vendredi 31 juillet 2015

Tension à Kinshasa : «KABILA» se replie dans son bunker au Katanga

29/07/2015

 

"Joseph KAbila" - Président sortant de RDC

Le président des Etats-Unis d’Amérique semble décidé à faire du dossier «Kabila» une affaire d’honneur pour son dernier mandat à la Maison Blanche. 


Et il a choisi d’augmenter la pression sur le «Tutsi-power» en RDC en vue de l’obliger à lâcher «Joseph Kabila» faute de quoi, il coulera avec lui. 

En effet, dans la nuit de mercredi 22 au jeudi 23 juillet dernier, les principaux membres du Tutsi-power se sont donnés rendez-vous dans la résidence d’Azarias Ruberwa à la Gombe au bord du fleuve. 

Une résidence gardée par les troupes rwandaises armées jusqu’aux dents. 

Hyppolite Kanambe et sa sœur Janet Kanambe, Kazadi Nyembwe, Bizimana Karamueto, Moïse Nyarugabo et le Général tutsi-rwandais Mulubakat de la Demiap avaient tous pris part à cette messe noire. 

L’unique point à l’ordre du jour fut la communication de Moïse Nyarugabo qui devait transmettre le message qu’il avait reçu des officiels américains de la part du président Barack Obama ; et destiné aux membres du lobby tutsi rwandais qui dirige aujourd’hui la RD-Congo. 

Ce message comportait deux points principaux :
  • · Si les Tutsi-rwandais qui dirigent aujourd’hui la RD-Congo veulent se maintenir au pouvoir encore longtemps (avec le soutien des Etats-Unis), ils doivent décider clairement et immédiatement d’abandonner tout schéma de maintien au pouvoir de «Joseph Kabila» au-delà de 2016. 
Autrement, ils couleront tous avec lui et perdront la RD-Congo. Car pour les Etats-Unis, «Kabila» doit absolument partir!
  • · Par conséquent, les Etats-Unis conseillent vivement aux Tutsi-rwandais au pouvoir en RDC de chercher rapidement un candidat en remplacement de « Kabila » ; mais il faut que ce candidat soit acceptable par le peuple congolais (surtout par sa jeunesse) qui est devenue de plus en plus hostile voir allergique aux Rwandais à la tête des institutions en RDC !
Après avoir délivré ce message des Américains, Moïse Nyarugabo s’est adressé directement à Azarias Ruberwa et lui a demandé de renoncer à sa prétention de remplacer «Joseph Kabila» car, expliqua-t-il, « vous n’avez aucune chance d’être accepté par les Congolais à cause de votre morphologie très marquée, et surtout à cause de vos origines rwandaises très bien connues des Congolais depuis votre passage au campus universitaire où ils vous ont connu comme président du cercle des étudiants rwandais. Votre candidature risque donc d’apporter de l’eau au moulin d’Honoré Ngbanda dont le discours anti-tutsi gagne de plus en plus les milieux populaires congolais.Mêmes les occidentaux commencent à en tenir compte pour préserver leurs propres intérêts en RDC».

Pour terminer son message, Nyarugabo a adressé une sérieuse mise en gardeaux membres duTutsi-power en ces termes: «Mes frères, prenez tout ce que je viens de vous communiquer très au sérieux, car nous sommes tous en danger.
C’est pourquoi je vous propose de faire un effort et d’accepter la candidature de Vital Kamerhe. Je suis persuadé qu’il nous fera un bon job et pour preuve : il a réussi à nous recruter le sommetmêmede l’UDPS, ce qui a conduit à l’atomisation de ce parti aujourd’hui, et nous a permis d’écarter une grande menace de la pression de la rue à Kinshasa. Il a aussi réussi à noyauter plus de 60% de l’opposition congolaise ; et il est mieux accepté que la plus part des Rwandais dans la ville de Kinshasa parce qu’il a infiltré la société congolaise depuis son enfance.Je pense qu’il réunit les critères qu’exigent les Américains pour soutenir notre candidat en remplacement du raïs. Bien plus, il est le seul parmi nous qui soit capable de s’occuper d’Honoré Ngbanda et de l’APARECO si nous le dotons des moyens financiers conséquents, car il a beaucoup de pions influents au sein de la diaspora congolaise au Canada, aux Etats-Unis et en Europe.»

A peine avait-il fini sa plaidoirie en faveur de Kamerhe que Janet «Kabila» tonna pour rejeter violemment cette candidature de Kamerhe dont elle se méfie comme d’un serpent: 


«Pas question de Kamerhe ! Il est malhonnête et il va nous faire un enfant dans le dos ! Il va se venger contre nous dès qu’il aura l’imperium en mains!» 

Pour Janet Kanambe, c’est son frère Kanambe au pouvoir ou le chaos ! Pas question que quelqu’un d’autre l’y remplace, fut-il rwandais d’origine.

Devant l’intervention violente de sa sœur, «Joseph Kabila» préféra changer de sujet et porter le débat sur un autre registre, celui de la discrétion ou mieux, des fuites du secret des débats des réunions supposées pourtant « top-secrètes ». 


Aux membres du Tutsi-power présents «Kabila» a posé la question de savoir si tous les sujets extrêmement délicats et vitaux qu’ils étaient en train de traiter ne se retrouveraient pas le lendemain sur le site de l’APARECO. 

A ce sujet, il leur a rappelé le dernier cas de la «mission top secrète» de John Kukulu aux Etats-Unis : «nos alliés aux Etats-Unis m’ont exprimé leur profond mécontentement suite à notre manque de discrétion autour de cette mission qui devait être tenue secrète. 

Sa fuite les a exposés à la curiosité des Congressmen américains», a-t-il conclu. Mais à la vue de l’atmosphère morose qui s’était installée dans la salle, «Joseph Kabila » a voulu apporter une note d’espoir en annonçant à ses frères qu’il avait réussi à recruter 2 cadres de l’APARECO, tandis que Kazadi Nyembwe se battait toujours pour tenter d’entrer en contact avec « le 3ecadre de l’APARECO qui connait bien nos secrets et qui est le plus redoutable, et donc plus précieux pour Ngbanda». 

Mais Kazadi lui a promis que ce contact pourra avoir lieu très prochainement. Une promesse en l’air pour justifier l’argent perçu.

Après ce double rejet de sa proposition par «Joseph Kabila» et sa sœur Janet, Moïse Nyarugabo s’est levé, très furieux, et a claqué la porte après avoir lancé ces propos pour le moins prémonitoires : «Soyons donc prêts à assumer nos pleines responsabilités face à tout ce qui nous arrivera demain. N’oublions pas que les Congolais sont très imprévisibles ! » 


Il fut suivi de « Joseph Kabila » et sa sœur qui ont quitté les lieux immédiatement après lui, et à la hâte !

La colère et le désespoir de Moïse Nyarugabo devant l’entêtement stupide et aveugle des enfants d’Adrien Kanambe s’explique (mais ne se justifie pas !) par le fait qu’il est conscient de la détermination de l’administration Obama qui intègre le dossier «Kabila» dans le paramètre de la rivalité interne qui oppose le clan Clinton au clan Obama dans la gestion du dossier des Grands Lacs Africains. 


Selon les confidences reçues, au-delà du message apporté par Nyarugabo aux Tutsis qui occupent la RD-Congo, l’envoyé spécial d’Obama a eu des propos on ne peut plus durs que ceux de l’envoyé spécial de Clinton, l’ambassadeur Bill Richardson à Mobutu un certain 29 avril 1997 au Camp Tshatshi. 

L’envoyé spécial de Clinton avait prévenu Mobutu que s’il ne quittait pas le pouvoir, son cadavre serait trainé dans les rues de Kinshasa. Mais celui d’Obama a ajouté, en prévenant «Kabila», que les chiens de Kinshasa s’occuperaient de son cadavre! 

Et le profil politique de l’envoyé spécial d’Obama rappelle à s’y méprendre celui d’un certain ambassadeur Simpson, le «tombeur de Mobutu», au point que certains observateurs avisés l’ont affublé du pseudonyme de … «Simpson junior»!

«Kabila» fuit la brusque montée de tension à Kinshasa et se replie dans son bunker à Kimbembe dans le Katanga

Le lendemain de la réunion du lobby tutsi qui s’est terminée en queue de poisson chez Ruberwa, la tension est montée en flèche autour de «Joseph Kabila» : le matin du vendredi 24 juillet, on a trouvé à Kingakati les corps de 12 gardes républicaines décapités et tous amputés de leurs bras droits qui ont été emportés. 


Selon les rapports des services, cette attaque a été attribuée aux Enyele qui, selon eux, ont repris du service sous la conduite d’Honoré Ngbanda. 

Dans un rapport de service adressé à « Kabila » durant la même journée et intitulé en rouge « Ngbanda passe à l’offensive, il serait déjà dans la ville », André Alain Atundu soutient la thèse des services qui imputent l’attaque des 12 militaires rwandais aux Enyele sous les ordres du président de l’APARECO. 

Il a mis en garde « Kabila » sur le dernier message d’Honoré Ngbanda appelant le peuple congolais à organiser une force de résistance populaire. 

Dans la même journée, le Général Yav de la DEMIAP a prévenu «Kabila» que Ruberwa était en colère suite à la réunion qui s’est tenue chez lui la veille, et serait en train de préparer un coup d’état pour la nuit de samedi 25 juillet avec pour objectif de l’éliminer, car il est devenu un danger pour les intérêts de tous les Tutsis en RD-Congo. 

C’en a été trop pour une seule journée, a estimé Kanambe qui, sous prétexte d’aller inaugurer les nouveaux bâtiments, ce qui n’était pas prévu au programme, prit précipitamment son avion pour Lubumbashi, et dès son arrivée à l’aéroport, il se précipita à Kimbembe dans son bunker.  
Un nouveau combat plus subtile et plus dangereux pour les patriotes congolais !

Dans toute cette saga des Clinton, Obama, Kagame, Kaguta, Kanambe, Ruberwa, Nyarugabo et consorts, nous invitons le peuple congolais, et particulièrement les patriotes congolais, à ne se concentrer que sur une vérité immuable:personne parmi ceux qui s’agitent ne s’intéresse aux véritables intérêts du peuple congolais et du Congo!


Que ce soit le clan Obama comme le clan Clinton, tous sont d’accord sur le fond de la problématique:les Tutsis rwandais et ougandais doivent continuer à occuper et à exploiter la RD-Congo pour le compte des multinationales occidentales. 

Leur divergence réside au niveau du choix des hommes : le clan Obama exige que les Tutsis rwandais trouvent parmi eux un nouveau cheval de Troie ou, à défaut, une très bonne marionnette congolaise qu’ils pourront manipuler à gré, car le maillon «Kabila» est devenu gênant et nuisible pour leurs intérêts ; tandis que le clan Clinton pense qu’on peut encore continuer avec « Joseph Kabila!

Dans ce débat américano-américain, ni le peuple congolais, ni la République Démocratique du Congo ne sont au centre des préoccupations des responsables politiques. 


Voilà pourquoi nous estimons que cette phase de notre combat est subtile et plus dangereuse que les précédentes ! 

Car la classe politique congolaise, corruptible à gré et par surcroit victime du syndrome atavique de Larbin, constitue une proie idéale pour les multinationales et les lobbies politiques occidentaux. 

Car cette classe politique congolaise risque de se jeter elle-même dans le filet ainsi tendu, pour jouer le jeu des puissances occidentales et faciliter le prolongement de l’occupation de la RDC, sans «Kabila», mais sous la nouvelle imposture d’un nouveau Cheval de Troie rwandais qui renforcera tout le système d’occupation en place.

Pour échapper à ce piège, il n’y a qu’une voie :mobiliser notre nation en vue d’une révolution populaire du peuple congolais tout entier, afin de le conduire à bouter dehors tout le système d’occupation au sein des institutions politiques, de l’Armée, de la Police, des Entreprises et de toutes les couches sociales de la vie nationale congolaise. 


C’est à ce prix seulement que nous protégerons notre pays et lui éviterons le complot international qui vise à sa balkanisation, et à sa disparition de la carte de l’Afrique comme le fut la Yougoslavie en Europe.

Le problème n’est pas seulement de chasser l’imposteur Hyppolite Kanambe du Congo, mais de déraciner TOUT LE SYSTEME D’OCCUPATION mis en place en RD-Congo par le lobby politico-militaire tutsi !

Et dans cette étape fatidique du combat, la Résistance congolaise de la diaspora reste l’épine dorsale de la grosse machine de la mobilisation des Congolais. 


L’heure n’est plus à la distraction dans laquelle veulent nous entrainer les taupes et les «chiens de Pavlov» au service des occupants rwandais, et qui polluent les réseaux sociaux avec des âneries, des injures et des débats de bas étages pour brouiller le message de notre combat !

Concentrons-nous sur la mobilisation des Congolais. L’ennemi Tutsi-rwandais est en débandade. Ne relâchons pas l’étau ! 

La victoire est déjà visible au bout du tunnel.

Paris,le 27 Juillet 2015
Candide OKEKE

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