14/07/2012
FARDC
Les habitants de la localité d'Epulu, où est implantée la réserve de faune à Okapis, dans la Province Orientale, ont vécu une journée tragique et cauchemardesque le 24 juin dernier, à la suite de l'attaque meurtrière dont ils ont fait l'objet de la part des miliciens Maï Maï aux ordres de dénommé Morgan.
Comme cela ne suffisait pas, révèle Radiookapi.net, les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont pillé des boutiques et des habitations des particuliers à Epulu, dans le district d'Ituri, après le départ du milicien Paul Sadala dit Morgan et ses hommes de la réserve de faune à Okapis.
Cette révélation somme révoltante et choquant toute bonne conscience faite par la Société civile de Bafwasende, voit une fois de plus l'image des troupes de l'armée nationale ternie par des brebis galeuses dissimilées dans la bergerie FARDC.
La Société civile locale qui accuse et dénonce ses inciviques ayant trouve refuge sous le drapeau, affirme que les militaires et leurs membres de famille vendent les biens pillés dans la cité de Bafwasende.
Ces biens, indique-t-on, sont liquidés à un prix très bas par rapport à leur valeur réelle par ces militaires et leurs épouses. Dans ce lot de butins, il y a des pagnes wax, des bijoux, des ordinateurs, des appareils électroménagers et autres motos.
Depuis le retour de ces militaires de la station d'Epulu, observe-t-on, des masses importantes d'argent en francs congolais ou en dollars américains circulent dans la cité de Bafwasende. Vraisemblablement enivrés par les fruits de vente de ces biens volés, ces hommes ayant rompu avec la discipline exigée par le métier des armes, se distinguent par des dépenses inhabituelles dans la boisson et l'habillement.
Informé et conscient de la gravité de ces dérives, le commandant de la 9ème région militaire, Léon Mushale, a annoncé l'ouverture par son état major d'une enquête devant vérifier ces accusations. Le général Léon Mushale promet des sanctions graves à l'encontre de ceux qui seront reconnus coupables de ces faits déployés.
Retour progressif à la vie normale
En fait, le 24 juin dernier, le chef milicien Maï Maï Morgan et ses éléments ont attaqué la réserve de faune à okapis d'Epulu, tuant douze personnes dont deux gardes, ainsi que quatorze des quinze okapis en captivité que comptait cette réserve placée par l'Unesco patrimoine mondial de l'humanité et l'okapi, espèce protégée, inscrit sur la liste rouge des espèces menacées en voie de disparition de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Ces miliciens ont tout mis à feu dans leur passage : le bureau administratif de la station d'Epulu, le corps du garde, le centre d'accueil, les stocks de rations et les véhicules. Ils ont pris en otage plus au moins 200 personnes pour le transport de leurs butins et des femmes pour être utilisées comme esclaves sexuelles. Parmi les otages il y avait même de petites filles qui ont été violées.
Après ces événements malheureux, La Mission de l'organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco), a affirmé au cours du point de presse hebdomadaire des Nations Unies que, la patrouille aérienne d'évaluation effectuée le 26 juin dernier par les forces onusiennes au-dessus de la région d'Epulu, a fait d' une situation sécuritaire calme et d'un retour progressif à la vie normale à l'intérieur de la réservé de faune à okapis.
Les forces de la Monusco et les FARDC ont mené conjointement plusieurs opérations de bouclage et de ratissage dans la réserve d'Epulu. Aucune activité des groupes armés n'a été observée.
Une autre patrouille de reconnaissance de la Monusco a été conduite le 27 juin dernier au-dessus de la région de la station, dans le but d'évaluer la situation sécuritaire et de délivrer au profit des populations locales, des médicaments destinés au traitement de diverses pathologies sévissant dans la zone.
Pour conclure, le porte-parole militaire de la mission onusienne, Félix Prosper Basse, note que " suite à l'attaque perpétrée par les miliciens de Morgan dans la station d'Epulu, une équipe conjointe de protection en mission d'évaluation des problèmes liés à la protection des populations civiles a été déployée le 2 juillet courant sous escorte des forces de la Monusco, dans la région ".
Dovin Ntelolo Diasonga
FARDC
Les habitants de la localité d'Epulu, où est implantée la réserve de faune à Okapis, dans la Province Orientale, ont vécu une journée tragique et cauchemardesque le 24 juin dernier, à la suite de l'attaque meurtrière dont ils ont fait l'objet de la part des miliciens Maï Maï aux ordres de dénommé Morgan.
Comme cela ne suffisait pas, révèle Radiookapi.net, les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont pillé des boutiques et des habitations des particuliers à Epulu, dans le district d'Ituri, après le départ du milicien Paul Sadala dit Morgan et ses hommes de la réserve de faune à Okapis.
Cette révélation somme révoltante et choquant toute bonne conscience faite par la Société civile de Bafwasende, voit une fois de plus l'image des troupes de l'armée nationale ternie par des brebis galeuses dissimilées dans la bergerie FARDC.
La Société civile locale qui accuse et dénonce ses inciviques ayant trouve refuge sous le drapeau, affirme que les militaires et leurs membres de famille vendent les biens pillés dans la cité de Bafwasende.
Ces biens, indique-t-on, sont liquidés à un prix très bas par rapport à leur valeur réelle par ces militaires et leurs épouses. Dans ce lot de butins, il y a des pagnes wax, des bijoux, des ordinateurs, des appareils électroménagers et autres motos.
Depuis le retour de ces militaires de la station d'Epulu, observe-t-on, des masses importantes d'argent en francs congolais ou en dollars américains circulent dans la cité de Bafwasende. Vraisemblablement enivrés par les fruits de vente de ces biens volés, ces hommes ayant rompu avec la discipline exigée par le métier des armes, se distinguent par des dépenses inhabituelles dans la boisson et l'habillement.
Informé et conscient de la gravité de ces dérives, le commandant de la 9ème région militaire, Léon Mushale, a annoncé l'ouverture par son état major d'une enquête devant vérifier ces accusations. Le général Léon Mushale promet des sanctions graves à l'encontre de ceux qui seront reconnus coupables de ces faits déployés.
Retour progressif à la vie normale
En fait, le 24 juin dernier, le chef milicien Maï Maï Morgan et ses éléments ont attaqué la réserve de faune à okapis d'Epulu, tuant douze personnes dont deux gardes, ainsi que quatorze des quinze okapis en captivité que comptait cette réserve placée par l'Unesco patrimoine mondial de l'humanité et l'okapi, espèce protégée, inscrit sur la liste rouge des espèces menacées en voie de disparition de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Ces miliciens ont tout mis à feu dans leur passage : le bureau administratif de la station d'Epulu, le corps du garde, le centre d'accueil, les stocks de rations et les véhicules. Ils ont pris en otage plus au moins 200 personnes pour le transport de leurs butins et des femmes pour être utilisées comme esclaves sexuelles. Parmi les otages il y avait même de petites filles qui ont été violées.
Après ces événements malheureux, La Mission de l'organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco), a affirmé au cours du point de presse hebdomadaire des Nations Unies que, la patrouille aérienne d'évaluation effectuée le 26 juin dernier par les forces onusiennes au-dessus de la région d'Epulu, a fait d' une situation sécuritaire calme et d'un retour progressif à la vie normale à l'intérieur de la réservé de faune à okapis.
Les forces de la Monusco et les FARDC ont mené conjointement plusieurs opérations de bouclage et de ratissage dans la réserve d'Epulu. Aucune activité des groupes armés n'a été observée.
Une autre patrouille de reconnaissance de la Monusco a été conduite le 27 juin dernier au-dessus de la région de la station, dans le but d'évaluer la situation sécuritaire et de délivrer au profit des populations locales, des médicaments destinés au traitement de diverses pathologies sévissant dans la zone.
Pour conclure, le porte-parole militaire de la mission onusienne, Félix Prosper Basse, note que " suite à l'attaque perpétrée par les miliciens de Morgan dans la station d'Epulu, une équipe conjointe de protection en mission d'évaluation des problèmes liés à la protection des populations civiles a été déployée le 2 juillet courant sous escorte des forces de la Monusco, dans la région ".
Dovin Ntelolo Diasonga
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