AFP
le 23/12/2011
La police a dispersé avec du gaz lacrymogène les quelques dizaines de partisans du leader de l'opposition.
La police a dispersé des manifestants vendredi près du domicile d'Etienne Tshisekedi et du stade des Martyrs à Kinshasa, où les autorités ont interdit le rassemblement prévu pour la "prestation de serment" de l'opposant qui rejette la réélection du président de la RD Congo Joseph Kabila, a constaté l'AFP.
La police a dispersé avec du gaz lacrymogène les quelques dizaines de partisans du leader de l'opposition qui s'étaient rassemblés non loin de son domicile, dans le quartier Limete (est), où se trouve également le siège de son parti. Plusieurs personnes ont été arrêtées, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Du gaz lacrymogène a aussi été tiré aux abords du stade des Martyrs pour disperser d'autres partisans de M. Tshisekedi qui projetait d'y prêter "serment" en milieu de matinée devant le "peuple congolais". Là aussi des personnes ont été arrêtées.
Mais les autorités ont interdit vendredi tout rassemblement et manifestation de l'opposition à Kinshasa. "Il n'y a pas de manifestation, elle est interdite. Il y a déjà un président élu qui a prêté serment. On ne peut pas prêter serment à nouveau, c'est un acte de subversion.
On doit empêcher de poser cet acte contraire à la Constitution", a déclaré à l'AFP une source proche du chef de la police congolaise.
Quatre blindés de la Garde républicaine et une important dispositif policier étaient visibles aux abords du stade des Martyrs, le plus grand de Kinshasa avec 80.000 places, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Tout le peuple congolais a voté pour lui (ndlr M. Tshisekedi).
Pourquoi ils veulent tuer le peuple congolais ?
Qu'on laisse notre président sortir pour qu'on aille avec lui au stade", a déclaré à l'AFP l'un de ses partisans dispersés près du domicile du leader de l'opposition, où les journalistes ont été interdit d'accès.
"Regardez, ils ont déployé des chars de combat. Pour faire quoi ? Qu'ils les envoient dans l'est (du pays) où il y a la guerre. Ils doivent nous laisser protester pacifiquement. Si ça continue on va aussi appliquer la force", prévient un opposant qui voulait se rendre au stade.
De nombreuses personnes comme lui se dirigent isolément en marchant vers l'enceinte sportive pour tenter d'y pénétrer, mais la police mène des rondes et les en dissuadent rapidement si elles s'approchent trop de l'entrée et dispersent tout regroupement.
"Le Congo n'a pas voté pour Kabila. Ils nous maltraitent comme si on était des étrangers. Le président légitime c'est Etienne Tshisekedi, c'est pour lui que nous avons voté, c'est lui qui va diriger le pays. Nous avons entendu la voix de notre président et nous voulons entrer dans le stade.
Il ne peut pas avoir deux présidents au Congo", explique à l'AFP un homme d'une trentaine d'années, en costume.
Le calme règne dans le reste de la ville, les commerces sont ouverts et les taxis circulent.
Le président sortant Joseph Kabila a officiellement été réélu avec 48,95% des suffrages, contre 32,33% à son rival Etienne Tshisekedi, arrivé second devant neuf autres candidats lors de la présidentielle à un tour du 28 novembre.
L'opposant de 79 ans s'est autoproclamé "président élu" après avoir rejeté les résultats du scrutin, entaché de nombreuses irrégularités dénoncées notamment par des missions d'observation et plusieurs pays.
Le chef de l'Etat, proclamé réélu pour un second quinquennat par la Cour suprême de justice, a été officiellement investi et a prêté serment mardi à Kinshasa.
Lalibre.be
La police a dispersé avec du gaz lacrymogène les quelques dizaines de partisans du leader de l'opposition qui s'étaient rassemblés non loin de son domicile, dans le quartier Limete (est), où se trouve également le siège de son parti. Plusieurs personnes ont été arrêtées, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Du gaz lacrymogène a aussi été tiré aux abords du stade des Martyrs pour disperser d'autres partisans de M. Tshisekedi qui projetait d'y prêter "serment" en milieu de matinée devant le "peuple congolais". Là aussi des personnes ont été arrêtées.
Mais les autorités ont interdit vendredi tout rassemblement et manifestation de l'opposition à Kinshasa. "Il n'y a pas de manifestation, elle est interdite. Il y a déjà un président élu qui a prêté serment. On ne peut pas prêter serment à nouveau, c'est un acte de subversion.
On doit empêcher de poser cet acte contraire à la Constitution", a déclaré à l'AFP une source proche du chef de la police congolaise.
Quatre blindés de la Garde républicaine et une important dispositif policier étaient visibles aux abords du stade des Martyrs, le plus grand de Kinshasa avec 80.000 places, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Tout le peuple congolais a voté pour lui (ndlr M. Tshisekedi).
Pourquoi ils veulent tuer le peuple congolais ?
Qu'on laisse notre président sortir pour qu'on aille avec lui au stade", a déclaré à l'AFP l'un de ses partisans dispersés près du domicile du leader de l'opposition, où les journalistes ont été interdit d'accès.
"Regardez, ils ont déployé des chars de combat. Pour faire quoi ? Qu'ils les envoient dans l'est (du pays) où il y a la guerre. Ils doivent nous laisser protester pacifiquement. Si ça continue on va aussi appliquer la force", prévient un opposant qui voulait se rendre au stade.
De nombreuses personnes comme lui se dirigent isolément en marchant vers l'enceinte sportive pour tenter d'y pénétrer, mais la police mène des rondes et les en dissuadent rapidement si elles s'approchent trop de l'entrée et dispersent tout regroupement.
"Le Congo n'a pas voté pour Kabila. Ils nous maltraitent comme si on était des étrangers. Le président légitime c'est Etienne Tshisekedi, c'est pour lui que nous avons voté, c'est lui qui va diriger le pays. Nous avons entendu la voix de notre président et nous voulons entrer dans le stade.
Il ne peut pas avoir deux présidents au Congo", explique à l'AFP un homme d'une trentaine d'années, en costume.
Le calme règne dans le reste de la ville, les commerces sont ouverts et les taxis circulent.
Le président sortant Joseph Kabila a officiellement été réélu avec 48,95% des suffrages, contre 32,33% à son rival Etienne Tshisekedi, arrivé second devant neuf autres candidats lors de la présidentielle à un tour du 28 novembre.
L'opposant de 79 ans s'est autoproclamé "président élu" après avoir rejeté les résultats du scrutin, entaché de nombreuses irrégularités dénoncées notamment par des missions d'observation et plusieurs pays.
Le chef de l'Etat, proclamé réélu pour un second quinquennat par la Cour suprême de justice, a été officiellement investi et a prêté serment mardi à Kinshasa.
Lalibre.be
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