Le Potentiel
Nord-Kivu : le CNDP se taille la part du lion
Lentement mais sûrement, le processus d’intégration des ex-groupes armés au sein de l’Armée, de la Police, de l’Administration publique suit son cours. Selon les premiers éléments d’information en notre possession, en ce qui concerne la province du Nord-Kivu, les préoccupations du Congrès national pour le développement du peuple, CNDP, ont été largement prises en considération. Ce parti se taille ainsi la part du lion.
Le CNDP a de quoi s’impliquer totalement dans le processus de l’unité nationale et de développement. A en croire une source de la MONUSCO qui vient de réaliser un travail qui confirme la poursuite du processus d’intégration des groupes armés dans l’Est du pays, il s’avère que les préoccupations du CNDP, dans le cadre de l’accord signé avec le gouvernement, ont été prises en considération.
En effet, en signant cet accord, le CNDP avait demandé au gouvernement de procéder à la reconnaissance des grades pour les éléments militaires de son mouvement et à intégrer ses cadres ou membres au sein de l’Administration publique tout comme dans le gouvernement provincial. Ce souhait a été exaucé. Et à la lecture du document ci-concerné que Le Potentiel reproduit ci-dessous, tout indique que le CNDP s’est taillé la part du lion, avec des éléments de son parti dans tous les secteurs concernés.
Aussi, attend-on de la part du CNDP une implication totale et une collaboration sincère qui ne doivent plus être encore appuyées par des revendications qui feraient monter des enchères politiques. Tout comme la situation actuelle ne peut susciter d’autres idées funestes susceptibles de tout remettre en cause. Surtout pas en cette période préélectorale. Cette appréhension se justifie par le fait que depuis le RCD-Goma jusqu’au CNDP, l’intégration totale a toujours posé de problèmes, soulevé d’autres revendications, des refus dirait-on. C’est ainsi que la plupart des anciens éléments militaires du RCD qui se retrouvent aujourd’hui la plupart dans le CNDP ont chaque fois décliné toute décision de permutation vers d’autres provinces. Mettant ainsi à nu l’existence de plusieurs agendas cachés. Le cas du « général Nkunda » est très éloquent. Ce risque est-il à jamais écarté ?
D’autre part, une bonne partie de la population locale a toujours soutenu que les éléments militaires issus des ex-groupes armés, particulièrement du RCD et du CNDP devraient s’incliner devant toute décision de la hiérarchie militaire des FARDC visant l’intégration rapide et totale de tous les éléments militaires, toutes tendances politiques confondues, pour tendre vers la mise sur pied d’une véritable armée nationale. Une armée républicaine qui doit servir de socle à toutes les institutions républicaines. Ce qui confirmerait, si besoin en est encore, le caractère apolitique de l’armée et sous-tendrait le processus d’un développement global et durable dans un seul pays, uni et fort. Plus questions des élans vindicatifs ou revanchards qui entretiennent le déplacement massif des populations et leur vulnérabilité.
Tension dans les casernes
Restons toujours au Kivu, mais cette fois dans la partie sud pour signaler la tension enregistrée le week-end passé dans certaines casernes de cette province. Il s’agit particulièrement à Kamituga, Burhale et Kananda, selon une dépêche de Radiookapi. La goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase serait le paiement en retard de la solde. A Walungu, il est fait état de la disparition de 12.500.000 Fc. Les militaires en colère ont provoqué des incidents, en tirant en l’air, au centre commercial de Butuza et une personne aurait été blessée. A Kananda et Fizi, les mutins sont des éléments de l’ex-FRF qui n’auraient pas été payés depuis leur intégration. Et enfin à Kamitunga, une ponction de 10.000 Fc aurait été opérée dans chaque enveloppe, provoquant la colère des militaires.
Toutefois, la hiérarchie militaire a pris toutes les dispositions pour se rendre compte de la situation, vérifier les faits et ramener le calme dans les casernes concernées.
Nord-Kivu : le CNDP se taille la part du lion
Lentement mais sûrement, le processus d’intégration des ex-groupes armés au sein de l’Armée, de la Police, de l’Administration publique suit son cours. Selon les premiers éléments d’information en notre possession, en ce qui concerne la province du Nord-Kivu, les préoccupations du Congrès national pour le développement du peuple, CNDP, ont été largement prises en considération. Ce parti se taille ainsi la part du lion.
Le CNDP a de quoi s’impliquer totalement dans le processus de l’unité nationale et de développement. A en croire une source de la MONUSCO qui vient de réaliser un travail qui confirme la poursuite du processus d’intégration des groupes armés dans l’Est du pays, il s’avère que les préoccupations du CNDP, dans le cadre de l’accord signé avec le gouvernement, ont été prises en considération.
En effet, en signant cet accord, le CNDP avait demandé au gouvernement de procéder à la reconnaissance des grades pour les éléments militaires de son mouvement et à intégrer ses cadres ou membres au sein de l’Administration publique tout comme dans le gouvernement provincial. Ce souhait a été exaucé. Et à la lecture du document ci-concerné que Le Potentiel reproduit ci-dessous, tout indique que le CNDP s’est taillé la part du lion, avec des éléments de son parti dans tous les secteurs concernés.
Aussi, attend-on de la part du CNDP une implication totale et une collaboration sincère qui ne doivent plus être encore appuyées par des revendications qui feraient monter des enchères politiques. Tout comme la situation actuelle ne peut susciter d’autres idées funestes susceptibles de tout remettre en cause. Surtout pas en cette période préélectorale. Cette appréhension se justifie par le fait que depuis le RCD-Goma jusqu’au CNDP, l’intégration totale a toujours posé de problèmes, soulevé d’autres revendications, des refus dirait-on. C’est ainsi que la plupart des anciens éléments militaires du RCD qui se retrouvent aujourd’hui la plupart dans le CNDP ont chaque fois décliné toute décision de permutation vers d’autres provinces. Mettant ainsi à nu l’existence de plusieurs agendas cachés. Le cas du « général Nkunda » est très éloquent. Ce risque est-il à jamais écarté ?
D’autre part, une bonne partie de la population locale a toujours soutenu que les éléments militaires issus des ex-groupes armés, particulièrement du RCD et du CNDP devraient s’incliner devant toute décision de la hiérarchie militaire des FARDC visant l’intégration rapide et totale de tous les éléments militaires, toutes tendances politiques confondues, pour tendre vers la mise sur pied d’une véritable armée nationale. Une armée républicaine qui doit servir de socle à toutes les institutions républicaines. Ce qui confirmerait, si besoin en est encore, le caractère apolitique de l’armée et sous-tendrait le processus d’un développement global et durable dans un seul pays, uni et fort. Plus questions des élans vindicatifs ou revanchards qui entretiennent le déplacement massif des populations et leur vulnérabilité.
Tension dans les casernes
Restons toujours au Kivu, mais cette fois dans la partie sud pour signaler la tension enregistrée le week-end passé dans certaines casernes de cette province. Il s’agit particulièrement à Kamituga, Burhale et Kananda, selon une dépêche de Radiookapi. La goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase serait le paiement en retard de la solde. A Walungu, il est fait état de la disparition de 12.500.000 Fc. Les militaires en colère ont provoqué des incidents, en tirant en l’air, au centre commercial de Butuza et une personne aurait été blessée. A Kananda et Fizi, les mutins sont des éléments de l’ex-FRF qui n’auraient pas été payés depuis leur intégration. Et enfin à Kamitunga, une ponction de 10.000 Fc aurait été opérée dans chaque enveloppe, provoquant la colère des militaires.
Toutefois, la hiérarchie militaire a pris toutes les dispositions pour se rendre compte de la situation, vérifier les faits et ramener le calme dans les casernes concernées.
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