mercredi 12 janvier 2011

Hôtel du Golf : L’ETAT DOIT DIX MILLIARDS POUR L’HEBERGEMENT DES FORCES NOUVELLES


Écrit par RÉMI COULIBALY Mercredi 12 Janvier 2011 

L’hôtel du Golf est l’un des palaces du groupe Spdc appartenant à l’Etat.Au niveau  des créances à recouvrer, l’Etat reste devoir à la Société des palaces de Cocody (Spdc), la somme de 10 milliards de Fcfa au titre de l’hébergement et la restauration des Forces nouvelles au Golf hôtel depuis 2003. Créances dont aucune tranche n’a été payée par la Primature, institution de l’Etat sur qui elles pèsent».
En affirmant cela, à l’occasion de la séance de travail qu’a effectuée, mercredi, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Kouamé Sécré Richard, le directeur général de la Spdc, Zadi Guédé Michel, entendait montrer l’ampleur des difficultés que traverse le secteur et, particulièrement, les réceptifs hôteliers sous sa coupe que sont: Ivoire, Golf, Ivoire Golf Club (Abidjan), La Paix (Daoukro), Hambol (Katiola) et La Baie des Sirènes (Grand-Béréby). Toutefois, le Dg de la Spdc soutient que les créances de l’Ivoire sont régulièrement payées par la Présidence de la République.
Le premier responsable du Tourisme et de l’Artisanat entend, «le plus rapidement possible», prendre attache avec le Premier ministre Aké N’Gbo Gilbert Marie aux fins d’établir un échéancier pour apurer les problèmes de créances, de moyens et de ressources des structures sous tutelle de son département. Car, affirme-t-il, «c’est en période de crise qu’on doit être plus imaginatif, étant entendu que ce sont les idées qui se vendent, pour rebondir». Kouamé Sécré Richard voue au secteur du tourisme et de l’hôtellerie une vocation à être «un pilier important de l’économie nationale».
Nouvelles prérogatives
Mieux, le ministre pense que «le tourisme peut même suppléer la diplomatie, au-delà de l’opinion officielle». A juste titre, tout en invitant les médias d’Etat à s’inscrire dans la posture de promotion des capacités en la matière, en harmonie avec les structures techniques (Côte d’Ivoire Tourisme, Sodertour Lacs, Spdc), il dit avoir évoqué avec son collègue de la Culture, Alphonse Voho Sahi, en Conseil de gouvernement, la possibilité d’une synergie d’action entre les deux ministères.
Auparavant, les différents directeurs généraux, Guédé Zadi Michel (Spdc), Abenon Angodo (Ivoire), Koné Yahaya (La Paix), Mme Bakalag (Ivoire Golf Club) et le directeur technique de la Spdc, Tapé Hervé, pour le compte de La Baie des Sirènes, ont fait l’état des lieux aux plans structurel, infrastructurel, humain, financier et défriché les perspectives de leurs réceptifs.
Il en découle, entre autres, que la Tour (250 chambres), le Palais des congrès,  certains restaurants, le casino de l’Ivoire qui devaient rouvrir en décembre dernier n’ont pas pu le faire, relativement à la situation post-électorale du pays. Faut-il le rappeler, ce réceptif de cinq étoiles, fleuron hôtelier de l’Afrique de l’ouest, a subi depuis 2004, un préjudice de près de 16 milliards Fcfa. La Paix n’a connu qu’une exécution de 29% (au lieu des 42% prévisionnels) en 2010. Quant au village touristique de la Baie des Sirènes, fermé depuis 2002, 700 millions Fcfa sont nécessaires pour sa réhabilitation, tandis que pour le «Plan d’urgence» de l’Ivoire Golf Club, une subvention de 447 millions est utile.
Entre autres priorités pour relancer les activités du groupe Spdc et coller à ses nouvelles prérogatives édictées en 2008 qui couvrent tout le littoral sud, son Dg prévoit, la création d’une chaîne de deux marques pour créer des 3 et 4 étoiles (l’Ivoire étant concédé à un opérateur d’envergure internationale), l’acquisition et la gestion de terrains aux fins de construire des sites balnéaires et l’initiative d’une offensive communicationnelle et promotionnelle.
RÉMI COULIBALY

Telle histoire quel peuple; le congolais premier chantier

Beaucoup de Congolais sommes conscients des probèmes réels qui menacent notre pays et cherchons dans diverses manières comment y remedier. Avant de tenter de resoudre un problème il faut bien le comprendre. L'existence du Congolais est menacée tant sur le plan interne qu'externe par des evenements de l'histoire dont il en porte les séquelles ou en endure les consequences.

Ces consequences se definissent en terme de degradation morale, depravation des moeurs, corruption spirituelle, crise éthique engendrant les conditions infra humaines de l'existence du Congolais se manifestant par une chaine d'antivaleurs telles que: corruption, fraude, vol, manipulation spirituelle, tribalisme, pauvrété, egoisme, manque de créativité, perte de dignité humaine, absence du gout d'un travail bien fait, vif desir de sortir de son pays.

Disons donc les evenements de l'histoire ont avant tout et surtout detruit l'humain (bomoto) du Congolais, la destruction materielle n'est qu'une suite logique et visible de la destruction morale, spirituelle et psychique du Congolais. Malheureusement nous fournissons plus d'effort et de sacrifices à la reconstruction materielle qu'à celle de l'homme. Nous initions des projets, nous envoyons des vehicules…

les deceptions se comptent par millions. Ma mère me disait: « Bona, même si tu laves très bien ton poisson, si la marmite dans laquelle tu vas le cuire est sale; ton poisson ne sera pas propre ». Un plan si bien établi soit-il est voué à l'échec s'il est confié à des personnes irresponsables. La reconstruction materielle par des personnes non reconstruites n'aboutira qu'à l'échec.

La crise congolaise est donc avant tout et surtout une crise d'homme, cette crise ne se pose plus actuellement en terme de manque de competences comme dans les années soixantes mais avec acuité en terme de manque de conscience. Les consequences nefastes d'une histoire timultueuse ont sapé notre conscience morale laissant en place un Congolais se distinguant par un individualisme mesquin, une cupidité et amour de l'argent facile sans pareil.

Cette crise de l'homme fait que nous ayons des problèmes de nourriture pendant que nous avons un sol fertile avec regularité des pluies. Nous ayons des problèmes de logement pendant que nous sommes un pays aux dimensions de sous-continent; Nous avons des problemes de santé avec des milliers de medecins. Un problème d'education dans un pays remplis de jeunes, nous avons des problèmes de deplacement avec un chapelet d'ingenieurs et des cours d'eau navigable.

Disons donc: l'existence du congolais est donc une trajedie en terme de nouriture, logement, santé, education, transport et securité. Nous ne pouvons pas pretendre defier ces fleaux sans un changement de mentalité preable du congolais. Je pense que nous devons passer de la prise de conscience inadequate a une prise de conscience adequate: quantifier, qualifier et planifier les actions a prendre car le congolais demeure le premier chantier...

Rev. Moba Mwanzele Bonaventure

Congo_ireland@yahoo.fr

27/12/2010

© Congo Vision

Deux quartiers d'Abidjan sous couvre-feu

Suite à des affrontements dans les communes d'Abobo et d'Anyama, Laurent Gbagbo a décrété un couvre-feu de 3 jours.
Suite à des affrontements dans les communes d'Abobo et d'Anyama, Laurent Gbagbo a décrété un couvre-feu de 3 jours.
Reuters / Luc Gnago
Par RFI
Un couvre-feu nocturne a été instauré à partir de ce mercredi 12 janvier pour trois nuits dans deux communes d'Abobo et d'Anyama, suite à des affrontements violents des deux nuits précédentes qui ont fait au moins onze tués. Selon un décret du président sortant Laurent Gbagbo lu à la télévision publique ivoirienne, le couvre-feu est institué de 19h00 (heure locale) à 6h00.
La tension persiste en Côte d'Ivoire après les affrontements des deux dernières nuits. Un couvre-feu vient d'être annoncé dans 2 quartiers d'Abidjan. Couvre-feu décrété par le président Gbagbo en fin de journée et en vigueur depuis ce mercredi soir 19h00 (heure locale) et jusqu’à 06h00 du matin, valable également pour jeudi et vendredi soir, cela concerne les quartiers d’Abobo et d’Anyama.
Une mesure qui fait suite aux affrontements de la nuit de mardi à mercredi dans le quartier d’Abobo où 5 policiers et un civil ont été tués. Les forces de sécurité se sont déployées dans le quartier aux environs de minuit. De nombreux jeunes leur ont fait barrage à la hauteur de la mairie.

NOTRE DOSSIER SPÉCIAL
Présidentielle en Côte d'Ivoire
Présidentielle en Côte d'Ivoire
D’après plusieurs témoignages, ces jeunes ont utilisé des armes lourdes. Ils affirment avoir pris ces armes à des policiers qu’ils ont attaqués. Il y a de nombreux blessés parmi les jeunes d’Abobo, certains ont aussi évoqué des décès mais pour le moment personne n’a vu de corps.
Des tirs ont été entendus une bonne partie de la nuit entre minuit et 5h puis de nouveau dans la matinée. Un très important dispositif de sécurité est maintenu tout autour d’Abobo afin d’éviter l’embrasement de ce quartier situé au nord d’Abidjan.
Les casques bleus qui tentaient de se rendre sur place dans la nuit disent en avoir été empêchés par les forces de sécurité. Trois soldats de l’Onuci auraient été légèrement blessés.

Les Congolais expulsés d'Angola.......

Les conditions d’expulsion des Congolais d’Angola restent à ce jour inchangées. A Kamako (Kasaï occidental) par exemple, les expulsés rencontrés, lundi 10 janvier, ont témoigné sur les mauvais traitements qu’ils ont subis. Il s’agit surtout des sevices psychologiques et corporels infligés par les forces angolaises pendant les opérations d’arrestation et d’expulsion. 
Radio Okapi

Procès de Floribert Chebeya en RDC : Vers la piste d’un piège ?

La cour militaire de Kinshasa
La cour militaire de Kinshasa
B.Minas/RFI
Par RFI
Floribert Chebeya, le défenseur des droits de l’homme serait-il tombé dans un piège tendu par les services spéciaux de la police en RDC ? C’est en tous cas, la question qui a commencé à être posée lors de la longue audience du procès de l'assassinat du leader de « la Voix des sans voix » qui a repris le jeudi 6 janvier 2011. Floribert Chebeya a été assassiné en juin 2010. Le corps de Fidèle Bazana, son chauffeur et fidèle compagnon n’a jamais été retrouvé. Cinq policiers sont dans le box des prévenus, et comparaissent pour meurtre devant la cour militaire de Kinshasa.
 

Marie-José Bazana : «Pourquoi ils ont fait ça ?»
 
Veuve de Fidèle Bazana, le chauffeur et compagnon de lutte de Floribert Chebeya.
07/01/2011par Bruno Minas
 
 
Il ( l’assassin de Fidèle Bazana ) a causé du tord à une famille et surtout, j’ai de petits enfants qui souffrent. Et là, quand je le vois, j’ai toujours cette idée là:pourquoi, pourquoi ils ont fait ça, pourquoi ?
Deux des cinq policiers accusés ont été passés sur le grill pendant près de huit heures. D’abord le jeune commissaire Michel Mwila, sanglé dans un uniforme impeccable. Il a fait face à un feu nourri de questions sur sa visite, trois jours avant le crime dans les locaux de l’association « la Voix des sans voix ». Il venait porter un courrier pour Floribert Chebeya. Son insistance pour rencontrer Chebeya en tête à tête est apparue suspecte, comme s’il venait pour repérer sa proie.
Ensuite son chef, le colonel Mukalay, le plus haut gradé dans le box, n’a pas pu bien expliquer pourquoi il tenu absolument à faire porter cette lettre à Chebeya en personne. Cette lettre, signée John Numbi - chef de la police – n’était qu’un simple accusé de réception d’un document de Floribert Chebeya alertant sur les conditions de détention dans les cachots de la police congolaise.
Le témoignage du Général Numbi est toujours très attendu. Il est actuellement suspendu. En revanche, la carrière des cinq policiers accusés suit son cours : deux d’entre eux viennent d’être promus-l’un major, l’autre lieutenant-colonel–alors que cela fait six mois qu’ils sont en prison, accusés de meurtre.

La RDC à l’heure du Bilan : Chantier « Education » en panne

January 12, 2011

Lors de sa campagne électorale en 2006, le président Joseph Kabila avait promis d’accorder priorité à certains « chantiers » dont l’éducation. Il avait promis notamment la réhabilitation des infrastructures scolaires et la construction d’une université moderne dans chaque province de la république.
Quatre ans après, le bilan est globalement négatif, n’ayons pas peur de l’admettre. En dépit de la réhabilitation de quelques infrastructures dont celles de l’IBTP, de la construction de quelques écoles primaires et secondaires à travers le pays, le secteur de l’éducation n’a en tout cas pas été prioritaire pour le gouvernement Gizenga ou Muzito.
Dans son discours-bilan tenu à l’assemblée nationale le 8 décembre 2010, le président Kabila a résumé l’action de son gouvernement dans le secteur de l’éducation en ces termes : « Par-delà la réhabilitation des infrastructures, dans le secteur de l’éducation, il y a lieu de noter la mécanisation des nouvelles écoles et unités de l’enseignement primaire et secondaire, la distribution des manuels scolaires aux élèves et des guides pédagogiques aux enseignants, et la normalisation des années scolaires et académiques. S’agissant de l’amélioration du taux d’accès à l’éducation de base, l’objectif a consisté à réduire progressivement les frais de scolarité à charge des parents, avant d’atteindre la généralisation de la gratuité de l’enseignement primaire. ».
Cet aveux d’échec doit interpeller la conscience collective des Congolais. Il est beau de promettre monts et merveilles pendant la campagne électorale. Mais il est plus important de réaliser les promesses données.
Après dix ans à la tête du pays, le président Joseph Kabila doit expliquer à la population pourquoi l’éducation nationale ne semble pas être une de ses priorités. Pour preuve, la part du budget national allouée à l’éducation nationale en 2010 était de 1,6%. Le gouvernement congolais n’a construit aucune nouvelle université à travers le pays mais a fermé plusieurs universités et instituts supérieurs privés et publics jugés non viables.
Il est triste de voir des écoles et des universités où des étudiants s’assoient à même le sol dans un pays naturellement si riche. Certaines universités et autres institutions de l’enseignement au Congo continuent à fonctionner sans bibliothèques et sans infrastructures techniques adéquates. Rien n’est fait pour mieux rémunérer les enseignants.
Au contraire, le ministre de l’EPSP veut créer de comptes bancaires fortement centralisés qui seront gérés par son ministère. Donc, son ministère gèrera les frais scolaires qui seront payés par les parents des élèves (eux même impayés) plutôt que de mettre de fonds à la disposition des écoles pour une meilleure administration scolaire ou de créer de comptes bancaires pour les enseignants pour éviter les détournements de salaires des pauvres enseignants par des comptables qui doivent transporter des caisses d’argent dans ce 21ème siècle. Que ferait le ministre de l’EPSP si les parents ne payaient pas ? Chassera-t-il les enfants ?
Au moment où on s’attend à une décentralisation de la gestion scolaire, le ministre de l’EPSP veut centraliser davantage cette gestion. Dommage que personne ne l’interpelle. Il semble que ce n’est pas là le rôle du parlement congolais.
On a l’impression que les vraies reformes du système éducatif congolais ne constituent pas une priorité pour les animateurs des institutions du pays.
11 janvier 2011
© Congo Vision

Jean-Pierre Bemba, sénateur et ancien vice-Président Congolais a séjourné brièvement en Belgique le lundi 10 janvier 2011. C’était à l’occasion de l’enterrement de madame Josette Efika Lola, épouse en deuxième noce de son père, Feu Jeannot Bemba Saolona.

Débat sur la crise ivoirienne sur France Ô.


"TOUTES LES FRANCES"  Talk show dynamique et percutant sur l’actualité nationale et internationale présenté par Ahmed El Keiy  du mardi au vendredi à 23h00 sur France Ô.
THEME ET INVITES 
Mercredi 05 janvier 2011 
Côte d’Ivoire : après les médiations ?

Brigitte Kuyo, représentante du FPI en France 
Vitrice Yekpe, politologue et Représentant du RDR.
Grégory Protche, rédacteur en chef du magazine "Gri, Gri, international"
Gaston Kelman, écrivain

Tension post-électorale : Couvre-feu à Abobo et Anyama de 19H à 6H


Le président de la république de Côte d'Ivoire, S.E.M. Laurent Gbagbo, vu la tension actuelle dans certaines communes de la capitale économique ivoirienne, a décrété mercredi soir, à Abidjan, un couvre-feu "du mercredi 12 janvier au vendredi 14 janvier 2011 de 19h à 6h" dans les communes d'Abobo et d'Anyama. Communiqué officiel présenté en édition spéciale, par Brou Amessan, Directeur Général de la Télévision nationale Ivoirienne (RTI).

Côte d’Ivoire: Paris valide la nomination de l'ambassadeur d'Alassane Ouattara

A Paris le Conseil des ministres a reconnu, ce mercredi 12 janvier 2011, Ali Coulibaly, ex-journaliste, et conseiller diplomatique d’Alassane Ouattara, comme étant le nouvel ambassadeur ivoirien à Paris et a donné son agrément à cette nomination par Alassane Ouattara. Pour la présidence française, Ali Coulibaly remplace Pierre Kipré, un proche de Laurent Gbagbo.

L’ex-château de Bokassa vendu 915 000 euros

Le château d'Hardricourt photographié en 1984.
Le château d'Hardricourt photographié en 1984.
AFP/JOEL ROBINE
Par RFI
Pas moins de 915 000 euros, c’est la coquette somme qu’un particulier a payée pour acquérir l'ancien château de Jean-Bedel Bokassa. La propriété de l'ex-empereur déchu de Centrafrique, un manoir dans les Yvelines, a fait l’objet d'une vente aux enchères à Versailles près de Paris.
Ce manoir du 17ème siècle, avec une surface de 750 mètres habitables vient d'être acquis par un particulier qui souhaite faire du château, une maison pour lui et sa famille. C’est en tombant sur une annonce dans le journal que l'acheteur a voulu se payer un château pour en faire une résidence secondaire.

Cette saisie de l'Etat était une évidence pour Marie-France Bokassa, dernière habitante des lieux. Après un exil de quatre ans en Côte d'Ivoire, l’ex-empereur Bokassa s'était installé en décembre 1983 à Hardricourt, l'une de ses propriétés en France.
L'un des fils, George-Bedel Bokassa, accuse l'Etat français. Pour lui, c'est illégal et cette affaire tient en peu de mots : « Ils ont fait les choses » sans que les héritiers ne soient informés. Il avait même demandé au chef de l'Etat d'intervenir de façon à ce que la vente soit bloquée.
Ce George vit d'ailleurs dans un autre château à quelques mètres de là. Un château hérité de son père, qu'il craint de « se faire voler », comme il dit, par l'Etat français.

RDC : ELECTION PAISIBLE SANS JEAN-PIERRE BEMBA ?


Par Xinhua.net

Malgré l'absence d'un chronogramme officiel, la République démocratique du Congo (RDC), fameux "scandale géologique et minière" d'Afrique centrale, bruit déjà de manœuvres en tous genres pour la succession de Joseph Kabila, élu en 2006 après un processus électoral initié pour mettre un terme à une transition politique de trois ans consécutive à 5 ans d'une sanglante guerre civile.
Principal adversaire politique de Joseph Kabila, l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba, leader du Mouvement pour la libération du Congo (MLC, ex-rébellion) mis aux arrêts et emprisonné dans les geôles de la Cour pénale internationale de La Haye aux Pays-Bas pour des accusations de "crimes de guerre et crimes contre l'humanité" en Centrafrique, sera d'office hors course.
"Ça c'est une autre forme de gestion des conflits qu'on a eu à observer ces derniers temps en Afrique, souligne le Pr. Ntuda Ebodé. On annonce un armistice, mais à peine on a commencé cet armistice, on arrête les gens. Ça veut dire qu'on joue avec le feu. Donc, en République démocratique du Congo, je crois qu'il y a deux problèmes fondamentaux".
"Le premier problème, c'est l'immensité du pays. Quel type d'organisation politique les Congolais pensent qu'il peut faire en sorte que tout le monde vive décemment en se sentant Congolais ? Le deuxième problème, c'est la répartition des richesses. Et c'est sur cette répartition des richesses que la communauté internationale oppose les Congolais les uns aux autres, depuis Lumumba".
Pour ce qui semble la dernière bataille de sa vie, l'ex-Premier ministre Etienne Tshisekedi, 78 ans, de retour d'un exil volontaire en Belgique, croit pouvoir créer la surprise. Seulement, "si cet opposant qui vient d'arriver était parti pour des raisons de sécurité, qu'est-ce qui a changé en matière de sécurité au Congo pour qu'il revienne donc maintenant ? Ça veut dire qu'il pouvait aussi rester. Lorsqu'il revient, il est porteur de quel message ? Il est l'envoyé de qui ? Il va servir les intérêts de qui ? Des Congolais ou bien de l'extérieur ?", note malicieusement le politologue.

Bienvenue au "Golf hôtel" d’Abidjan : le président Ouattara en son palais



Chars de l’ONU postés devant l’entrée, foule bigarrée à l’intérieur allant du simple militant au ministre en vue : bienvenue au "Golf hôtel" d’Abidjan où règne Alassane Ouattara, président proclamé en quête de présidence.
"C’est la sécurité, ouvrez le coffre arrière de votre véhicule, s’il vous plaît" : casquette vissée sur la tête, chemise rouge et noire, des "volontaires" du parti de M. Ouattara fouillent les véhicules à l’entrée du parking. Une dizaine de Casques bleus jordaniens les observent, dont deux sont debout sur un char au canon pointé en direction du terrain de golf.
Une dame tente de se soustraire au contrôle, on la stoppe aussitôt mais un bref coup d’oeil de l’agent dans son sac à main lui permet de se retrouver dans le hall de l’immense cinq étoiles.
Tandis que son rival Laurent Gbagbo siège au palais présidentiel, veillé par la Garde républicaine, c’est dans cet hôtel en bord de lagune qu’Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, a établi ses quartiers avant même la présidentielle du 28 novembre aux résultats controversés.
Une foule de sympathisants anonymes se mêle à des visages connus, de dirigeants de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) - dont le chef Guillaume Soro a été nommé Premier ministre par M. Ouattara - ou de ministres nommés par l’ex-opposant.
"Un mélange de cour des miracles, de ruche bourdonnante et de Versailles rempli de courtisans", glisse un diplomate qui fait à l’occasion un crochet par le "Golf".
"Je viens ici tous les jours pour montrer à mon président que sa victoire est réelle", explique à l’AFP Siaka Diomandé, 29 ans, assis en compagnie de trois autres militants.
Alors que M. Gbagbo a formé son propre cabinet en début de semaine, Cissé Vakaba, 47 ans, cadre au ministère des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, est catégorique : "l’autre, ce n’est pas le vrai gouvernement".
M. Ouattara a déménagé de sa villa cossue, pourtant située à une centaine de mètres seulement de l’hôtel, pour installer ici son QG, sous la garde des Casques bleus et d’hommes des FN.
Il y accorde ses "audiences" de chef de l’Etat, au représentant spécial de l’ONU dans le pays Choi Young-jin, aux ambassadeurs ou encore au médiateur de l’Union africaine Thabo Mbeki, de passage le week-end dernier.
Conciliabules improvisés entre gens importants dans l’ombre des couloirs, discussions serrées sur un projet de décret dans une salle de réunion, conseil des ministres au fond du jardin planté d’immenses palmiers : c’est là que tous ceux qui comptent dans le camp Ouattara doivent être vus.
Un responsable du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’ex-président Henri Konan Bédié, allié à Alassane Ouattara, préfère pourtant y venir "assez rarement". "Beaucoup de cadres PDCI tournent dans les couloirs en quête d’un poste, je ne veux pas qu’on me prenne pour l’un d’eux", épingle-t-il.
Dans le grand jardin, quelques éléments des FN, sanglés dans des treillis impeccables, vont et viennent, téléphone portable collé à l’oreille. Quelques jeunes filles les regardent avec intérêt.
Plus loin, des Casques bleus pakistanais se photographient à tour de rôle près de la piscine, en souvenir de la "République autonome du Golf (RAG)", comme l’ont déjà baptisée les Abidjanais.

Gabon - Mba Obame attend Sarkozy et l'ONU pour renverser Ali Bongo le Mollah'Son


 
Part I
 
Part II
 
 
Part III

Deux poids, deux intérêts......par Donisen Donald

Mort des otages : polémique entre Paris et Niamey autour de l’enquête

Le ministre français de la Défense Alain Juppé (d) et le président nigérien Salou Djibo (g) après une réunion au palais présidentiel à Niamey, le 10 janvier 2011.
Le ministre français de la Défense Alain Juppé (d) et le président nigérien Salou Djibo (g) après une réunion au palais présidentiel à Niamey, le 10 janvier 2011.
AFP / Boureima Hama
Par RFI
Alors que les corps des deux otages français sont arrivés à l’aéroport de Paris-Roissy-Charles de Gaulle mercredi 12 janvier au matin, une controverse s’installe sur les circonstances de leur mort comme sur celles de l'intervention militaire. Des zones d'ombre subsistent également sur le déroulement de l'enquête. Les gouvernements nigérien et français livrent des versions différentes. «Il n'existe pas actuellement de terroristes auditionnés par nos services», affirme le ministre nigérien de l'Intérieur.

Cissé Ousmane, ministre de l'intérieur au Niger
 
12/01/2011par Moussa Kaka
 
 
Les autorités nigériennes sont sortie de leur silence avec un sacré pavé dans la marre.
Dans une interview accordée à RFI le 11 janvier, le ministre nigérien de l’Intérieur a démenti purement et simplement les affirmations d’Alain Juppé selon lesquelles les deux ravisseurs arrêtés samedi par les Français avaient été remis aux enquêteurs nigériens.
« Il n'existe pas actuellement de terroristes auditionnés par nos services , affirme Cissé Ousmane. Je peux affirmer que les services compétents nigériens ont reçu des autorité françaises en deux phases, six cadavres et deux blessés. »
Des propos qui contredisent radicalement le discours officiel français. Alain Juppé
depuis Ndjaména affirmait mardi que l’enquête sur les preneurs d’otages étaient menée par les Nigériens et que les Français ne participaient pas à l’interrogatoire des deux prisonniers. Des contradictions fort génantes pour Paris qui depuis le début cherche à maîtriser seule la communication officielle de ce tragique enlèvement.
D’ailleurs des zones d’ombres demeurent sur le déroulement de l’intervention militaire de samedi qui a permis la neutralisation des terroristes mais qui a couté la vie à deux jeunes Français et à de nombreux militaires nigériens. Reste à savoir désormais où sont détenus les deux prisonniers, élément clé de cette enquête.

Alain Juppé, ministre de la Défense
Nos hélicoptères ont été pris pour cible par les occupants du convoi, un des militaires a été blessé, nous avons donc riposté...
 

12/01/2011 par Sarah Tisseyre

Un scénario à l’ivoirienne pour Haïti?

Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 sont contestés. Le second tour prévu le 16 janvier 2011 sera nécessairement reporté de plusieurs semaines. Avec de grands risques d’instabilité.

Il y a exactement un an, le 12 janvier 2010, Haïti connaissait un tremblement de terre gigantesque qui décima Port-au-Prince. Trois cent mille morts, autant de blessés et plus d’un million de sans-logis. C’est sur fond d’émeute, de choléra et de fraudes qu’ont eu lieu des élections le 28 novembre 2010. Il y a eu des élections législatives ainsi que le premier tour de l’élection présidentielle. Initialement, les élections législatives étaient prévues pour les 28 février et 3 mars 2010 mais le tremblement de terre en a rendu l’organisation impossible. L’élection présidentielle, quant à elle, devait bien avoir lieu le 28 novembre 2010. La campagne électorale a commencé en août 2010.René Préval (presque 68 ans), ancien Premier Ministre du 13 février au 11 octobre 1991 sous la Présidence de Jean-Bertrand Aristide, a été élu deux fois Président de la République, le 17 décembre 1995 dès le premier tour avec 87,9% (mandat du 7 février 1996 au 7 février 2001) et le 7 février 2006 dès le premier tour avec 51,2% contre 12,4% en faveur de Leslie Manigat (mandat depuis le 16 février 2006).René Préval n’était pas candidat en novembre 2010. Le 28 novembre 2010, dix-neuf candidats étaient présents au premier tour de l’élection présidentielle. Selon les résultats préliminaires annoncés le 7 décembre 2010, les quatre premiers candidats sont : Mirlande Manigat (71 ans) avec 31,4%, Jude Célestin (48 ans) avec 22,5%, Michel Martelly (presque 50 ans) avec 21,8% et Jean-Henry Céant (54 ans) avec 8,2%. Les autres ont obtenu moins de 3,1%. Un second tour est donc nécessaire pour départager les deux candidats arrivés en tête.Ce second tour est prévu normalement pour dimanche prochain, le 16 janvier 2011.Mais il y a contestation sur l’identité du second candidat. Certaines analyses d’experts électoraux de l’OEA (Organisation des États américains) remettent en cause la deuxième place de Jude Célestin et dans un nouveau décompte, Mirlande Manigat (l’épouse de l’ancien Président Leslie Manigat qui fut au pouvoir du 7 février au 20 juin 1988) resterait en tête (31,6%) suivie de Michel Martelly (22,2%) puis de Jude Célestin (21,9%).René Préval, dont le mandat doit s’achever le 7 février 2011, a déjà prévenu qu’il resterait en fonctions après cette date pour assurer la stabilité, mais a promis de partir au plus tard le 14 mai 2011.Par ailleurs, René Préval conteste les conclusions de l’OEA pour la bonne raison qu’il soutient la candidature de Jude Célestin qu’il veut donc voir présent au second tour.Pierre Louis Opont, directeur général du Conseil électoral provisoire, estime de toute façon qu’il faudra reporter la tenue du second tour : « Il est matériellement impossible d’organiser le second tour le 16 janvier 2011. À partir de la date de la publication des résultats définitifs du premier tour, nous aurons besoin d’au moins un mois pour tenir le second tour. ».L’accord conclu entre le gouvernement haïtien et le secrétariat général de l’OEA du 29 décembre 2010 ne fait référence à aucune date pour la remise du rapport de la Mission d’experts chargée de superviser le Centre de tabulation des votes. Un accord qui « garantit un accès illimité à la Mission à tous les documents et toute l’information qu’elle jugera utile pour atteindre ses objectifs ».Le chef de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en Haïti (Minustah) en place depuis 2004, Edmond Mullet, « renouvelle l’engagement de la communauté internationale à appuyer le gouvernement à la réalisation de ces élections dans les termes mandatés par la Constitution, en vue de doter le pays d’un nouveau Président le 7 février 2011 ». La loi électorale (soixante-six pages), adoptée par les parlementaires les 1er et 9 juillet 2008, est téléchargeable à ce lien.La situation risque donc de s’envenimer et pourrait bien ressembler à celle de la Côte d’Ivoire.Pays aux multiples coups d’État, Haïti va connaître des semaines politiques très difficiles où l’indépendance nationale, la légalité constitutionnelle et la légitimité électorale vont être des arguments qui auront peu de poids face au dénuement des quatre cinquièmes de la population qui vit en dessous du seuil de pauvreté et face au deux tiers de la population active qui se trouve au chômage.La position de la France (qui reste très prudente pour l’instant) ainsi que celle des États-Unis auront une part décisive dans la déclaration des résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle. Dans tous les cas, ce ne sont pas les quelques jours qui séparent de la date officielle du 16 janvier 2011 qui permettront de faire une campagne de second tour loyale et digne.
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Sylvain Rakotoarison (12 janvier 2011)
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