pratiques de la reprise du commerce transfrontalier entre les deux pays, selon le communiqué sanctionnant la visite éclair que le président Denis Sasou Nguesso a effectuée ce 19 septembre à Kinshasa.
D’après le même communiqué, lu devant la presse par le ministre de la RDC des affaires étrangères, Raymond Tshibanda, les experts doivent également « proposer les modalités de coopération entre les deux pays en matière de lutte contre la criminalité urbaine dans les grandes villes de deux pays ».
En plus les experts auront la mission de « constituer la commission mixte d’enquête sur les allégations de violation des droits de l’homme ayant émaillé les opérations d’expulsion de la République du Congo, des ressortissants de la République démocratique du Congo ».
Depuis avril Brazzaville a lancé une opération d’envergure dénommée « Mbata ya Bakolo (la gifle des aînés) » destinée à expulser tous les étrangers, sans distinction de nationalités, en situation irrégulière.
A première vue l’opération a touché plus les ressortissants du Congo voisin en raison de leur grand nombre qui s’explique par la proximité voire la porosité des longues frontières qui séparent les deux Etats ayant le Lingala, langue nationale, en partage.
Au moins 400.000 sujets originaires de la RDC ont quitté le Congo pour la plupart de façon volontaire.
A en croire le ministère congolais de l’intérieur, les Congolais de la R dc vivant encore au Congo « sont plus nombreux que ceux qui sont rentrés » dans leur pays.
Au Congo ils vivaient (ou vivent) de petits métiers informels : chauffeurs, ouvriers, éboueurs, etc.
Ces derniers temps les services de police de Brazzaville fait état du retour clandestin de quelques expulsés qui éprouveraient du mal à s’adapter à Kinshasa, ville que certains d’entre eux ont quittée depuis de longues années.
Le 19 septembre le président Denis Sassou Nguesso a été accompagné à Kinshasa par une délégation composée du ministre de l’intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou, du Secrétaire général du Conseil national de sécurité (CNS), Jean-Dominique Okemba et du conseiller à la communication Claudia Sassou N’Guesso.
A Kinshasa, il n’a pas été seulement question d’échanger sur des sujets d’intérêt commun et d’œuvrer pour le raffermissement des liens « séculaires, de fraternité et d’amitié », mais aussi de l’actualité sur le continent et au plan international.
« Sur le plan, les deux Chefs d’Etat ont déploré la recrudescence des actes de terrorisme en Afrique et dans le monde et ont lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle mette tout en œuvre afin d’éradiquer ce phénomène », peut-on encore lire dans le communiqué final sanctionnant la visite du président Denis Sassou N’Guesso.
« Les deux Chefs d’Etat ont déploré aussi l’apparition de l’épidémie d’Ebola qui a causé plus de 2.000 morts (en Afrique de l’ouest et en RDC, NDLR). Ils ont également lancé un appel pressant à la communauté internationale de tout mettre en œuvre pour trouver une réponse appropriée à ce mal », poursuit le document.
Joseph Kabila et Sassou N’Guesso ont décidé de se retrouver à une date qui reste à déterminer par voie diplomatique.
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