Par G. AKUÉ
Bruxelles, le 22/12/2011
Pour aller vers l’autre, devons-nous d’abord pouvoir aller vers nous-mêmes, sans conditions, sans complexité aucune. Nous, qui prétendons aimer ou vouloir aimer notre Mère Afrique et l’aider à se remettre et à se refaire, devons nous poser d’abord la question de savoir si nous nous aimons véritablement nous-mêmes, car il est évident que l’on ne sait donner que ce que l’on a ou plutôt ce que l’on EST.
C’est donc la somme de ce que nous sommes qui détermine la nature de l’énergie qui préside à la destinée de nos nations. En agissant sur l’unité que nous représentons au sein du tout, nous impacte l’ensemble.
Tout individu qui s’aime ou prétend le vouloir vivement doit se retourner vers son âme, son essence véritable, et l’embrasser sans réserve avec tout l’amour dont il est capable. Or il se trouve que dans notre âme, à la fois simple et complexe, qui est notre univers intérieur, nous, chacun, arborons des visages divers allant des plus beaux aux plus hideux.
Ces derniers, hideux et monstrueux, sont ceux que nous avons tendance à écraser, à mépriser et à nier avec force dans une vaine tentative d’évasion qui nous déconnecte durablement et parfois dangereusement de notre ÊTRE, ce qui finit par nous laisser engluer dans la GRANDE ILLUSION MATÉRIALISTE et les réalités pseudo-spirituelles et parallèles qui nous font croire que nous sommes sur la bonne voie.
Puisque c’est ce sur quoi nous avons insisté consciemment ou inconsciemment pendant des vies entières sur plusieurs millénaires, nous finissons par bâtir autour de nous un énorme labyrinthe duquel il nous devient incroyablement difficile de sortir.
L’Afrique a besoin de ses enfants, qu’elle aime tant, à qui elle a tant donné malheureusement sans aucun retour. Mais retourneront nous bredouilles, sans rien à offrir, à LUI offrir, en guise de témoignage et de reconnaissance vis-à-vis de tout l’amour et de tout le sacrifice qu’elle a consenti durant des millénaires pour permettre l’expérience et la croissance de ses fils et filles dans le monde manifesté ?
Mon humble constat actuel est que c’est ce que nous cherchons à faire en refusant de grandir et par conséquent de devenir plus responsables en assumant les conséquences de nos inconséquences par des choix éclairés et courageux pour le bien de tous et de chacun et de Mère Afrique, Fille de GAIA.
Nous demandons que l’on le fasse à notre place, mais pire, nous nous mettons littéralement en travers du chemin quand la solution arrive par des chemins que nous, dans notre préconception manipulée de la réalité des choses, jugeons contraires à ce que nous percevons comme nos intérêts...
G. AKUÉ
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