AUGUST 25, 2011
La quiétude des populations de Daloa a été troublée hier nuit, à partir de 22h, par de fortes détonations qui ont fait penser à une mutinerie ou à un affrontement armé.
Des sources militaires indiquent que la poudrière du deuxième bataillon militaire basée dans la ville, (sur la route d’Issia) a pris feu et c’est l’explosion des munitions qui a causé des déflagrations entendues sur des dizaines de kilomètres aux alentours. Pour l’heure, l’origine de l’incendie n’est pas connue. Mais d’ores et déjà, des indiscrétions font de ce que c’est une fausse manoeuvre d’un élément des Frci qui a mis le feu aux poudres. Aucun bilan ni matériel ou humain n’est encore disponible. Il faudra certainement s’attendre à une déclaration du porte-parole du ministère de la Défense, le capitaine Allah Kouakou, au cours de la journée pour en savoir davantage.
Des habitants de la ville que nous avons pu joindre ont témoigné que les détonations étaient suivies de flammes et d’étincelles perceptibles sur des kilomètres. Les populations qui ont encore en mémoire les atrocités qui ont marqué la crise post-électorale, particulièrement l’offensive des Frci qui s’est soldée par le renversement du régime Gbagbo, ont vécu des moments d’intenses frayeurs avant d’apprendre qu’il ne s’agissait pas d’une insurrection armée. Beaucoup d’entre eux ont trouvé refuge en brousse pour préserver leurs vies. Hommes, femmes, enfants avaient quitté leurs habitations dans un vacarme assourdissant dans les quartiers situés non loin des différentes voies d’accès à la ville des Antilopes. D’autres familles, notamment celles qui habitent le centreville, ont préféré s’enfermer chez elles.
Finalement, il y a eu plus de peur que de mal. Et les populations peuvent pousser un grand soupir. Au moment où nous mettions sous presse, les détonations étaient encore entendues, avec des espacements.
Emanuel Akani
Source: Le Nouveau Courrier
La quiétude des populations de Daloa a été troublée hier nuit, à partir de 22h, par de fortes détonations qui ont fait penser à une mutinerie ou à un affrontement armé.
Des sources militaires indiquent que la poudrière du deuxième bataillon militaire basée dans la ville, (sur la route d’Issia) a pris feu et c’est l’explosion des munitions qui a causé des déflagrations entendues sur des dizaines de kilomètres aux alentours. Pour l’heure, l’origine de l’incendie n’est pas connue. Mais d’ores et déjà, des indiscrétions font de ce que c’est une fausse manoeuvre d’un élément des Frci qui a mis le feu aux poudres. Aucun bilan ni matériel ou humain n’est encore disponible. Il faudra certainement s’attendre à une déclaration du porte-parole du ministère de la Défense, le capitaine Allah Kouakou, au cours de la journée pour en savoir davantage.
Des habitants de la ville que nous avons pu joindre ont témoigné que les détonations étaient suivies de flammes et d’étincelles perceptibles sur des kilomètres. Les populations qui ont encore en mémoire les atrocités qui ont marqué la crise post-électorale, particulièrement l’offensive des Frci qui s’est soldée par le renversement du régime Gbagbo, ont vécu des moments d’intenses frayeurs avant d’apprendre qu’il ne s’agissait pas d’une insurrection armée. Beaucoup d’entre eux ont trouvé refuge en brousse pour préserver leurs vies. Hommes, femmes, enfants avaient quitté leurs habitations dans un vacarme assourdissant dans les quartiers situés non loin des différentes voies d’accès à la ville des Antilopes. D’autres familles, notamment celles qui habitent le centreville, ont préféré s’enfermer chez elles.
Finalement, il y a eu plus de peur que de mal. Et les populations peuvent pousser un grand soupir. Au moment où nous mettions sous presse, les détonations étaient encore entendues, avec des espacements.
Emanuel Akani
Source: Le Nouveau Courrier
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