Le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées, Le Caire, le 4 février 2011.
Reuters/Goran Tomasevic/Files
En Egypte, le Parlement est dissout et la Constitution suspendue. Réuni pour la première fois, ce dimanche 13 février 2011, depuis la demission vendredi d'Hosni Moubarak, le Conseil suprême des forces armées a dissout l'institution et décidé la formation d’un comité chargé d’amender la Constitution. Les militaires annoncent qu’ils resteront au pouvoir pour une durée de six mois ou jusqu’aux prochaines élections législatives.
Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
L’Egypte est dorénavant, et pour une période transitoire de six mois, dirigée par un militaire : le maréchal Tantaoui en sa qualité de chef du Conseil suprême des forces armées. La première mesure adoptée par le commandant en chef est la suspension de la Constitution. Le Conseil suprême va former un comité chargé d’amender la Constitution. Les amendements seront approuvés par un référendum qui sera organisé à la demande du commandant en chef. Le Conseil suprême a aussi dissout le Parlement et le Sénat décriés par les révolutionnaires et toutes les forces d’opposition.
Des élections présidentielle et législatives seront organisées durant la période transitoire. Pour faire face au vide législatif de cette période, les militaires ont décidé que leur Conseil suprême disposera du pouvoir d’adopter des décrets de lois. Quant aux affaires courantes, elles seront expédiées pour la durée de la période transitoire par le cabinet présidé par le général Ahmad Chafiq. Le Conseil suprême s’était engagé précédemment à conduire une transition pacifique vers un pouvoir civil et démocratique.
Des élections présidentielle et législatives seront organisées durant la période transitoire. Pour faire face au vide législatif de cette période, les militaires ont décidé que leur Conseil suprême disposera du pouvoir d’adopter des décrets de lois. Quant aux affaires courantes, elles seront expédiées pour la durée de la période transitoire par le cabinet présidé par le général Ahmad Chafiq. Le Conseil suprême s’était engagé précédemment à conduire une transition pacifique vers un pouvoir civil et démocratique.
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