vendredi 23 décembre 2011

RDC, violences électorales, la CPI entre en scène !

« Joseph Kabila » dans le collimateur des enquêteurs

Malgré le discours anachronique et surréaliste rédigé par ses « professeurs » et débité sans vergogne devant un public sélectionné pour l’acclamer, l’imposteur «Joseph Kabila» est apparu ridicule devant le monde entier. Comment peut-il clamer que la RDC a été pacifiée par lui et qu’il compte la faire entrer, pour son prochain mandat, dans le club des pays émergeants, alors que pour organiser sa parodie d’investiture, il a choisi de se barricader sous une tente dans un camp militaire truffé de chars et de blindés, tandis que lui-même est cinglé dans un gilet pare-balle?

Comment une ville qui vient de l’élire « démocratiquement » comme président, au lieu de verser dans une liesse populaire pour le fêter, a été plutôt littéralement investie par des milliers de mercenaires et des armes de guerre dans tous les coins pour le tenir loin des cérémonies?

Cette scène cocasse a inspiré un diplomate africain à Kinshasa qui a lancé cette boutade : «Tiens donc! On dirait que seuls les chars et les blindés l’ont élu!».

Tout Kinshasa respire depuis le début des élections en RDC l’odeur du sang et de la mort. L’ampleur des massacres n’est plus capable d’être dissimulée par les protecteurs de « Kabila ». A cela s’ajoutent les rapports de plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme qui sont tous plus alarmants les uns que les autres.

Des milliers de mercenaires recrutés par «Kabila» ont investi la capitale et des villes de l’intérieur du pays pour y semer la terreur et au besoin la mort. Enlèvements, séquestrations, arrestations arbitraires, intimidations, viols et assassinats… sont devenus le lot quotidien de nombreux congolais en général et des kinois en particulier.

Ces dernières semaines, plusieurs pêcheurs signalent la nette augmentation du nombre de cadavres ligotés pour la plus part qui remontent à la surface du fleuve Congo au niveau de Kinsuka. De nombreux corps sont ainsi repêchés, y compris de l’autre côté du fleuve au Congo Brazzaville. A Kinshasa plusieurs morgues, telles que celle de l’hôpital Mutombo Dikembe et de l’hôpital général (ex-Mama Yemo) ne désemplissent plus.

Selon HRW, devant l’ampleur du massacre, «Kabila» et ses collabos ont donné des consignes strictes aux hôpitaux et aux morgues «de ne pas fournir d’informations concernant le nombre de morts, ni de détails sur les individus blessés par balles aux membres de leurs familles, aux groupes de défense des droits humains ou au personnel des Nations Unies, entre autres.

Certaines familles ont retrouvé les corps de leurs êtres chers dans des morgues situées loin de Kinshasa, ce qui indiquerait que des corps sont transportés jusque dans des zones excentrées". (HRW)

L’œil du patriote vient d’apprendre qu’au vu de tant de faits et suite à la pression exercée par les ONG de défense des droits de l’homme, l’équipe de la CPI qui séjourne discrètement dans notre pays depuis le début de la campagne électorale aurait commencé à enquêter sur place en RDC sur des nombreux crimes commis à travers le pays et particulièrement à Kinshasa.

Des nombreux témoins brisent le carcan de la peur et apportent des témoignages accablants aux ONG qui les transmettent aux enquêteurs de la CPI. Persuadés qu’ils pourront toujours jouir de l’impunité, le « Kuluna national», Hyppolite Kanambe, et ses sbires n’avaient pas estimé nécessaire de prendre des précautions pour couvrir leurs crimes.

Aujourd’hui que la peur est tombée, nous invitons toutes les familles des victimes ainsi que tout autre témoin disposant des preuves des crimes commis par l’imposteur et ses collabos, de les apporter aux ONG ou à la Rédaction de L’œil du Patriote qui transmettra à la bonne destination.

La pression ne doit plus relâcher. Car l’ennemi chancelle et s’étouffe !

Paris, le 23 Décembre 2011
Candide Okeke
L’ŒIL DU PATRIOTE

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