Dès 14 heures (heure locale), et pour la première fois, des centaines de jeunes ont tenté de gagner l’avenue principale de la capitale. Ils ont immédiatement été bloqués par des centaines de policiers. Mais pendant une trentaine de minutes, leurs slogans demandant le départ de Ben Ali ont résonné dans la rue. Un fait inédit à Tunis et un symbole fort. Finalement, ils ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes.
Mais dans le reste du pays non plus, les annonces du pouvoir n’ont pas permis de calmer la contestation. A Douz dans le sud, à Sfax, Hammamet, Bizerte ou encore à Thala des manifestations se sont transformées en affrontements avec la police, faisant entre trois et cinq morts, selon les sources.
Retrouvez L'invité Afrique de Christophe Boisbouvier : Vincent Gesser, chercheur français au CNRS qui a vécu 4 ans en Tunisie.
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