mardi 10 juillet 2012

Agression rwandaise à l’Est : Hillary Clinton au centre du complot !



Mardi, 10 Juillet 2012



En quittant la Maison Blanche le 20 janvier 2001, Bill Clinton n’avait réussi que la seconde partie de son contrat : attenter à la vie de Laurent-Désiré Kabila. Ce fut sous la supervision directe du bureau ovale que le bouleversement intervenu dans l’ex-Zaïre sous couvert de l’AFDL était intervenu. 
 
Très clairement, le plan initial piloté par le Président Clinton visait à mettre la RDC sous tutelle de l’international Tutsi Power.

Malheureusement pour Clinton, un homme, congolais de conviction et homme d’un courage exceptionnel, mit un grain de sable dans l’engrenage et fit gripper la machine. Ce coup fatal, Mzée LDK le porta contre la conspiration internationale anglosaxonne-tutsi me 17 mai 1997 précisément. 
 
En prenant le pouvoir sous l’onction du conseil suprême de l’Alliance piloté alors par Kigali et les tutsis, Mzée causa un tort incalculable au plan Clinton dans les Grands Lacs africains.

Condamné par les parrains financiers du plan de colonisation du Congo, Clinton jura et s’engagea à corriger sa coupable négligence. Le régicide du 16 janvier 2001 entrait ainsi dans le cadre de cette vaste entreprise de colmatage. En effet, LDK avait ouvert une dangereuse brèche dans l’armature des conspirateurs.

A son corps défendant, Clinton dut quitter la Maison Blanche avant de s’être racheté complètement. Le nouveau locataire de cette prestigieuse maison, Bush Junior, n’avait pas le temps de poursuivre ni de s’empêtrer dans le plan clintonier. Il avait une autre dada : l’Irak.

Compte à rebours

Pendant qu’il attendait son heure, Clinton a vu le destin lui sourire. A défaut de placer son épouse à la magistrature suprême, l’ex-président lui a cependant arraché la très prestigieuse et stratégique fonction de secrétaire d’Etat. 
 
Et dans l’actuelle administration américaine, Hillary joue pratiquement le rôle de vice- président de la République. Reléguant au second plan le timide Joe Biden. De toutes les façons cela fait partie du deal secret conclu entre Obama et le couple Clinton. Ce dernier, pour ce qui s’agit des Grands lacs africains, a exigé et obtenu carte blanche.

Ainsi sous la supervision directe de son épouse, Hillary s’est chargée de poursuivre et de finaliser le plan Clinton. Barack Obama n’a rien à dire sur toutes les options levées depuis l’officine des Clinton.

C’est une affaire des très gros sous. Et Bill Clinton a d’énormes comptes à rendre aux bailleurs de la première guerre de 1996-1997. Environs 2 milliards de dollars avaient été engagés et c’est Clinton qui en assurait personnellement la gestion. 
 
Les bailleurs des fonds ne lui avaient fait aucune obligation en dehors de celle des résultats. Il est important de signaler à ce propos que le gros dé cette fortune a servi à lancer et alimenter la très prestigieuse Fondation Clinton.

Aujourd’hui, Bill est de retour dans les Grands Lacs africains. C’est lui, par son épouse interposée, qui apporte à Kagame toute l’assurance et la garantie nécessaires dans la nouvelle aventure sanguinaire du Kivu.
 
Clinton est décidé à ne pas rater l’unique et dernière occasion qui s’offre à lui. C’est pourquoi la nouvelle guerre du Kivu est à prendre au sérieux. L’administration Obama ne pourra rien face à la machine Clinton. Londres encore moins …

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