mardi 5 avril 2011

Côte d’Ivoire : Gbagbo n’a ouvert aucune négociation et n’a signé aucune reddition comme affirmé par Ally Coulibaly


mar, 5 avr. 2011 - 12:41  

Le 05 avril 2011 par IvoireBusiness - C’est un Mamadou Ben Soumahoro, conseiller du Président Gbagbo, très en colère qui s’est exprimé ce matin sur la chaîne de télévision française BFM TV pour démentir vigoureusement les allégations de
reddition et de capture du Président Laurent Gbagbo, a constaté un journaliste d’IvoireBusiness.
"Ce sont des mensonges, ce n'est pas vrai et ce n'est pas sérieux. La résidence présidentielle n'a même pas été abordée par les frappes aériennes et le Président Gbagbo est bien dans son Palais"
L’ambassadeur de Côte d'Ivoire en France nommé par Alassane Ouattara, Ally Coulibaly, a affirmé ce matin sur BFM TV que le Président Laurent Gbagbo serait "prêt à négocier pour se rendre" sentant que "la fin est proche". Coulibaly confirmait aussi la que Gbagbo était toujours à Abidjan et démentait ainsi l'information livrée par Mamadou Touré, l'un des porte-parole de Ouattara, pour qui l'ancien président était "tombé".
Me Affoussy Bamba, porte-parole de Guillaume affirmait quant à elle sur la même chaîne et sur Itélé, que le Président Gbagbo avait été localisé dans son palais et capturé.
Des tirs à l'arme lourde étaient toujours entendus mardi matin à Abidjan. Des hélicoptères de l'ONU et de la force française Licorne ont bombardé les camps militaires d'Agban et d'Akouédo pro-Gbagbo et aussi la résidence présidentielle. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, avait fait une "demande urgente" à Nicolas Sarkozy pour que l'armée française s'engage aux côtés de celles de l'ONU.
Le camp Gbagbo, par le conseiller du Président Alain Toussaint, dénonçait "des actes illégaux" dont le but serait "l'assassinat de Laurent Gbagbo".
Deux Français, un Béninois et un Malaisien avaient été enlevés lundi 4 avril à l'hôtel Novotel d'Abidjan par des hommes en armes dans un quartier toujours contrôlé par Laurent Gbagbo.
La Russie a appelé mardi à l'arrêt des combats et au lancement de négociations en Côte d'Ivoire, où les forces d'Alassane Ouattara combattent celles du président Laurent Gbagbo. «Nous adressons un appel insistant aux deux parties ivoiriennes pour qu'elle cessent immédiatement le bain de sang et entament un dialogue avec l'objectif d'une solution politique à ce conflit», a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Elsa

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire