vendredi 26 août 2011

La justice des vainqueurs en marche : Le général Guiai Bi Poin à la MACA pour vol à main armée…



Le général Georges Guiai Bi Poin ancien patron du CECOS et ancien directeur de l'école de gendarmerie
Arrêté le samedi 20 août 2011 à 16 heures par le colonel major Vako Bamba, commandant en second de la gendarmerie nationale, pour dit-il avoir constitué un charnier qui aurait été découvert à l’école de gendarmerie, le général de division Georges Guiai Bi Poin a été placé sous mandat de dépôt par le juge du 6ème cabinet pour des faits fabriqués de toutes pièces. De fait, arrêté et détenu au camp commando de Koumassi pour avoir constitué un charnier, à en croire le colonel major Vako Bamba. De sources proches du dossier, « le mandat de dépôt du général de division Guiai Bi Poin repose sur les faits de vol à main armée avec violence et effractions, concussion, atteinte à l’économie publique, pillages et complicité desdites effractions ». On le voit, point n’est besoin de faire un dessin, le commandant en second de la gendarmerie nationale a menti sur toute la ligne. L’histoire du charnier, comme les services de Ouattara savent en fabriquer, n’est en réalité qu’une alchimie du nouveau régime pour avoir la tête de cet ancien collaborateur du président Laurent Gbagbo lui-même détenu au mépris des règles les plus élémentaires du droit par ceux qui de tous temps ont crié à l’arbitraire. Il n’y a jamais eu de charnier à l’école de gendarmerie. Ni le colonel major Vako ni les conducteurs des bulldozers qui durant quatre jours ont remué tout le sol de cette institution ne diront le contraire ; pas non plus l’Onuci qui était sur place hier, mais qui s’en est retournée la queue entre les pattes, confuse d’avoir pris pour vérité d’évangile les déclarations du colonel Vako. Les avocats de l’accusé promettent un déballage le lundi 29 août prochain, ont précisé nos sources.

Comme le président Laurent Gbagbo, le général de division Giuai Bi Poin a été mis aux arrêts avant que l’on ne lui trouve des chefs d’accusation. Aussi, les accusations portées contre Guiai Bi Poin ressemblent fort curieusement à celles pour lesquelles Laurent Gbagbo a été inculpé. Mais cela n’est pas étonnant. Le président déchu avait prévenu la haute hiérarchie des Fds en ces termes : « si je tombe vous tombez avec moi ». Aujourd’hui l’ancien patron de l’école de gendarmerie et du Cecos paie pour avoir défendu à sa façon le régime de Gbagbo. Qui sera le prochain ? Avis aux généraux Philippe Mangou, Edouard Kassaraté, Detoh Letto, Brédou Mbia.

Barthélemy TEHIN

source : 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire