Etienne Tshisekedi, le 27 novembre 2011.
Reuters/Finbarr O'Reilly
Etienne Tshisekedi, rival de Joseph Kabila, ne peut pas aller prêter serment comme il en avait l’intention, alors qu’il s’est autoproclamé président. La police l’a empêché de sortir de chez lui et a dispersé avec des gaz lacrymogènes des manifestants qui s’étaient rassemblés près du domicile de l’opposant, ce vendredi 23 décembre 2011.
A Limete, commune de Kinshasa où se trouve la résidence d’Etienne Tshisekedi, la situation paraît calme : la circulation est normale sur le boulevard Lumumba qui mène vers le centre-ville, mais l’activité est quelque peu ralentie sur la place la plus importante de la ville. Une forte présence policière est cependant visible tout autour du quartier où réside Etienne Tshisekedi, le leader de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social).
Tous les issues pour accéder à la résidence du leader de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), proclamé président de la République, sont verrouillées. On peut sortir de ce périmètre quadrillé mais personne ne peut entrer. Des pick-up de la police patrouillent avec ses proches et Etienne Tshisekedi est donc coincé dans sa résidence.
Côté stade des Martyrs où l’opposant a prévu de prêter serment en tant que chef de l’Etat, trois chars de la garde républicaine sont toujours là. Des camions, bondés de militaires armés jusqu’aux dents, sont visibles dans les environs. Au rond-point Victoire, la police a fait usage de gaz lacrymogènes et on a entendu des tirs en début d'après-midi. Certains combattants de l’UDPS ont été brutalement interpellés par la police.
Tous les issues pour accéder à la résidence du leader de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), proclamé président de la République, sont verrouillées. On peut sortir de ce périmètre quadrillé mais personne ne peut entrer. Des pick-up de la police patrouillent avec ses proches et Etienne Tshisekedi est donc coincé dans sa résidence.
Côté stade des Martyrs où l’opposant a prévu de prêter serment en tant que chef de l’Etat, trois chars de la garde républicaine sont toujours là. Des camions, bondés de militaires armés jusqu’aux dents, sont visibles dans les environs. Au rond-point Victoire, la police a fait usage de gaz lacrymogènes et on a entendu des tirs en début d'après-midi. Certains combattants de l’UDPS ont été brutalement interpellés par la police.
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