mardi 12 mai 2015

La énième candidature de Pierre Nkurunziza au Burundi permet à la bande de quarto de tester son dispositif de défense

le dimanche 3 mai 2015
 
 
Envoyé le premier au front, le soldat Pierre Nkurunziza permet à la bande de Yoweri Museveni, de Paul Kagamé, de Pierre Nkurunziza et de « Joseph Kabila » de tester leur machine au Burundi.

Echec ou pas, l’objectif poursuivi est plus de d’apprendre comment fatiguer le peuple par l’usure, comment tester sa résistance et sa ténacité à en découdre, comment gagner du temps qui pourrait se solder par le genre du compromis d’Arusha ou encore de Sun-City, c’est-à-dire dialogue, indécision et compromission. 

Et revoilà la RD-Congo et la région à sa case du départ.

Pour l’histoire, j’entends dire, souvent comme échappatoire, pour expliquer le fait que beaucoup s’intéressent moins aux évènements du Burundi, que ce pays voisin le Burundi n’est pas la RD-Congo, que ce que certains de chez nous désignent sous le nom de constitution serait différente et opposée à la constitution de la RD-Congo. 


Mais les tenants de cette argumentation oublient de considérer la place et le rôle du Burundi dans l’ensemble du dispositif anglo-saxon pour la déstabilisation et la maîtrise de la RD-Congo sous le joug de sa domination. 

Le Burundi avec Pierre Nkurunziza, comme un élément du jeu, facilite le contrôle de la RD-Congo par son positionnement géographique à l’Est de la RD-Congo. 

Et si le Burundi venait de tomber entre les mains de forces pour le changement dans la région, et ce sans l’accord et le soutien préalable du parrain anglo-saxon, cela équivaudrait à dire que ce dernier aurait consenti au départ de Paul Kagamé de la tête du Rwanda. 

Bon, tout est possible. Mais qui le voit venir quand l’administration Obama et l’avènement d’Hillary qui s’annonce restent le plus grand soutien du monstre de Frankenstein installé au Rwanda et dont le rôle est crucial pour la gestion de la RD-Congo.

Jamais dans cette bataille, il n’a été et ne sera question ni de constitution, ni d’élections, ni de démocratie. Mais d’intelligence contre intelligence et de stratégie. Pour desserrer l’étau autour de la RD-Congo, il serait souhaitable d’envisager une autre pédagogie de combat. 


Déjà, le quarto susmentionnée comme leur parrain anglo-saxon opère souvent en meute. 

L’opinion le voit quand les Yankees, dans leur stratégie de conquête, se meuvent en groupe en rassemblant leurs moutons, notamment en regroupant la jeunesse de l’ancienne « bourgeoisie mobutiste »(le Filimbi) en RD-Congo avec les « Y’en a marre » du Sénégal et une partie de la jeunesse du Burkina Faso. 

N’est-ce pas qu’il y association entre le quarto ? 

Alors la question se pose et s’impose avec insistance. Faut-il abandonner les burundais seuls dans leur lutte contre le quarto ? 

Ne faudrait-il leur apporter un concours, à cette masse du Burundi ? De quelle nature ? Qui serait prêt à y participer ? Comment et à quel prix ? C’est aussi une façon de concevoir et de faire la politique autrement.

Africanisons notre lutte….

Likambo ya mabele Likambo ya makila

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Mufoncol Tshiyoyo
Le Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
004745007236

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