mardi 22 mars 2011

Léonard MULOPO KAPITA : « J’ai rencontré la mère biologique d’Hyppolite KANAMBE alias « Joseph KABILA » !

image Léonard MULOPO KAPITA

Il s’avère donc que Hyppolite Kanambe alias  « Joseph Kabila » est de père et de mère rwandais,  n’a jamais été adopté officiellement par des parents congolais, n’a jamais ni fait une demande ni obtenu de naturalisation congolaise.
La rédaction livre à tous ses lecteurs, l'interview audio de Mr Léonard Mulopo à Radio Bendele sous forme écrite. Pour rappel, Mr Léonard Mulopo, politologue, a rencontré la mère biologique de l'imposteur national, Kanambe.

1°/Radio Bendele : Un grand débat au sujet de la véritable identité de « Joseph Kabila » secoue la communauté congolaise depuis l’accession de ce dernier au pouvoir en RDC. Nous aimerions savoir d’après vous, en tant  que  chercheur et ami de longue date de Laurent Désiré Kabila,  qui sont les véritables parents biologiques de « Joseph Kabila » ?

Léonard MULOPO KAPITA : J'aimerais tout d’abord attirer l’attention de mes compatriotes sur le fait que les Rwandais et notamment les Tutsi sont très imprégné d’un phénomène culturel particulier qui a tendance à échapper à beaucoup de  congolais.  Il s'agit  en kinyarwanda  de  l’« UGENGWE », que l'on peut traduire approximativement par  l’art de la dissimulation, de la ruse , la réserve et dans certaines circonstances cet art équivaut purement et simplement à l’art du mensonge.Et Paul Kagame est probablement l’une des pires illustrations de ce trait culturel. Il suffit de se référer à la manière dont lui et certains de ses complices rwandais s’attèlent régulièrement à falsifier l’histoire ou d’autres faits pour atteindre leurs différents objectifs dans la région des Grands Lacs. Je vous invite à vous référer également (pour bien comprendre la façon dont a opéré ce criminel dans notre région)   au Livre du Président National de l’APARECO « Crimes organisés en Afrique centrale » paru en 2004 aux Editions Duboiris. Mais plus près des congolais un autre personnage s’est particulièrement illustré dans ce phénomène culturel , il s’agit de Vital Kamerhe.
Comment imaginer qu’il prenne autant de risques à s’enfoncer dans le mensonge alors que  nos recherches prouvent qu’il est venu du Rwanda avec son oncle (un jésuite) enseignant à Kikwit dans le Bandundu,  il a été élève à l'Institut St Jean-Bosco (INDOBO) chez les Frères Joséphites où il était déjà enregistré dans les archives scolaires comme un sujet rwandais (L’APARECO a  recueilli des témoignages précis à ce sujet) diplômé de l'Université de Kinshasa, en sciences économiques, sur sa licence il est marqué : « Vital Kamerhe Rwakanyasigize, de nationalité Rwandaise alors que les zairois ne pouvaient pas porter de tels prénoms ! Publiquement et depuis des années, il ne mentionne comme nom que « Vital Kamerhe », il s'est transformé miraculeusement, on ne sait comment en Congolais du Sud-Kivu (???) alors que tout Kikwit et tous ces condisciples de l'Unikin ont toujours su  qu’il était de nationalité rwandaise.
Dernièrement, en faisant circuler son C.V.  sur Internet, il a fait mine d’oublier de mentionner intentionnellement son passage à Kikwit et au cabinet de Mushobekwa afin de mieux dissimuler sa véritable identité ainsi que sa nationalité. Et on retrouve ce même type de mensonges  pour Monsieur Déogratias Douglas Bugera, qui dissimule son nom « Rwamakuba », ou encore Monsieur Bizimana Karamuheto qui a transformé son nom en « Bizima Kara » et qui se fait passer pour un soidisant  congolais  alors  qu’en 1996 il était encore Président des étudiants rwandais d’Afrique du Sud et avait même assisté à ce titre et en se présentant lui-même comme tel, à une conférence donnée  à Johannesburg par Monsieur Honoré Ngbanda le Président national de l’APARECO. Ainsi de suite on retrouve le même type de mensonge à propos de leur nationalité ou de leur identité non seulement dans les cas d’Azarias Ruberwa, Laurent Nkundabatuare Mihigo, Jules Mutebushi, etc…mais en particulier , il en est de même pour le commandant Hyppo, Hippolyte Kanambe qui s’est transfiguré en « José puis  Joseph » « Kabila », « fils » de Laurent Désiré Kabila.
C’est son cas qui nous intéresse  précisément  aujourd’hui.  Mais l’APARECO le répète  chercher à connaitre les origines exactes de « Joseph Kabila » n’a rien avoir avec de la xénophobie mais  relève plutôt du droit des congolais ( comme tous les peuples au monde) à connaitre la véritable identité de ceux qui les dirigent en particulier au sommet de l’État. Mes recherches ainsi que  mes relations avec Laurent Désiré Kabila me permettent d’affirmer que celui qui se fait appeler « Joseph Kabila » n’était pas le fils biologique de LDK et encore moins de Sifa Mahanya.   Ici il s'agit de toute la vérité historique difficile à contester  : Hippolyte KANAMBE,  alias « Joseph Kabila », est le fils d'Adrien KANAMBE et de  Marcelline  MUKAMUGUJE que j’ai personnellement rencontré à plusieurs reprises à Kinshasa en octobre 2000. Comme elle , Adrien Kanambe était aussi un Tutsi du Rwanda. Adrien Kanambe était un opposant au régime de Grégoire Kayibanda, président rwandais Hutu, issus des indépendances. Il était le secrétaire général de l'UNAR, Union des Nationalistes du Rwanda, un mouvement politicomilitaire rwandais. ll s’ était réfugié dans les maquis du Sud-Kivu.
Lors de l'insurrection populaire (rébellion ou révolution) déclenchée par les Nationalistes, Lumumbistes congolais (Christophe Gbenye, Gaston Soumialot, le général Nicolas Olenga, Yerodia Abdoulay, Kitenge Yezu, Thomas Kanza, Antoine Mandungu Bula Niati, Davidson, Laurent Kabila, Gabriel Yumbu, Vital Pakasa, etc.), en janvier 1964, au sein du C.N.L (Comité National de Libération), ceux-ci ont rencontré dans le Sud-Kivu les maquisards rwandais de l'UNAR. Après des pourparlers, ils ont signé des accords de coopération entre les deux mouvements, le 31 juillet 1964, à Uvira, entre Gaston Soumialot et François Rukeba, le président rwandais de l'UNAR.
A la deuxième prise de la ville de Kalemie, le  19 juin 1964 par les « Simba », Gaston Soumialot (CNL) et Adrien Kanambe (UNAR) se sont rendus à Kalemie pour l'installation du gouvernement révolutionnaire du Nord-Katanga. En cette période,  M. Martin Kasongo et le  général Nicolas Olenga progressaient dans le Front Nord  de la rébellion depuis Kindu pour s'emparer de Kisangani dans la nuit du 4 au 5 août 1964. Donc, Martin Kasongo ne pouvait pas se trouver au même moment, à Kisangani et à Kalemie, d’où la   photo publiée par l'OEIL DU PATRIOTE et tiré  du livre écrit par le belge Erik Kennes « Essai biographique sur Laurent Désiré Kabila, en collaboration avec Munkana N'ge, Paris, L'Harmattan, et l'Institut africain/Cedaf, Cahiers africains N°s 57-58-59, série 2002, Bruxelles, 2003 du copyright de Yves-Guy Berges/SIPA Press). Adrien Kanambe a opéré au sein de l'UNAR avec les maquisards du CNL et des internationalistes cubains commandé par Che Guevara jusqu'à leur fuite (abandon de combat), en  février  1966. Ils s'étaient tous réfugiés en Tanzanie (base arrière notamment à Kigoma). A la création du P.R.P., le 24 octobre 1967, à Makanga-Tubaone, Adrien Kanambe a été coopté par Laurent Désiré Kabila, en qualité de chef d'état-major général et membre permanent du Conseil militaire révolutionnaire. Marié à Marcelline Mukambuguje, il était resté aux côtés de L.D.Kabila de 1967 jusqu'aux deux guerres de MOBA, en novembre 1985 et mai 1985.

2°/ Radio Bendele : « Comment est mort alors le commandant en chef de l'Armée populaire de Libération (branche armée du PRP)  Adrien Kanambe ? »

Mulopo : Après les deux guerres de Moba, les guérilleros de Laurent  Désiré Kabila étaient dispersés et en débandade pendant plusieurs années. Entre-temps, Adrien Kanambe sera abordé par les services de l'ambassade zaïroise de Tanzanie pour  empoisonner son leader Laurent Désiré Kabila. Corrompu, devenu buveur toujours en état d’ébriété et trop bavard, il a été trahi par son entourage et Laurent  Désiré Kabila  était saisi de cette importante information. Il va convoquer le congrès du P.R.P., dans les montagnes de Nyunzu entre 1989-1990. Lors de ces assises, plusieurs cadres militaires du PRP furent interpellés et présentés devant la Commission de discipline du parti. Reconnus coupables de haute trahison, ils ont été traduits devant la C.O.M (Cour d'Ordre Militaire, jugés, condamnés et exécutés. Parmi eux se trouvait Adrien Kanambe.
Après cela , comme  cela lui est souvent arrivé ,  Laurent Désiré Kabila va avoir une liaison avec la femme d'Adrien Kanambe  , Marcelline.Il a conduira ensuite  à Dar-es-Salam  faisant d'elle, l'une de ses innombrables concubines. Marcelline Mukambuguje et ses enfants, habitait sur Kunduchiwhiway (Kunduchiwezi) aux abords de l'Océan Indien alors la résidence de Laurent Désiré Kabila se situait dans le quartier résidentiel de Dar-es-Salam sur l'avenue Muzigaway (Muzigawezi) bien loin de l'Océan Indien. Hippolyte Kanambe habitait avec sa mère et ses frères. Pour la vérité historique, en 1991 lors des pillages au Zaïre, Hippolyte Kanambe alors chauffeur de taxi ( et avec l’aide de Didier Kazadi qui se trouvait en Tanzanie aussi) fut  engagé  pendant  quelques mois par la  MIBA/Dar-esSalam. Il a été engagé comme chauffeur de direction. (Cela peut-être vérifié dans les archives de la MIBA/MBUJIMAYI). Celui qui l'avait engagé s'y trouve encore jusqu'aujourd’hui. Il était bien connu des « griots zaïrois » (musiciens) qui  séjournaient à Dar-es-Salam comme chauffeur de taxi au nom d'Hyppolite ou d'Arido qui ne parlait que le Kinyarwanda et l'anglais de la rue. C’est suite à l'appel lancé par l'APR/FPR, en 1991 que Hippolyte Kanambe avait quitté la Tanzanie pour l'Ouganda rejoindre l'APR/FPR. Devenu caporal, il sera incorporé comme garde du corps de Paul Kagame.. A l'entrée de l'AFDL, il sera à l'état-major de l'APR auprès de James Kabarebe en qualité de commandant des opérations (génocide, massacres, tueries des Hutus et des  Congolais) de Tingi-Tingi, Makobola, Kisangani et Mbandaka. On va lui changer de nom, le  13 janvier 1997, à l'entrée de l'AFDL à Kisangani par James Kaberebe, Bizimana Karamuheto. Il sera d’abord appelé   « José » et finalement de « Joseph Kabila ». Ils falsifiaient ainsi, pour le besoin de leur cause, une partie de l'Histoire du Congo. Laurent Désiré Kabila était obligé, par pression, de l'accepter malgré lui. Il se méfiait totalement des Rwandais et notamment d'Hippolyte, se souvenant de l'exécution de son père biologique dans les montagnes de Nyunzu.
Après l'entrée de l'AFDL, Marcelline MUKAMUGUJE habitait d'abord à la Cité de l'OUA, villa n°41, réservée pour la Tanzanie. C'est après plusieurs critiques entre Katangais qu'elle avait été délogée de là pour un des appartements du GLM (Groupe Litho Mobutu) et c'est là que je l'avais rencontrée.  Lors d’une de mes rencontres avec elle en octobre 2000 nous étions allés ensemble au camp Kokolo où elle tenait à me présenter à son fils Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila ». Et ce dernier avait effectivement reçu lui-même sa mère. Quant à moi, le rendez-vous était reporté sine die. En ce moment là, Laurent Désiré Kabila cohabitait au Palais de Marbre avec une jeune dame, originaire du Maniema, une Murega et deux petits enfants. Depuis le coup d'État du 16 janvier 2001, cette dame et les deux enfants de Mzee sont toujours introuvables. Quelques jours avant le coup d'État (ou l'assassinat de Mzee), Marcelline était renvoyée à Kigali pour mieux dissimuler l'affaire de Sifa Mahanya. Celle-ci, à l'entrée de l'AFDL à Lubumbashi, avait retrouvé son mari,  Monsieur Lukoma qui n'était pas exécuté par le SNIP mais était bel et bien à la Prison de Buluo, à Likasi. Laurent Désiré leur avait payé une maison à Lubumbashi. Mais suite au subterfuge monté pour falsifié la véritable filiation de « Joseph Kabila » il n'est pas impossible qu'il ait été à son tour exécuté extrajudiciairement. Lorsque Sifa  était l'une des concubines de Mzee LDK à Dar-es-Salam, elle n'avait eu qu'un enfant avec lui, portant le  nom de Masengo.

3°/ Radio Bendele : Avez-vous percé le mystère des jumeaux « Jaynet et Joseph Kabila ? ».

Mulopo : Dans cette dissimulation, il est difficile de déchiffrer ce mystère bien gardé par les deux dames : Sifa et Marcelline. C'est  une sorte d’accord de  « bon voisinage » ou de  « coexistence pacifique » qui avait été signé, en présence de l'ambassadeur américain entre les deux dames, en octobre 2003. En effet, Marcelline était revenue à Kinshasa, ce mois là pour mieux bénéficier des égards du pouvoir de son fils. Malheureusement, dans son  édition du 9 août 2003, hebdomadaire congolais, « L'Interprète n° 412 » annonçait la supercherie en ces termes :  « La CIA sur les traces de deux mères de Joseph Kabila qui se seraient retrouvées brusquement à Kinshasa ».
Il est dit dans cet article  qu' un certain  Ulrich Wolfer, diplomate américain à Kinshasa s'était intéressé aux statuts exacts et réels de ces deux femmes, originaire, l'une du Maniema (Mme Michel Lukoma, soit-disant veuve Laurent Kabila) et l'autre, Rwandaise (Marcelline, veuve d'Adrien Kanambe logée à Binza Ma Campagne aux environs de l'Hôtel Okapi) vis-à-vis de « Joseph Kabila ». Swing voulant à tout prix éviter que les Congolais soient au courant de ce gros mensonge, de cette trahison et de cette infraction grave à la loi congolaise, va intervenir pour renvoyer Marcelline d'abord à Kigali puis aux États-Unis d'Amérique. Il est donc clair,que Joseph, Jaynet et Zoé sont rwandais Tutsis à 100% et sont les enfants biologiques du rwandais Adrien Kanambe, et de sa veuve Marcelline. Chacun se souvient aussi par exemple de l’article de Colette Braeckman (Le Soir) paru le 23 Janvier 200I lors des obsèques de Laurent désiré Kabila elle a confirmé que la mère biologique de celui qui se fait appeler « Joseph Kabila » est bel et bien tutsi.. Il appartient à ceux qui le souhaitent de vérifier ce que nous disons auprès des medias concernés. Pour l’APARECO les faits sont là et parlent d’eux-mêmes

4°/ :  Sur l’un des documents diffusés par l’APARECO on peut voir avec stupeur que celui qui se fait appeler « Joseph Kabila » signe « H.Kanambe ». Pourquoi les soi-disant Kabilistes se taisent-ils au sujet de la signature de leur raîs ?

Léonard MULOPO KAPITA: Il faut commencer par définir et distinguer ceux qui se disent « Kabilistes » d'un côté, des vrais compagnons de Mzee dans le maquis de Fiz-Baraka-Uvira allant de 1967 à 1985 tels que les survivants, Godefroid Tchamlesso, Sikatende, Luetscha (+), Ismaël Tute..., Sévérin Kabwe, Paul Kasongo, souvent obligés de se taire au risque de... et de l'autre côté des intellectuels ayant rejoints la marche de l'AFDL en cours de route, recrutés sur Internet et jouisseur du pouvoir tels que Mwenze Kongolo, Mawampanga, Okitundu, Angulu, Luanghy, Mulemba, Kakudji, … ceux-ci ne connaissent rien de la vie privée de Mzee sauf de son pouvoir. Opportunistes, ils ne peuvent que admettre la version mensongère des Rwandais. Ils ne pèsent pas face aux bourreaux rwandais.
Les militaires Sikatende et Luetscha avaient été sérieusement corrompus àau moment de l’accession au pouvoir de « Joseph  Kabila » et étaient obligés de se taire , de ne jamais se prononcer là-dessus. Mzee, même à l'époque de Che Guevara n'a jamais vécu plus d'une semaine au maquis. Il était toujours loin, à Kigoma, Dar-es-Salam ou à l'étranger.Et puis que peuvent –ils face a une preuve aussi flagrante de l’imposture d’Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila » ? Leur silence traduit leur embarras. Cette signature confirme la véritable identité de leur rais.

5°/ il semble que certains congolais ont confondu Adrien Kanambe avec Martin Kasongo. Qui est Martin Kasongo ?

Léonard  MULOPO KAPITA:  Martin Kasongo, est Mutetela du Sankuru, militant depuis les années 1958 de la Jeunesse du MNCL. Il avait rejoint le C.N.L. Depuis Brazzaville et envoyé dans le Front/Nord, via Bujumbura, en janvier 1964 avec le général Olenga, Laurent Kabila et Gaston Soumialot, ministre de la Défense Nationale. Une fois à Bujumbura, ils se sont divisés en trois groupes distincts. Olenga et Martin Kasongo sont partis du Sud-Kivu à Kindu (Maniema) pour atteindre Kisangani dans la nuit des 4 et 5 août 1964. Gaston Soumialot est resté dans le Sud-Kivu en occupant, Fizi, Baraka, Mwenga, Walikale et Uvira. Laurent Kabila s'était détaché du groupe pour regagner le Front/Sud, à Kalemie. Kisangani est tombé le 5 août 1964 sous le commandement d'Olenga, Martin Kasongo et autres. Kabila s'était emparé de Kalemie, par un coup d'État technique dans la nuit du 26 au 27 mai 1964 et chassé trois jours après. Les Simba d'Uvira viendront en renfort et vont s'emparer de Kalemie, le 19 juin. Le 31 juillet 1964, Soumialot, Kabila et Masengo vont signer des accords de coopération avec l'UNAR, à Kalemie.
Le secrétaire général et commandant en chef de l'UNAR, Adrien Kanambe sera présent  et présenté au public comme un allié rwandais dans la lutte. Pendant ce temps , de Kindu, avec le général Olenga, Martin l'accompagnera jusqu'à la prise de Kisangani et aussi à la chute de Kisangani. Exilé depuis des années, en Ouganda et Soudan, Martin Kasongo va se retrouver dans le Bandundu, dans les anciens fiefs des marquis de Mulele, dans le territoire d'Idiofa. Il se fera passer pour un Pasteur, un Prophète, tout en préparant un soulèvement populaire au nom de Pierre Mulele ou il se faisait passer pour Pierre Mulele ressuscité. Les masses populaires, toujours proches de Pierre Mulele ont marché dans cette nouvelle combine. En 1976, la maman de Pierre Mulele arrive à Lukamba là où Kasongo avait implanté son église. La secte prend une grande extension et la collecte des fonds pour la deuxième révolution fonctionne à merveille. Les jeunes construisent des bivouacs à Esiet-Lankat (siège du maquis de Pierre Mulele). En janvier 1978, dans la cité de Mulembe, alors les adeptes étaient à l'intérieur de l'église, l'armée (ANC) surgit et tire... c'est la débandade dans toute la région, Lukamba, Mulembe, Malele, Matende Iwungu, Yassa-Lokwa, c'est le carnage. La maman de Pierre Mulele, recherchée, est interpellée et pendue en public.
Le 14 janvier 1978, Martin KASONGO Mimpiepe, sera arrêté et traîné au stade d'Idiofa pour y être pendu avec 14 de ses fidèles. Vous comprendrez aisément qu'il ne s'agit pas d'Adrien Kanambe mais de Kasongo, pendu en public à Idiofa. En ce moment là Adrien Kanambe, sa femme Marcelline et ses enfants dont Hippolyte sont à Kigoma (Tanzanie) et le père, Adrien, dans le maquis de Fizi-Baraka-Uvira avec Laurent Kabila. Le rideau est fermé.

6°/Radio Bendele : Pourquoi l'affaire Kanambe indispose tant les « kabilistes » ?

Léonard MULOPO KAPITA : Ces soi-disant Kabilistes sont pris à leur propre piège. Ils sont coincés et ne savent plus quoi dire, quoi faire face  vérités révélées par  l'APARECO. Tous, depuis Joseph Mwati jusqu'à Yerodia Abdoulay en passant par Ismaël T. et sa belle sœur Sifa Mahanya savent que les Rwandais les ont eu. La vérité a éclaté et ils ne veulent pas se prononcer  craignant les conséquences de la supercherie à laquelle ils sont activement participé, d’autres parmi eux  ne tiennent pas non plus à renoncer aux privilèges que leur apporte cette imposture. Si nous avions des institutions dignes de ce nom « Joseph Kabila » serait poursuivi pour au moins Haute trahison , sa révocation et son arrestation seraient  immédiates. Mais la RDC est occupée et ceux qui dirigent notre pays aujourd’hui  sont au service du pouvoir d’occupation , ils ne sont pas là pour faire valoir les droits du peuple congolais.

7°/Radio Bendele : Quelle est votre conclusion ?

Léonard  MULOPO KAPITA : Le pouvoir d’occupation se trouve aujourd’hui au pied du mur et ce n’est pas la communauté internationale qui viendra au secours des congolais. L’imposture de « Joseph Kabila » agent rwandais au service du Rwanda est désormais un secret de polichinelle pour le peuple congolais. Son refus de procéder à un test ADN pour le disculper éventuellement de toutes ces accusations confirme ce que tout le monde a compris aujourd’hui : il est rwandais fils d’Arien Kanambe.  D’où l'agitation et la panique au sein du pouvoir d'occupation.
Le message de l’APARECO au peuple congolais est ceci : Il lui appartient plus que jamais  de se lever pour mettre fin à cette funeste aventure, à cet  « ABUS FRAUDULEUX DE L'ETAT D'IGNORANCE ou DE FAIBLESSE » qui met en danger toute notre Nation en l’exposant depuis plus d’une décennie à  l'occupation, la balkanisation, le pillage,  au génocide, aux crimes contre l'Humanité et crimes de guerre etc...
Attendu que depuis le mardi 8 mars 2011 le site de l'APARECO a à nouveau rendu public les signatures ainsi que les photos du père biologique de celui qui se fait appeler, depuis le 13 mars 1997, « Joseph Kabila » prétextant qu'il serait le fils de Laurent Désiré Kabila de qui il a tenté de tirer  sa légitimité et se revendique Congolais
Attendu que jusqu'à présent « Joseph Kabila » n’a pas été en mesure d’apporter les preuves irréfutables de son identité soi-disant congolaise pour contredire l’APARECO ;
Attendu qu'il y a un adage juridique qui dit que la fraude corrompt tout et rend nul tout acte établi sur la fraude ;
Il s’avère donc que Hyppolite Kanambe alias  « Joseph Kabila » est de père et de mère rwandais,  n’a jamais été adopté officiellement par des parents congolais, n’a jamais ni fait une demande ni obtenu de naturalisation congolaise,
C’est pourquoi nous demandons au Peuple congolais où qu’il soit de se saisir de cette occasion pour bouter dehors l'étranger Hyppolite KANAMBE et de l'aider par tous les moyens à rentrer chez lui au Rwanda, après  avoir  été entendu par la Justice congolaise ;
Qu'il plaise au peuple congolais, seul, de se constituer en juré populaire pour faire valoir ce que de Droit.
Que  Dieu Bénisse la République démocratique du Congo.
 
Radio Bendele

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