I. Ses origines:
Joseph Kabila, de son vrai nom Hyppolite Kanambe Kazemberembe, est né le 4 Juin 1971, d’un père rwandais nommé Christopher KANAMBE et d’une mère rwandaise Marcelline MUKAMBUKUJE.
Son père fut un opposant à l’ancien président rwandaisJuvénal Habyarimana. Il rencontra Laurent Désiré KABILA, opposant de l’ancien président zaïrois Mobutu, dans les mouvements de résistance basés dans les montagnes à la frontière rwando-zaïroise, d’où ils se sont battus contre leurs ennemis communs:MOBUTU et HABYARIMANA.
Après la mort de son ami Christopher Kanambe en 1977, Laurent Désiré Kabila est marié (selon les coutumes traditionnelles) à la veuve de Christopher Kanambe,Marcelline et adopte ses deux jeunes enfants jumeaux, une fille et un garçon: Jenny KANAMBE et Hyppolite KANAMBE.
II. Un jeune négligé:
LD Kabila, qui avait plusieurs femmes (dont plus de 13 -) quand il entra dans la clandestinité et dont il a eu un certain nombre d’enfants (plus de 25), n’avait pas le temps de prendre soin d’Hypollite Kanambe et sa soeur Jenny.
Comme il n’a pas été en mesure de terminer ses études au-delà du niveau secondaire, le jeune Hyppolite Kanambe a été contraint de faire plusieurs emplois, parmi lesquels “taximan, barman, mécanicien, vendeur à la sauvette…” dans les villes tanzaniennes de Dar es – Salaam et Kigoma.
En Effet, son «père adoptif» (entendre «beau-père»), LD Kabila, vivait avec toute sa famille en exil en Tanzanie pendant l’enfance et l’adolescence d’Hyppolite.
Kabila a passé plus de son temps en exil dans le trafic de l’or et du diamant plutôt que la lutte contre le régime de Mobutu; qui, souvent, l’a amené à traverser les forêts et les montagnes de la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda, pour exercer son entreprise frauduleuse.
III. Retour au pays natal
En 1995, Hyppolite Kanambe décide de revenir à sa patrie le Rwanda, où il est accueilli par son oncle James Kabarebe, le colonel et chef des services de renseignement de l’Armée patriotique rwandaise (APR), qui l’accueille dans sa propre maison.
Dans un premier temps, Kabarebe trouve pour son neveu un emploi comme «chauffeur” d’un camion de livraison et transport de marchandises à Kigali, avant de l’employer comme son chauffeur privé.
En 1996, lorsque les Américains lancent leur opération militaire pour préparer l’invasion du Zaïre, Paul Kagame nomme le colonel James Kabarebe en tant que chef des opérations militaires et responsable du “Fichier Zaïre».
Il supervise le recrutement et la formation des nouvelles recrues de la base militaire. C’est ainsi qu’ il insère son neveu Hyppolite Kanambe au programme de formation, afin de l’incorporer, à un stade ultérieur, à l’opération de l’invasion du Zaïre qui est amorcée.
Hippolyte Kanambe a servi dans l’armée rwandaise en 1995. Plusieurs témoins ont également insisté sur le fait incontestable que alias Hippolyte Kanambe «Joseph Kabila» parle couramment kinyarwanda, la langue vernaculaire du Rwanda.
IV. Assassinat de Laurent-Désiré Kabila:
Ces zones sombres sur la mort de Laurent Désiré Kabila que personne ne veut éclairer, ont déjà versé beaucoup d’encre sans que le mystère qui les entoure ne soit dévoilé.
Loin de nous l’idée de fournir ici les causes cachées et l’identité définitive des véritables auteurs de cette tragédie qui fait désormais de la politique congolaise une saga.
Cependant, tout en découvrant quelques circonstances qui ont précédées et suivies la tragédie de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, jusqu’à l’ascension de Joseph Kabila au sommet de l’État, nous ne pouvons qu’être inquiétés par la concordance, la cohérence et la convergence de ces faits qui le placent au centre de la suspicion.
*Examinons donc les principaux éléments qui ont été fixés avant la tragédie proprement dite:
-ACTE I: Kinshasa, Octobre 2000: arrestation de Mme SIFA Mahanya
Mme SIFA Mahanya, présenté à tort comme étant la mère biologique de Joseph Kabila, est congolaise, et ce est l’une des nombreuses «épouses» déclarées ou connues de LD Kabila avec qui elle a eu 6 enfants nommés: Joséphine, Cécile, Masengo, Gloria, Kiki etMaguy.
Mme Sifa vivait avec son mari dans le Palais de Marbre, la résidence officielle du chef de l’Etat quand à la fin d’Octobre de l’année 2000, Laurent Désiré Kabila a un inconfort sévère après un repas.
Les examens médicaux pratiqués immédiatement diagnostiquèrent un empoisonnement.
Les enquêtes menées par le personnel de la sécurité présidentielle soulevèrent un faisceau d’indices sérieux qui convergèrent vers Mme SIFA, qui sera accusée de tentative d’assassinat de son mari et est immédiatement arrêté sur ordre de LD Kabila, et emprisonnée à la prison de Makala dans le pavillon N . 10.
-ACTE II: Kinshasa, le 11 Janvier 2001: l’exfiltration de Mme Sifa du centre pénitentiaire
Derrière le dos de LD Kabila, Joseph Kabila organise l’exfiltration de la prisonnière de sa cellule, avec la complicité du directeur de la prison, M. Kelly DIDO KITUNGUA.
Mme Sifa Mahanya est immédiatement transféré secrètement à Lubumbashi où elle est logée dans un endroit tenu secret.
-ACTE III: Lubumbashi, le 12 Janvier 2001: LD Kabila est conseillé d’annuler son voyage au Cameroun
Le lendemain de l’exfiltration de Mme Sifa Mahanya, Joseph Kabila contacte son «père» qui s’apprêtait à voler vers Cameroun pour participer au Sommet mondial de langue française.
Joseph conseille Laurent Désiré Kabila de ne pas aller au Cameroun sur base de renseignements fiables en sa possession, des renseignements faisant thèse d’un complot contre le président de la RDC.
Laurent Désiré Kabila qui se confie profondément à son «fils» annule son voyage au Cameroun.
De Lubumbashi, où il était, le chef de l’Etat revient directement à Kinshasa.
-Acte IV: Kinshasa, le 15 Janvier 2001: Joseph Kabila ordonne le désarmement de la garnison de Kinshasa, puis il quitte la hâte à Lubumbashi.
Le jour avant le drame, sur l’ordre de Joseph Kabila, tous les militaires FAC de la garnison de Kinshasa sont désarmés sans aucune explication. Bien plus, le colonel Eddy Kapend reçoit des ordres stricts de Joseph Kabila de procéder à l’arrestation du chef du renseignement extérieur de l'(ANR / DE), M. Ismaël Tutwemoto.
C'est M. Leta Mangasa, le général en chef de l’ANR chef Administrateur général qui exécute cette arrestation.
Après avoir pris toutes ces mesures apparemment «inexplicables», Joseph Kabila s’envole rapidement et discrètement à Lubumbashi d’où il fait un voyage mystérieux en dehors du pays.
-Acte V: Kinshasa, le 16 Janvier 2001: Laurent Désiré Kabila est tué
Au milieu de la journée, des coups de feu se font entendre au palais des marbres, la résidence présidentielle. Laurent Désiré Kabila est grièvement blessé à la tête, meurt peu de temps après, avant même d’être chargé sur l’hélicoptère qui le transporte à l’hôpital privé Ngaliema.
C’est à la nuit tombée que Joseph Kabila donne l’ordre d’ouvrir l’aéroport de N’Djili fermé depuis l’annonce de la tentative de coup d’Etat, spécialement pour lui, pour permettre l’atterrissage de son avion en provenance de Lubumbashi.
Ce comportement de Joseph Kabila semble à tout le moins étrange.
Comment se fait qu’un “fils”, qui suit minutieusement la sécurité de son “père” jusqu’à la veille, et qui conseille l’annulation de son voyage au Cameroun, car un danger mortel imminent se projetterait, et curieusement à l’annonce de l’attaque sur son «père», ce «fils” soit resté cloîtré à Lubumbashi, à seulement 2 heures de vol de Kinshasa, et rejoint la capitale qu’à la fin de la journée, plusieurs heures après la mort de son père?
Où était-il passé la journée?
Qu’est-ce qu’il faisait pendant tout ce temps?
D’où provenait-il vraiment?
Lubumbashi n’était-il pas une diversion?
Autant de questions sur les causes sous-jacentes de la mort de Laurent Désiré Kabilaauraient dû être examinées.
Cependant, nous avons travaillé pendant des années pour connaitre la vérité, et aujourd’hui, de nombreux témoignages enregistrés sont examinés.
Les témoignages formels du personnel médical congolais qui avait reçu le corps Laurent Désiré Kabila à l’atterrissage de l’hélicoptère confirment fortement que le président congolais était bien mort avant son arrivée à l’hôpital privé.
Cependant, Joseph Kabila, qui avait pris le contrôle des opérations autour de “son père”, a ordonné le transfert du corps de Laurent Désiré Kabila à Harare au Zimbabwe.
Il multiplie ensuite des communiqués trompeurs adressés au peuple congolais pour le persuader que son président était ainsi vivant.
Dominique Sakombi sait beaucoup à ce sujet, puisque celui qui informait à la télévision nationale la supercherie.
Au contraire Louis Michel qui à l’époque était ministre des affaires étrangères belges sera le premier a annoncer la mort de LD Kabila le 16 février vers 11h00 “T.U”: comment un ministre des affaires étrangères belges, se trouvant à Bruxelles, est au courant de la mort du président d’un pays qui se trouve a 8000 km de distance, et annonce sa mort avant tout le monde, alors que les organes officielles de ce pays démentent la nouvelle?
Pourquoi cette mascarade et ces mouvements macabres autour de la dépouille mortelle d’un président de la République? Un autre mystère!
Mais le dossier détaillé de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila fera l’objet d’une autre instruction.
*LOI VI: Kinshasa: Au cours des funérailles, Sifa Mahanya est présenté au public comme «veuve éplorée», puis comme «mère biologique» de Joseph Kabila!
Pendant les funérailles de Laurent Désiré Kabila à partir de Harare et jusqu’au 23 Janvier 2001, avec l’enterrement à Kinshasa, Mme Sifa Mahanya, la prisonnière exfiltrée de sa cellule cinq jours avant l’assassinat de M’zee, cachée à Lubumbashi jusqu’ici, sort de sa cachette et est propulsée sur la scène national.
Elle est soudainement présentée à la presse nationale et internationale comme «la veuve éplorée» du président défunt, et la “mère” biologique de Joseph Kabila qui vient de prendre la place de son “père” dans des conditions que nous connaissons.
Cependant, dans sa vie, pendant toute la guerre et pendant son mandat à la tête du pays, Laurent Désiré Kabila n’a jamais montré officiellement la «première dame» au peuple congolais.
En d’autres termes: son épouse officielle parmi sa douzaine de femmes, et celle qui a été présentée comme «la veuve éplorée” a été exfiltrée de la prison où elle a été détenue pour tentative d’assassinat sur son mari par empoisonnement.
Et l’auteur de cet exfiltration est celui-là même qui a pris le siège de la victime, et dont Mme Sifa donne pour la première fois, le témoignage honorable d’être «sa mère biologique”.
L’élaboration de ce scénario du début à la fin, contient des erreurs vulgaires qui appellent à tous les Congolais de se questionner à propos de cette tragédie que la République démocratique du Congo traverse.
Que Dieu bénisse le Congo et le peuple de l’Afrique
___________
M. Brown Chibale Kapika
Président de Adedo Zamucano
Secrétaire général et à l’organisation civile Droits de l’Homme (www.chroint.org)
AbidjanTV.net
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire