par Mwamba Tshibangu
Samedi, 24 Décembre 2011
La République démocratique du Congo a vécu le vendredi 23 décembre un événement mémorable. La prestation de serment du président élu, son excellence Étienne Tshisekedi wa Mulumba, initialement annoncée au stade des Martyrs, a plutôt eu lieu dans sa résidence à Limeté.
Le stade aurait consacré le plébiscite populaire. Mais, l’endroit où la cérémonie s’est finalement déroulée est mythique. Il est le réceptacle de la volonté de tout un peuple de s’affranchir des régimes dictatoriaux. Le peuple congolais, assoiffé de changement, a fait de ce lieu une bâtisse nationale. Un symbole de résistance.
Le président élu a prêté serment de fidélité au pays et au peuple congolais en vertu de la confiance qui lui a été accordée par le peuple souverain lors des élections qui ont eu lieu le 28 novembre dernier.
Celui qui demande au peuple congolais de vaincre la peur et de s’assumer totalement face à son histoire et à son destin, a montré l’exemple en allant jusqu’au bout de sa logique. Il n’a eu ni peur de la police ou des autos blindées – symbole par essence de l’oppression dans un contexte de non guerre – qui quadrillent sa maison depuis pratiquement le début du processus électoral.
Fort de sa conviction que dans une joute électorale organisée au suffrage universel, c’est le peuple souverain qui décide du sort des candidats, il a rejeté fermement, en juriste qu’il est, ce qui était évidemment une grande et grave entorse aux lois tendant à usurper par la fraude et la falsification les résultats électoraux dont il est sorti grand vainqueur, loin de tous les autres prétendants.
Aucune loi et aucune instance, fut-ce-t-elle internationale, ne peut autoriser ou avaliser la fraude comme moyen de se maintenir au pouvoir. Ainsi, ayant tous les résultas en main et conforté dans sa logique par le constat unanime des observateurs tant nationaux qu’internationaux sur la non crédibilité des résultats proclamés par la CENI d’abord et entérinés ensuite sans aucun examen préalable par la cour suprême de justice qu’il savait être à la solde du président sortant, Joseph Kabila, il devenait légitimement détenteur du pouvoir.
Par ailleurs, son appréhension sur les juges n’a pas été démentie par les faits. Vassalisés qu’ils sont, devant les enjeux qui les dépassent, ils n’ont pas dit le droit, trahissant gravement l’autonomie de la justice et son sens d’équité.
Le peuple qui est resté très vigilant tout au long de ce processus n’a pas voulu lâcher sa victoire. Personne ne pouvait lui dérober le choix effectué dans le secret des urnes. Le peuple est resté fidèle à son nouveau président qu’il venait d’élire démocratiquement.
Ceux qui ont organisé des fausses élections dans l’intention manifeste de les gagner en trichant ont été pris dans leur piège. Tous les procès verbaux ayant été affichés lors du dépouillement des résultats, la CENI n’avait plus de marge pour opérer sa forfaiture sinon, se rendre ridicule par des manœuvres en forceps.
Le président élu doit maintenant gouverner le pays. Son pays qu’il aime tant et pour lequel il s’est battu des longues années durant pour en changer le sort malheureux dans lequel il était plongé par ses fossoyeurs.
Ces derniers n’ont cependant pas désarmé. Il y a un bras de fer inélégant et monstrueux qui est engagé avec eux qui ne veulent manifestement pas le bonheur du peuple congolais.
La gouvernance d’un pays doit être entendu comme un mandat à remettre à terme et non comme une appropriation au profit d’un seul individu. Étant donné la gravité de la situation actuelle, le peuple est appelé à soutenir son président élu et à défendre les nouvelles institutions qui seront mises en place.
Le combat qui est en cours est une lutte d’autodétermination. Le peuple congolais vient d’ouvrir une brèche et non la moindre en s’appropriant son destin.
Une page sombre de notre histoire est derrière le dos. Le sang qui coule, les personnes qui disparaissent sous le joug de la dictature qui décoche ses dernières cartouches, ce sang-là, c’est le sang de la victoire du peuple congolais qui a décidé à l’unisson de se mettre débout et de braver tout danger pour conquérir finalement et véritablement l’indépendance politique et économique.
L’acte de prestation de serment par le président élu scelle un nouveau départ pour le grand Congo. Le président Tshisekedi va s’atteler à la construction d’un État de droit, il va d’arrache-pied jeter les fondements d’un État démocratique où le peuple sera au centre de la politique gouvernementale.
C’est dans ce sens que l’acte de prestation de serment par le président élu revêt un caractère spécial et historique car il augure un changement de grande envergure à la tête du pays.
Congoone
Samedi, 24 Décembre 2011
La République démocratique du Congo a vécu le vendredi 23 décembre un événement mémorable. La prestation de serment du président élu, son excellence Étienne Tshisekedi wa Mulumba, initialement annoncée au stade des Martyrs, a plutôt eu lieu dans sa résidence à Limeté.
Le stade aurait consacré le plébiscite populaire. Mais, l’endroit où la cérémonie s’est finalement déroulée est mythique. Il est le réceptacle de la volonté de tout un peuple de s’affranchir des régimes dictatoriaux. Le peuple congolais, assoiffé de changement, a fait de ce lieu une bâtisse nationale. Un symbole de résistance.
Le président élu a prêté serment de fidélité au pays et au peuple congolais en vertu de la confiance qui lui a été accordée par le peuple souverain lors des élections qui ont eu lieu le 28 novembre dernier.
Celui qui demande au peuple congolais de vaincre la peur et de s’assumer totalement face à son histoire et à son destin, a montré l’exemple en allant jusqu’au bout de sa logique. Il n’a eu ni peur de la police ou des autos blindées – symbole par essence de l’oppression dans un contexte de non guerre – qui quadrillent sa maison depuis pratiquement le début du processus électoral.
Fort de sa conviction que dans une joute électorale organisée au suffrage universel, c’est le peuple souverain qui décide du sort des candidats, il a rejeté fermement, en juriste qu’il est, ce qui était évidemment une grande et grave entorse aux lois tendant à usurper par la fraude et la falsification les résultats électoraux dont il est sorti grand vainqueur, loin de tous les autres prétendants.
Aucune loi et aucune instance, fut-ce-t-elle internationale, ne peut autoriser ou avaliser la fraude comme moyen de se maintenir au pouvoir. Ainsi, ayant tous les résultas en main et conforté dans sa logique par le constat unanime des observateurs tant nationaux qu’internationaux sur la non crédibilité des résultats proclamés par la CENI d’abord et entérinés ensuite sans aucun examen préalable par la cour suprême de justice qu’il savait être à la solde du président sortant, Joseph Kabila, il devenait légitimement détenteur du pouvoir.
Par ailleurs, son appréhension sur les juges n’a pas été démentie par les faits. Vassalisés qu’ils sont, devant les enjeux qui les dépassent, ils n’ont pas dit le droit, trahissant gravement l’autonomie de la justice et son sens d’équité.
Le peuple qui est resté très vigilant tout au long de ce processus n’a pas voulu lâcher sa victoire. Personne ne pouvait lui dérober le choix effectué dans le secret des urnes. Le peuple est resté fidèle à son nouveau président qu’il venait d’élire démocratiquement.
Ceux qui ont organisé des fausses élections dans l’intention manifeste de les gagner en trichant ont été pris dans leur piège. Tous les procès verbaux ayant été affichés lors du dépouillement des résultats, la CENI n’avait plus de marge pour opérer sa forfaiture sinon, se rendre ridicule par des manœuvres en forceps.
Le président élu doit maintenant gouverner le pays. Son pays qu’il aime tant et pour lequel il s’est battu des longues années durant pour en changer le sort malheureux dans lequel il était plongé par ses fossoyeurs.
Ces derniers n’ont cependant pas désarmé. Il y a un bras de fer inélégant et monstrueux qui est engagé avec eux qui ne veulent manifestement pas le bonheur du peuple congolais.
La gouvernance d’un pays doit être entendu comme un mandat à remettre à terme et non comme une appropriation au profit d’un seul individu. Étant donné la gravité de la situation actuelle, le peuple est appelé à soutenir son président élu et à défendre les nouvelles institutions qui seront mises en place.
Le combat qui est en cours est une lutte d’autodétermination. Le peuple congolais vient d’ouvrir une brèche et non la moindre en s’appropriant son destin.
Une page sombre de notre histoire est derrière le dos. Le sang qui coule, les personnes qui disparaissent sous le joug de la dictature qui décoche ses dernières cartouches, ce sang-là, c’est le sang de la victoire du peuple congolais qui a décidé à l’unisson de se mettre débout et de braver tout danger pour conquérir finalement et véritablement l’indépendance politique et économique.
L’acte de prestation de serment par le président élu scelle un nouveau départ pour le grand Congo. Le président Tshisekedi va s’atteler à la construction d’un État de droit, il va d’arrache-pied jeter les fondements d’un État démocratique où le peuple sera au centre de la politique gouvernementale.
C’est dans ce sens que l’acte de prestation de serment par le président élu revêt un caractère spécial et historique car il augure un changement de grande envergure à la tête du pays.
Congoone
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