Les intérêts de l’Etat sont, une fois de plus, au centre des enjeux importants dans le Kivu. La société minière du Kivu, Somikivu, fait l’objet d’une tentative de spoliation de la part de la société. Krall Metal Congo, qui tente de récupérer des gisements dans la concession de Somikivu, ne désarme pas.
Le chargé de mission de Somikivu, joint au téléphone, accuse cette société «d’occuper illégalement les gisements de Lueshe dans le territoire de Rutshuru». Dans un message, l’autorité provinciale a instruit l’administrateur du territoire de Rutshuru à installer Krall Metal Congo dans la concession appartenant à Somikivu. Et pourtant, le gouvernement central s’est clairement prononcé quant à ce depuis le mois de mars 2010. Pour Olivier Muhima, il n’est pas question de laisser cette société opérer sur les concessions de Somikivu qui regorge d’un important potentiel en niobium, un minerai rare qui peut apporter des ressources financières au Trésor public.
Quant à la ministre du Portefeuille, dans une correspondance adressée à son collègue des Mines, Jeannine Mabunda a écrit : «Le conflit Krall Metal Congo et Somikivu a déjà été tranché définitivement et que les lois et règlements de la RDC doivent être respectés par tous». Mais, à observer l’obstination tendant à installer Krall Metal Congo sur la concession de Somikivu, il apparaît clairement qu’il existerait une volonté de faire main basse sur le niobium au détriment du Trésor public.
Au niveau du ministère des Mines, «le conflit Krall Metal Congo sarl -Somikivu sarl a été déjà tranché définitivement par l’application de l’article 337 du Code minier», note le ministre Martin Kabwelulu. Plus clair, le ministre des Mines insiste sur le fait que : «les avis cadastraux émis en son temps par le Cadastre minier et sur lesquels s’appuie Krall Metal Congo pour réclamer des notes de débits sont dépourvus de base juridique et ne peuvent en conséquence donner lieu à des droits miniers, car la convention conclue par cette société et la République démocratique du Congo en 1999 est aujourd’hui caduque par l’effet de l’article 337». Et le ministre Kabwelulu de trancher : «S’agissant du périmètre minier de Lueshe, il y a lieu de noter qu’il est couvert par un permis de recherche délivré à la société Somikivu sarl qui a accompli les formalités prescrites à l’article 337 du Code minier».
Somikivu est détenu à 70% par le gouvernement allemand, 20% par la RDC et 10% par Sominki. Déjà des partenaires s’intéressent à cette société mixte. Des opérateurs russes ont acquis des parts stratégiques de Sominki, entrevoyant la possibilité d’accroitre leur participation dans l’avenir. Le gouvernement allemand en ce qui le concerne se propose, selon des sources, à transférer ses parts à la RDC.
Le chargé de mission de Somikivu, joint au téléphone, accuse cette société «d’occuper illégalement les gisements de Lueshe dans le territoire de Rutshuru». Dans un message, l’autorité provinciale a instruit l’administrateur du territoire de Rutshuru à installer Krall Metal Congo dans la concession appartenant à Somikivu. Et pourtant, le gouvernement central s’est clairement prononcé quant à ce depuis le mois de mars 2010. Pour Olivier Muhima, il n’est pas question de laisser cette société opérer sur les concessions de Somikivu qui regorge d’un important potentiel en niobium, un minerai rare qui peut apporter des ressources financières au Trésor public.
Quant à la ministre du Portefeuille, dans une correspondance adressée à son collègue des Mines, Jeannine Mabunda a écrit : «Le conflit Krall Metal Congo et Somikivu a déjà été tranché définitivement et que les lois et règlements de la RDC doivent être respectés par tous». Mais, à observer l’obstination tendant à installer Krall Metal Congo sur la concession de Somikivu, il apparaît clairement qu’il existerait une volonté de faire main basse sur le niobium au détriment du Trésor public.
Au niveau du ministère des Mines, «le conflit Krall Metal Congo sarl -Somikivu sarl a été déjà tranché définitivement par l’application de l’article 337 du Code minier», note le ministre Martin Kabwelulu. Plus clair, le ministre des Mines insiste sur le fait que : «les avis cadastraux émis en son temps par le Cadastre minier et sur lesquels s’appuie Krall Metal Congo pour réclamer des notes de débits sont dépourvus de base juridique et ne peuvent en conséquence donner lieu à des droits miniers, car la convention conclue par cette société et la République démocratique du Congo en 1999 est aujourd’hui caduque par l’effet de l’article 337». Et le ministre Kabwelulu de trancher : «S’agissant du périmètre minier de Lueshe, il y a lieu de noter qu’il est couvert par un permis de recherche délivré à la société Somikivu sarl qui a accompli les formalités prescrites à l’article 337 du Code minier».
Somikivu est détenu à 70% par le gouvernement allemand, 20% par la RDC et 10% par Sominki. Déjà des partenaires s’intéressent à cette société mixte. Des opérateurs russes ont acquis des parts stratégiques de Sominki, entrevoyant la possibilité d’accroitre leur participation dans l’avenir. Le gouvernement allemand en ce qui le concerne se propose, selon des sources, à transférer ses parts à la RDC.
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