le 09-01-2015
Le Conseil de sécurité de l'ONU le lundi 22 décembre 2014 à New York.Kena Betancur/Getty Images/AFP
Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé jeudi le projet de la République démocratique du Congo (RDC) et de la Monusco concernant les FDLR.
La force de maintien de la paix de l'ONU et l’armée congolaise veulent lancer une offensive pour neutraliser les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda dans les territoires de l'est de la RDC.
De l’aveu même d’un officiel onusien, l’objectif de désarmer les rebelles des FDLR était difficile à atteindre. Sur 1 500 combattants, seuls 300 d’entre eux auraient rendu les armes.
Un constat d’échec pour le Conseil de sécurité à travers la voix de son président, le Chilien Cristian Barros Melet : « Non seulement les FDLR n'ont pas été démobilisées et n'ont pas rendu leurs armes, mais elles ont continué à recruter des combattants. Le Conseil de sécurité a donc pris connaissance de la déclaration du 2 janvier du gouvernement congolais dans laquelle elle stipule que les opérations militaires contre la FDLR sont aujourd’hui inévitables. »
Les opérations militaires auraient même déjà commencé avec le déploiement d’hélicoptères, et des bombardements stratégiques, pour préparer l’attaque contre les FDLR. Des opérations qui seront menées conjointement avec l’armée congolaise.
La Monusco devrait par ailleurs faire intervenir sa brigade d’intervention forte de 3 000 hommes et chargée de la traque des rebelles.
La tâche ne sera pas facile. Les combattants des FDLR vivant au milieu de leur famille, ils sont difficiles à distinguer de la population civile.
Un responsable onusien ne cachait pas que ces opérations militaires pourraient durer des mois pour assurer la sécurité des populations prises en tenaille par les rebelles.
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Marie Bourreau
Le Conseil de sécurité de l'ONU le lundi 22 décembre 2014 à New York.Kena Betancur/Getty Images/AFP
Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé jeudi le projet de la République démocratique du Congo (RDC) et de la Monusco concernant les FDLR.
La force de maintien de la paix de l'ONU et l’armée congolaise veulent lancer une offensive pour neutraliser les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda dans les territoires de l'est de la RDC.
De l’aveu même d’un officiel onusien, l’objectif de désarmer les rebelles des FDLR était difficile à atteindre. Sur 1 500 combattants, seuls 300 d’entre eux auraient rendu les armes.
Un constat d’échec pour le Conseil de sécurité à travers la voix de son président, le Chilien Cristian Barros Melet : « Non seulement les FDLR n'ont pas été démobilisées et n'ont pas rendu leurs armes, mais elles ont continué à recruter des combattants. Le Conseil de sécurité a donc pris connaissance de la déclaration du 2 janvier du gouvernement congolais dans laquelle elle stipule que les opérations militaires contre la FDLR sont aujourd’hui inévitables. »
Les opérations militaires auraient même déjà commencé avec le déploiement d’hélicoptères, et des bombardements stratégiques, pour préparer l’attaque contre les FDLR. Des opérations qui seront menées conjointement avec l’armée congolaise.
La Monusco devrait par ailleurs faire intervenir sa brigade d’intervention forte de 3 000 hommes et chargée de la traque des rebelles.
La tâche ne sera pas facile. Les combattants des FDLR vivant au milieu de leur famille, ils sont difficiles à distinguer de la population civile.
Un responsable onusien ne cachait pas que ces opérations militaires pourraient durer des mois pour assurer la sécurité des populations prises en tenaille par les rebelles.
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Marie Bourreau
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