18 janvier 2015
Les députés de l'opposition ont boycotté la session consacrée à la loi électotale à l'assemblée nationale.
L’assemblée nationale a adopté samedi soir un projet de loi qui lie le double scrutin législatif et présidentiel prévu en 2016 au recensement général de la population censé ouvert cette année.
Le texte de loi électorale adopté à l'Assemblée nationale pourrait entraîner le report des prochaines élections présidentielles initialement prévues en 2016.
Les députés ont voté samedi au cours d’une session qui s’est achevée vers 23h 30 heure locale.
Le texte lie les prochaines élections législatives et présidentielles aux résultats du recensement général qui commence cette année 2015.
La plupart des députés d'opposition n'ont pas pris part au vote, ils disent s'opposer à un "coup d'État constitutionnel" destiné à permettre au président Joseph Kabila de rester plus longtemps au pouvoir.
Le députe d'opposition Juvenal Munubo a déclaré à la BBC que "le peuple est au-dessus de l’Assemblée nationale" car dit-il, "c’est lui qui leur a donné le pouvoir dont ils disposent en tant qu’élus de la nation".
le "Balai citoyen" nous sauvera......
"Les politiciens ne doivent pas prendre le peuple en otage", a-t-il ajouté, appelant les populations à exprimer "de la manière la plus ouverte" et "la plus catégorique", son ras le bol.
Juvenal Munubo a également affirmé qu’en attendant la validation du texte de loi par le sénat et d’éventuelles réactions des populations appelées dit-il, à "revendiquer leur pouvoir, la tournure des évènements ne mène pas la RDC vers la paix.
Les élections locales annoncées pour la fin de l'année 2014 avaient été reportées à 2015 par la commission électorale nationale indépendante (Céni).
En janvier 2014, elle avait annoncé que ces consultations se tiendraient en fin d'année sans toutefois fixer de date précise.
En Novembre 2014, la Ligue nationale pour des élections libres et transparentes (Linelit) a déclaré au cours d’une rencontre à Kinshasa entre les ONG de défense des droits de l’homme et le bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme, que la CENI ne saurait organiser d'élections locales avant 2017.
"Les douze exigences présentées par la Ceni à la représentation nationale n’ont pas été respectées, concernant par exemple le recensement, le financement ou la cartographie du groupement", avait expliqué son président Jérôme Bonso.
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