Georges Rutaganda, sur une image d'archive de 1995.
AFP/ALEXANDER JOE
Georges Rutaganda, 52 ans, était l'un des plus hauts responsables des miliciens Interahamwe, et l'un des principaux actionnaires aussi de la tristement célèbre Radio télévision des Mille Collines. D'abord ingénieur agronome, puis homme d'affaires spécialisé dans l'importation de nourriture et de boissons au Rwanda, Georges Rutaganda aurait pu en rester là. Sauf qu'il a décidé de se lancer en politique. En 1991, à 33 ans, il adhère au parti présidentiel, et devient le deuxième vice-président des Interahamwe, l'aile jeune du parti, ces mêmes miliciens Hutus qui ont été les principaux acteurs du génocide de 1994 qui a fait quelque 800 000 morts selon les Nations unies.
Il devient aussi actionnaire de la Radio télévision libre des Mille Collines (RTLM) qui pendant des mois a diffusé des messages de haine contre la minorité Tutsi et lancé des appels au meurtre avant et pendant le génocide. Rattrapé en 1995 en Zambie où il avait fui, Georges Rutaganda a été condamné par le TPIR à la prison à vie pour génocide et crimes contre l'humanité.
Il a été reconnu coupable d'avoir lui même participé à des attaques, d'avoir notamment fait assassiner des femmes, des enfants, et des hommes réfugiés à l'Ecole Technique Officielle de Kigali, aux premiers jours du génocide. Depuis juin 2009, il purgeait sa peine au Bénin en vertu d'un accord avec le TPIR.
Il devient aussi actionnaire de la Radio télévision libre des Mille Collines (RTLM) qui pendant des mois a diffusé des messages de haine contre la minorité Tutsi et lancé des appels au meurtre avant et pendant le génocide. Rattrapé en 1995 en Zambie où il avait fui, Georges Rutaganda a été condamné par le TPIR à la prison à vie pour génocide et crimes contre l'humanité.
Il a été reconnu coupable d'avoir lui même participé à des attaques, d'avoir notamment fait assassiner des femmes, des enfants, et des hommes réfugiés à l'Ecole Technique Officielle de Kigali, aux premiers jours du génocide. Depuis juin 2009, il purgeait sa peine au Bénin en vertu d'un accord avec le TPIR.
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