lundi 14 février 2011

RDC : Un commando de «Joseph KABILA» envoyé pour tuer le Cardinal Monsengwo a été piégé !

image Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya - Lors d'une messe au stade de Kinshasa.

Dans le précédent article de L’œil du Patriote daté du 11 Février 2011, nous avons relaté à nos lecteurs les raisons qui ont poussé l’Archevêché de Kinshasa à sanctionner l’Abbé Yves Koko qui (d’après son propre aveu) après avoir été recruté par « Joseph Kabila » s’est vu obligé de braver les consignes de neutralité donné par sa hiérarchie en prononçant le 17 Janvier dernier une homélie aux allures  de propagande kabiliste. Nous reproduisons  donc ci-dessous le communiqué de l’archidiocèse de Kinshasa annonçant sa suspension pour une durée de 6 mois. L’affaire aurait pu s’arrêter à ce stade, mais c’était sans compter les élans criminels de « Joseph Kabila ». 
Une source fidèle, très proche de l’imposteur rwandais nous a contacté, quelques jours à peine après cet incident, pour nous alerter en ces termes: « Il y a du rififi ici  autour du président Kabila ! Un gros scandale est en passe d’exploser sur nos têtes ! ».
L’homme nous paraissait bizarrement très excité, contrairement à son tempérament plutôt pondéré. C’est son récit qui nous fera comprendre la raison fondée de son excitation. En effet, notre correspondant qui n’a pas été très bavard s’est contenté de nous communiquer que «JOKA (lisez « Joseph Kabila ») est dans tous ses états parce que le commando  qu’il a envoyé pour liquider le Cardinal Laurent Monsengwo est tombé dans le traquenard des services de sécurité de l’Archevêque de Kinshasa! Quelle tuile ! » S’exclama-t-il! Notre interlocuteur a également précisé que la colère de l’imposteur national était particulièrement dirigée contre  Pierre Lumbi, son conseiller spécial en matière de sécurité. C’est ce dernier qui était chargé d’orchestrer l’opération dont le scénario se révèle aujourd’hui digne d’un James Bond de mauvaise qualité.
L’information nous avait d’abord parue trop grosse pour y croire. D’autant plus que cette première source était incapable de nous fournir plus de détails opérationnels sur les circonstances de la capture de ces commandos, se contentant seulement de nous décrire la colère de son boss et l’agitation des chefs de la Gestapo autour de lui. Mais c’est le coup de fil d’une deuxième source hautement placée autour  du même «Kabila» au sujet de cette même information et ensuite l’enquête que nous avons menée du côté des services et de l’entourage de l’Archevêque de Kinshasa qui ont fini par nous livrer les dessous de cette rocambolesque affaire.

Un commando armé et en soutane ! 

L’œil du Patriote a ainsi pu recueillir, des détails accablants et ahurissants sur cette ignoble tentative d’assassinat à l’endroit du prélat catholique. Dans le but de respecter la promesse faite à nos sources qui ont bien voulu nous éclairer sur le fond de cette affaire, nous n’allons pas fournir à nos lecteurs certains détails importants «pour ne pas gêner les démarches en cours ».
A ce stade donc, nous pouvons seulement informer nos lecteurs que, selon les témoignages concordants recueillis par la rédaction de L’œil du Patriote, c’est  au courant de la journée du Jeudi 03 Février, que des « tontons macoutes » envoyés par «Joseph Kabila» et déguisés en prêtres ont tenté de s’introduire chez le Cardinal Monsengwo dans l’intention avérée de le tuer.
Nos investigations nous ont permis de mettre  à jour  le stratagème relativement astucieux imaginé par ceux qui en veulent au Cardinal. Les deux tueurs  envoyés se sont fait passés pour deux abbés en provenance de l’Est de la RDC qui, en séjour dans la capitale,  souhaitaient rencontrer le Cardinal Monsengwo. Le jour  prévu de leur forfait, c’est donc habillés en soutanes blanches qu’ils se sont rendus au « Centre Lindonge » la résidence officielle du Cardinal. Ils ont été amenés dans le véhicule de Monsieur l’Abbé MBO qui les a présenté au service du protocole avant de repartir aussitôt en compagnie de l’Abbé Yves KOKO !
C’est l’Abbé KONDORO  en personne, chargé du service du protocole et de la sécurité  de l’Archevêché,  qui a reçu les deux sbires de « Kabila » déguisés en prêtres. Mais, l’Abbé Kondoro, les a trouvé suspects et a eu l’ingénieuse idée de leur demander de remplir la feuille d’audience en latin pour vérifier leur statut de prêtre catholique. Les deux malfrats embarrassés ont alors demandé à repasser le lendemain. Après avoir discrètement fait appel à des renforts l’Abbé Kondoro leur a alors, demandé d’attendre plutôt parce qu’ils allaient être néanmoins reçus. Une fois les suspects maitrisés, le service de sécurité a pu alors constater que non seulement les deux intrus n’avaient pas de  carte de prêtre, mais qu’en plus ils avaient dissimulés des armes de fabrication russe munies de silencieux et collés à leurs mollets à l’aide d’élastiques.  

L’Abbé Yves KOKO sous pression 

Selon, les confidences recueillies dans l’entourage de l’archevêché,  l’Abbé MBO se serait « suicidé » par empoisonnement à l’annonce de la nouvelle. A l’heure où nous rédigeons cet article, sa dépouille se trouve à la morgue de l’Hôpital Saint-Joseph à Limete. Mais, au vu du contexte dans lequel arrive  ce décès, il parait évident qu’une enquête devrait être entreprise pour déterminer les causes et les circonstances exactes de cette mort. Il faudrait sans doute vérifier que ce ne soit pas plutôt  un assassinat déguisé, visant à éliminer un témoin ou un complice gênant afin d’empêcher qu’une enquête ne remonte aux véritables instigateurs de cette triste affaire.
Mais, comme si tout ceci ne suffisait pas, L’œil du Patriote qui continue à suivre de près cette affaire a appris que  « Kabila » et les siens exercent actuellement  des pressions considérables sur l’Abbé Yves Koko, afin qu’il refuse de se rendre au Bénin conformément à la sanction dont il est l’objet. C’est dans ce but que ce vendredi 11 Février dernier, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Monsieur André Kimbuta en personne, s’est rendu muni d’une enveloppe, dans la famille de l’Abbé Yves Koko  résidant sur avenue India au quartier  Matonge.
Au cours de son enquête, L’œil du Patriote a  pu établir une longue liste d’autres taupes et personnes suspectes impliquées dans cette affaire. Celle-ci va être transmise directement à l’archevêché de Kinshasa pour permettre à ses services de renforcer la sécurité du Cardinal étant donné que ces taupes sont très proches de lui comme l’Abbé Yves Koko.  Nous sommes cependant  en mesure de révéler qu’un autre religieux, Monsieur l’Abbé Jim LUMU, curé de la paroisse St-Michel à Bandal est en passe de subir le même type  de sanction que l’Abbé KOKO pour des faits semblables à ceux évoqués ci haut. En effet, il se serait lui aussi livré à de la propagande politique en pleine homélie mais, cette fois-ci en faveur de la  députée Colette Tshomba provocant d’ailleurs au passage une  profonde désapprobation au sein des paroissiens.
Enfin, à la demande insistante de nos sources, nous préférons taire à ce stade du dossier, tous les détails concernant en particulier les identités des tueurs à gages ainsi que leur lieu de détention. Car, selon nos sources, l’Archevêché est occupée actuellement à mener son enquête pour remonter  toute la chaîne jusqu’au principal commanditaire de cette opération diabolique. Et le Cardinal de retour de Rome cette semaine n’a surement pas manqué d’informer le Pape de ces menaces qui pèsent sur sa personne. Jusqu’où ira « Joseph Kabila » ? Faut-il encore attendre de le savoir ?
Candide OKEKE

Communiqué de la Chancellerie

La Chancellerie de l’Archidiocèse de Kinshasa porte à la connaissance de la communauté ecclésiale de Kinshasa que :
1) Par décret n° ARKIN/LMP/1791/11 du 02 février 2011, Son Eminence le Cardinal Laurent MONSENGWO PASINYA, Archevêque Métropolitain de Kinshasa, a suspendu a divinis (cf. can. 392 § 1 et 2 ; can. 1333 ; can. 1389 § 1 et 2) monsieur l’Abbé Yves KOKO pour une période de 180 jours allant du 02 février au 02 août 2011.
2) À la suite de la vacance occasionnée par cette suspense a divinis, il a, par le décret n°ARKIN/LMP/1792/11 du 02 février 2011, nommé monsieur l’Abbé Jean‐Paul LWANGA Recteur ad interim de la Cathédrale Notre Dame du Congo.
Fait à Kinshasa, le 02 février 2011
Abbé Christian NGAZAIN
Secrétaire Chancelier de Kinshasa

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire