Cela est l’œuvre des rebelles du M23 appuyés militairement par le Rwanda dont l’implication n’est plus à démontrer. Les habitants de Rugari pointent du doigt les combattants du M23, qu’ils accusent d’avoir tué une personne et assiégé plusieurs maisons, avant d’emporter de l’argent.
Vers 18 heures locales, les rebelles du Mouvement du 23 mars ont quitté leurs positions de Karambi, Bushenge et Nkiko à la lisière du parc national des Virunga pour descendre sur le grand axe (Goma – Butombo), selon le témoignage des habitants de Rugari.
Ils ont tiré des balles en l’air tout au long de leur parcours, ce qui a poussé les habitants à se terrer chez eux. Ils ont par la suite pillé plusieurs maisons à Rugari.
Ces combattants ont exigé de l’argent aux transporteurs qui exploitaient l’axe Goma – Rutshuru et «qui se sont retrouvés dans ce secteur au mauvais moment », ont indiqué des témoins.
Un cordonnier répondant au nom de Philippe Bisaho, qui manifestait son indignation après qu’on a égorgé sa chèvre, a été tué par balle, ont ajouté les mêmes sources. Certains notables de Rugari, joints hier dimanche 15 juillet matin par Radio Okapi, ont condamné ces actes.
Ils ont demandé au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la population.
Le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, le colonel Olivier Amuli, a indiqué, pour sa part, que ces combattants, affaiblis par les bombardements effectués conjointement par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et la Monusco «se limitent actuellement aux actes de déstabilisation de la population».
Les FARDC et les Casques bleus Nations unies ont en effet bombardé, jeudi dernier, des bases des rebelles du M23. Selon l’Agence France presse (AFP), trois hélicoptères de la Mission de l’Onu en RDC et deux autres des soldats congolais ont été aperçus au-dessus de la zone de Nkokwe et Bukima, entre 5 et 10 km à l’Est de la route qui va de Rutshuru à Goma.
Un colonel des mutins a affirmé que les FARDC étaient en train de bombarder leurs positions, mais que les militaires congolais ne savaient pas où les rebelles se trouvaient, selon la même source.
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