12 janvier 2015
Alors que le dernier mandat de "J. Kabila" tend lentement vers la fin-
Le meeting de «Sauvons la RDC» dispersé par une police usant de grenades lacrymogènes et de matraques.
Bilan : plusieurs manifestants blessés et de nombreuses arrestations enregistrées dans le rang des manifestants pacifiques
Décidément, la République démocratique du Congo replonge à nouveau dans la dictature, aux proportions beaucoup plus considérables que celles de la deuxième République.
Tenez ! Les Kinois ont été nombreux à faire le déplacement hier dimanche 11 janvier 2011 pour suivre le meeting de vérité » programmé par les leaders de la plate-forme «Sauvons la RDC».
Un meeting qui devrait se tenir à l’esplanade du boulevard Triomphal. Les dirigeants de cette plateforme avaient pourtant pris toutes les dispositions pour être en règle avec l’Hôtel de ville.
Pour une rencontre politique pacifique, pour lequel la police était attendue pour encadrer la masse, rien ne présageait une bavure policière.
Les différents membres des partis politiques qui composent cette structure, en plus des membres de la société civile de la RD.Congo, sans perdre de vue la frange de la population descendue spontanément à l’esplanade du boulevard Triomphal pour suivre le meeting, ont plutôt trouvé sur les lieux des éléments de la police anti-émeute.
Du coup, le bras de fer s’est installé. La tension est monté d’un cran dans les deux camps. Alors que le public s’interrogeait sur le mobile de la présence des non invités, ces derniers sont passés à l’action.
Grenades lacrymogènes, coups de feu, coups de matraque… sont venus gâcher la manifestation. Triste bilan : quelques blessés et des arrestations. Nul n’ignore, par le temps qui court, que la RDC se trouve à un tournant décisif de son histoire.
Les leaders de «Sauvons le Congo » devraient à coup sûr se prononcer entre autres, sur la question lancinante de l’heure concernant la révision constitutionnelle en prévision de futures élections.
Mais puis que chat échaudé craint l’eau froide, le pouvoir en place a encore la peur au ventre après les déclarations tonitruantes du gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, revenant d’un repos médical en Europe.
Pourtant, la liberté d’expression est garantie par la loi fondamentale. Qui plus est, dans un Etat de droit, tout le monde ne peut partager la même opinion. Recourir aux méthodes policières pour museler l’opposition afin de l’empêcher de s’exprimer, cela n’est ni plus ni moins qu’un retour à la dictature.
Pour les dirigeants de «Sauvons la RDC», la marche vers la conquête de la démocratie est irréversible. Aussi, croient-ils que l’échec de la rencontre d’hier n’est qu’une partie remise.
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Alors que le dernier mandat de "J. Kabila" tend lentement vers la fin-
Le meeting de «Sauvons la RDC» dispersé par une police usant de grenades lacrymogènes et de matraques.
Bilan : plusieurs manifestants blessés et de nombreuses arrestations enregistrées dans le rang des manifestants pacifiques
Décidément, la République démocratique du Congo replonge à nouveau dans la dictature, aux proportions beaucoup plus considérables que celles de la deuxième République.
Tenez ! Les Kinois ont été nombreux à faire le déplacement hier dimanche 11 janvier 2011 pour suivre le meeting de vérité » programmé par les leaders de la plate-forme «Sauvons la RDC».
Un meeting qui devrait se tenir à l’esplanade du boulevard Triomphal. Les dirigeants de cette plateforme avaient pourtant pris toutes les dispositions pour être en règle avec l’Hôtel de ville.
Pour une rencontre politique pacifique, pour lequel la police était attendue pour encadrer la masse, rien ne présageait une bavure policière.
Les différents membres des partis politiques qui composent cette structure, en plus des membres de la société civile de la RD.Congo, sans perdre de vue la frange de la population descendue spontanément à l’esplanade du boulevard Triomphal pour suivre le meeting, ont plutôt trouvé sur les lieux des éléments de la police anti-émeute.
Du coup, le bras de fer s’est installé. La tension est monté d’un cran dans les deux camps. Alors que le public s’interrogeait sur le mobile de la présence des non invités, ces derniers sont passés à l’action.
Grenades lacrymogènes, coups de feu, coups de matraque… sont venus gâcher la manifestation. Triste bilan : quelques blessés et des arrestations. Nul n’ignore, par le temps qui court, que la RDC se trouve à un tournant décisif de son histoire.
Les leaders de «Sauvons le Congo » devraient à coup sûr se prononcer entre autres, sur la question lancinante de l’heure concernant la révision constitutionnelle en prévision de futures élections.
Mais puis que chat échaudé craint l’eau froide, le pouvoir en place a encore la peur au ventre après les déclarations tonitruantes du gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, revenant d’un repos médical en Europe.
Pourtant, la liberté d’expression est garantie par la loi fondamentale. Qui plus est, dans un Etat de droit, tout le monde ne peut partager la même opinion. Recourir aux méthodes policières pour museler l’opposition afin de l’empêcher de s’exprimer, cela n’est ni plus ni moins qu’un retour à la dictature.
Pour les dirigeants de «Sauvons la RDC», la marche vers la conquête de la démocratie est irréversible. Aussi, croient-ils que l’échec de la rencontre d’hier n’est qu’une partie remise.
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