le 11-11-2014
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler, a déclaré dimanche 9 novembre à Goma que les combats contre les rebelles ougandais des ADF, actifs dans l’Est de la RDC, étaient devenus «une priorité absolue pour la Monusco».
Il a fait cette déclaration à l’issue d’une réunion avec ses deux adjoints, le commandant des forces de la Monusco, les dirigeants de la mission onusienne à Goma ainsi qu’une délégation venue de New-York.
Cette réunion consistait à discuter sur les mesures militaires à prendre contre ces rebelles ougandais.
«Le problème le plus urgent: les combats contre les ADF, parce que la population souffre», a affirmé le chef de la Monusco.
Pour que cette action militaire conjointe entre la Monusco et les FARDC réussisse, Martin Kobler sollicite cependant le soutien de la population locale:
«Il faut rétablir le triangle de la confiance entre les FARDC, la Monusco et la population. On ne peut pas mener les combats contre la population. Il faut avoir la population avec nous. C’est très important! Je demande à la population de Beni, d’Eringeti, d’Oïcha, Kamango [et d’autres] dans la région de nous soutenir.»
Les ADF sont accusés d’avoir tué plus d’une centaine de personnes en un mois dans le territoire de Beni, province du Nord-Kivu.
Martin Kobler a souligné que, pour la Monusco, c’était une «absolue priorité maintenant de très vite calmer la situation et combattre les ADF, mais aussi pour avoir une idée de plans des combats contre les FDLR.»
Les rebelles hutus rwandais des FDLR, a-t-il rappelé, sont sous le coup d’un ultimatum de la SADC et CIRGL pour leur désarmement volontaire jusqu’au 2 janvier 2015. L’option militaire est envisagée, après cette échéance, pour les y contraindre.
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Radio Kivu1
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler, a déclaré dimanche 9 novembre à Goma que les combats contre les rebelles ougandais des ADF, actifs dans l’Est de la RDC, étaient devenus «une priorité absolue pour la Monusco».
Il a fait cette déclaration à l’issue d’une réunion avec ses deux adjoints, le commandant des forces de la Monusco, les dirigeants de la mission onusienne à Goma ainsi qu’une délégation venue de New-York.
Cette réunion consistait à discuter sur les mesures militaires à prendre contre ces rebelles ougandais.
«Le problème le plus urgent: les combats contre les ADF, parce que la population souffre», a affirmé le chef de la Monusco.
Pour que cette action militaire conjointe entre la Monusco et les FARDC réussisse, Martin Kobler sollicite cependant le soutien de la population locale:
«Il faut rétablir le triangle de la confiance entre les FARDC, la Monusco et la population. On ne peut pas mener les combats contre la population. Il faut avoir la population avec nous. C’est très important! Je demande à la population de Beni, d’Eringeti, d’Oïcha, Kamango [et d’autres] dans la région de nous soutenir.»
Les ADF sont accusés d’avoir tué plus d’une centaine de personnes en un mois dans le territoire de Beni, province du Nord-Kivu.
Martin Kobler a souligné que, pour la Monusco, c’était une «absolue priorité maintenant de très vite calmer la situation et combattre les ADF, mais aussi pour avoir une idée de plans des combats contre les FDLR.»
Les rebelles hutus rwandais des FDLR, a-t-il rappelé, sont sous le coup d’un ultimatum de la SADC et CIRGL pour leur désarmement volontaire jusqu’au 2 janvier 2015. L’option militaire est envisagée, après cette échéance, pour les y contraindre.
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Radio Kivu1
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