Dans la nuit du Lundi au Mardi 2 Août 2011, le village de Kyavisogho, Chefferie des Bashu, en Territoire de Beni a été attaqué par une dizaine des militaires et des policiers, si l’on en croit leurs tenues. Arrivés au village vers 2h30 du matin, ces malfrats ont fait du porte à porte. Dans chaque maison où ils entraient, ils commençaient pas fouetter et ligoter le papa et ses fils adultes. A la maman et aux filles, ils demandaient de donner « na esprit ya bien » (avec bon cœur) tout l’argent et tous les habits neufs qu’elles possédaient. Dans six de maisons visitées, les malfrats ont aussi succombé à la beauté de six femmes qu’ils ont extrait de leurs maisons pour les violer à même le sol dans la cour.
C’était la terreur à Kyavisogho. Pendant toute la durée de l’attaque, un ou deux malfrats étaient occupés à effrayer toute la localité par des tirs nourris. Que des balles de l’Opération Ruwenzori perdues dans le ciel de Kyavisogho avec comme cibles les populations civiles congolaises et non les rebelles Hutu Rwandais (FDLR) ou les rebelles ougandais de l’ADF/NALU.
Vers 5h du matin, les malfrats se sont sauvés sur six motos pillées à Kyavisogho même.
Pensant que le village était occupé par les refugiés armés dont l’arrivée est plusieurs fois annoncée sans suite, les habitants de Kyavisogho ont fui leurs maisons à l’aube, emportant ce qu’ils pouvaient, vers Mabuku. La grande colonne des mamans, enfants, papas avec baluchons sur la tête rappelait les refugiés Hutu rwandais qui fuyaient l’avancée des troupes du FPR.
Arrivés à Mabuku, une des motos pillées a été retrouvée abandonnée sur la route à la suite d’une panne sèche. Heureuse panne sèche pour le taximan propriétaire de la moto qui était heureux de retrouver son outil de travail.
Vers 13heures, les deplacés de Kyavisogho ont appris de ceux qui sont estivé au village que le calme était revenu et qu’ils pouvaient retourner chez eux. La moto retrouvée à Mabuku indiquait que les malfrats avaient effectivement quitté Kyavisogho. Ceux qui étaient encore sous le choc de l’attaque ont préféré attendre encore un peu à Mabuku.
Mais combien de fois la population sera-t-elle victime de telles attaques perpétrées par la police et l’armée nationales ? Dans l’hypothèse brandit par les gouvernants que les malfrats sont des bandits, pourquoi le gouvernement n’en attrape-t-il pas quelques-uns pour les déférer devant la justice ? Tout compte fait, le gouvernement actuel a failli à ses responsabilités d’assurer la securité des personnes et de leurs biens.
Edgar Mateso
Maboya
©Beni-Lubero Online
C’était la terreur à Kyavisogho. Pendant toute la durée de l’attaque, un ou deux malfrats étaient occupés à effrayer toute la localité par des tirs nourris. Que des balles de l’Opération Ruwenzori perdues dans le ciel de Kyavisogho avec comme cibles les populations civiles congolaises et non les rebelles Hutu Rwandais (FDLR) ou les rebelles ougandais de l’ADF/NALU.
Vers 5h du matin, les malfrats se sont sauvés sur six motos pillées à Kyavisogho même.
Pensant que le village était occupé par les refugiés armés dont l’arrivée est plusieurs fois annoncée sans suite, les habitants de Kyavisogho ont fui leurs maisons à l’aube, emportant ce qu’ils pouvaient, vers Mabuku. La grande colonne des mamans, enfants, papas avec baluchons sur la tête rappelait les refugiés Hutu rwandais qui fuyaient l’avancée des troupes du FPR.
Arrivés à Mabuku, une des motos pillées a été retrouvée abandonnée sur la route à la suite d’une panne sèche. Heureuse panne sèche pour le taximan propriétaire de la moto qui était heureux de retrouver son outil de travail.
Vers 13heures, les deplacés de Kyavisogho ont appris de ceux qui sont estivé au village que le calme était revenu et qu’ils pouvaient retourner chez eux. La moto retrouvée à Mabuku indiquait que les malfrats avaient effectivement quitté Kyavisogho. Ceux qui étaient encore sous le choc de l’attaque ont préféré attendre encore un peu à Mabuku.
Mais combien de fois la population sera-t-elle victime de telles attaques perpétrées par la police et l’armée nationales ? Dans l’hypothèse brandit par les gouvernants que les malfrats sont des bandits, pourquoi le gouvernement n’en attrape-t-il pas quelques-uns pour les déférer devant la justice ? Tout compte fait, le gouvernement actuel a failli à ses responsabilités d’assurer la securité des personnes et de leurs biens.
Edgar Mateso
Maboya
©Beni-Lubero Online
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