Un bureau de vote à Bangui lors de la présidentielle du 23 janvier 2011.
AFP
En Centrafrique, huit membres de la Commission électorale indépendante (CEI) ont démissionné le 27 janvier. Parmi eux, des représentants de trois candidats à la présidentielle. Les représentants de Martin Ziguélé, Jean-Jacques Demafouth et Emile Gros-Raymond Nakombo ont annoncé leur décision dans un courrier au président contesté de la CEI, le pasteur Joseph Binguimalé. Le président sortant, François Bozizé et son parti KNK, sont donnés favoris du scrutin présidentiel et législatif du 23 janvier 2011.
Dans son courrier, l'opposition proteste également contre le bourrage d’urnes parallèles et la disparition de registres d’émargement. Au total, huit délégués à la coordination de la commission électorale ont démissionné dont le vice-président de la CEI, Gabriel Jean Edouard Koyambounou. Les représentants des candidats de l’opposition ne participent pas non plus au traitement des procès-verbaux au siège de la CEI.
Mardi, lorsque l’opposition avait dévoilé mardi son intention de contester les résultats, le parti au pouvoir avait immédiatement relégué ces protestations au rayon de cris d’orfraie, émanant de candidats « impopulaires et de mauvaise foi ».
Cette fois-ci l’entourage de François Bozizé, a dit à RFI que « la majorité présidentielle préférait prendre le temps de la réflexion pour évaluer l’impact de la démission collective sur le processus électoral ».




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