Les faits sont maintenant clairement établis. Le peuple Congolais ne peut plus compter sur les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo). Non seulement que ces forces sont minées de l’intérieur et incapables de défendre le peuple et le territoire national, mais pire encore, son chef suprême, gardien, protecteur et garant de la souveraineté de la nation Congolaise; commandant en chef des FARDC selon les termes de la Constitution, en l’occurrence le président de la République, Kabange Kanambe Mutwale alias Joseph Kabila, est de connivence avec Paul Kagame, président du Rwanda, explicitement cite dans les rapports des experts de l’ONU d’être le commanditaire de la guerre et mutineries visant a déstabiliser le Congo.
Ceux des patriotes Kongolais qui me lisent régulièrement savent que je suis, de par ma nature, un homme de rigueur ; dans mes écrits comme dans mes actions. Même dans mes critiques les plus sévères contre le régime au pouvoir dans notre pays, j’ai toujours évite la surenchère en faisant une nette distinction entre faits et rumeurs.
Mais après avoir passé deux semaines dans la capitale fédérale des USA, Washington DC, ou je me suis rendu pour la première fois depuis 30 ans de vie dans ce pays, je peux, sans crainte d’être démenti, affirmer que le Congo est aux enchères et cela par la volonté même de celui qui a prête serment au mois d’octobre dernier de garantir la sécurité et l’unité de la RDC.
Cette conviction, je l’ai acquise par des recherches et des contacts directs avec des responsables des centres de recherche et diverses organisations spécialisées dans la collecte des données sur les affaires du monde et plus particulièrement sur l’Afrique.
Des données qui parlent
Le lecteur se souviendra que je me suis rendu a Washington pour prendre part a un colloque initie par un groupe d’intellectuels Congolais de l’Amerique du Nord soucieux de former une structure pouvant permettre a la diaspora Congolaise de jouer un rôle plus actif dans la libération de notre pays.
Pendant la même période, des rumeurs courraient accusant le gouvernement de Kinshasa et même celui du Rwanda d’avoir infiltre les milieux du colloque. Certains avaient même lance un appel de saboter la rencontre.
Afin d’en savoir davantage, j’ai pris la décision de chercher à vérifier l’origine de ces cris d’alarme en allant consulter certains services de documentation opérant dans la capitale des USA.
Signalons en passant que peu de nos compatriotes vivant aux USA et particulièrement a Washington savent tirer profit de ces sources de documentation.
J’apprendrai premièrement que la ministre Rwandaise des Affaires Étrangères était a Washington! Sa présence serait-elle a l’origine des rumeurs a propos de l’infiltration des milieux du colloque ?
Nous savons qu’un grand nombre d’intellectuels Congolais ont la mauvaise habitude d’attribuer au Rwanda des pouvoirs surnaturels. S’il est vrai que le gouvernement rwandais joue un rôle actif dans la déstabilisation de notre pays, il n’est pas cependant vrai que tout ce qui va mal au Congo est du au pouvoir de Paul Kagame ou du gouvernement rwandais.
Même la toute puissante CIA (service d’intelligence américaine) ou le FBI (service de police fédérale des USA) ne sont pas capables de noyauter et de contrôler tout ce qui se passe dans un pays quelconque, quelque petit soit-il.
Et quand bien même la petite république rwandaise est assistée par toutes les puissances du monde, elle ne dispose ni des moyens ni même de la volonté de contrôler un pays a la dimension d’un continent comme le Congo.
Ces Congolais qui diffusent toutes sortes de rumeurs, insultes et incantations religieuses contre le Rwanda ou la classe politique congolaise dans des vidéos qui pullulent a travers la communaute congolaise doivent savoir qu’ils participent, inconsciemment, a la publicité en faveur du Rwanda.
Nous ne pourrons jamais maitriser la situation dans notre pays en nous contentant de répandre des rumeurs fantaisistes sur le pouvoir du Rwanda ou sur la connivence de Kabila avec Paul Kagame.
On ne gagne pas son ennemi en criant au traitre dans un Français ou Lingala médiocre ! On le gagne en gardant son sang froid ; en définissant un plan d’action méticuleux et en agissant en silence pour le surprendre au moment où il s’y attend le moins.
C’est cette stratégie qu’a choisi Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Pendant que tout le monde crie et s’agite, il est calme, silencieux et serein. Il médite et prépare son coup, lentement mais surement.
Mes contacts à Washington m’informeront néanmoins que la ministre rwandaise était à Washington pour une double mission. Non seulement elle veut empêcher le Conseil de Sécurité de rendre public le rapport des experts de l’ONU sur les implications de son pays dans la guerre engagée contre le Congo par le groupe M23; mais elle veut éviter a tout prix que le monde connaisse le rôle personnel de Kabange Kanambe Mutwale, alias Kabila et celui de tous les officiers supérieurs et hommes d’affaires rwandais dans cette affaire.
Mes sources m’apprendront en effet que d’après un rapport du MI 5 et MI 6 (services secrets britanniques), il existerait un corridor permettant aux officiers supérieurs, politiciens et hommes d’affaires rwandais vivant au Congo de fournir des armes de guerre autant que des fonds important aux agresseurs Rwandais-Hutus-Tutsi confondus engages dans la guerre de l’est.
Ces groupes, qui sont proches de Kabange Kanambe Mutwale, alias Joseph Kabila profitent de la présence des FARDC dans la région pour organiser leur soutien massif en faveur du M23.
J’avais déjà eu des échos de ce genre du FOTC (Friends of the Congo) dans un communique qu’ils avaient publie vers fin juin. Curieusement, nos compatriotes Congolais vivant dans la région de Washington DC sont presqu’indifférents a l’égard de cette organisation charitable qui est très engagée dans les efforts de mobilisation de l’opinion internationale contre les crimes commis a l’égard de notre peuple.
Conscients des conséquences que ces informations peuvent avoir dans les relations existantes actuellement entre le Rwanda, les Etats-Unis et tous les autres pays qui supportent le Rwanda, la ministre des affaires étrangères de ce pays s’est rendue personnellement à Washington pour tenter d’éteindre l’incendie qui risque d’enflammer son pays et le régime Kabila a Kinshasa. Le lecteur peut lui-même juger de l’ampleur de ces informations à travers les documents ci-dessous qui circulent déjà dans les cercles Congolais.
2) “Our brothers who help kill us”—economic exploitation and human rights abuses in the east
Stratégie pour la Résistance Congolaise
Maintenant que nous savons avec certitude dans quel camp se trouve Kabange Kanambe Mutwale alias Joseph Kabila et la classe politique au pouvoir a Kinshasa, que devons-nous faire ? Il nous faut d’abord faire le constat objectif ci-après:1. Le Congo, notre pays n’a pas d’armée ou de police nationales. Ce qui existait au moment de la chute du régime de Mobutu – qui les avait déjà ruinées – ont été complètement détruites par le travail de sape méthodiquement initie par le pouvoir AFDL appuyé par les forces d’invasion rwandaises ayant conduit Laurent Désire Kabila au pouvoir en mai 1997.
2. Le Congo dispose des éléments de nationalité Congolaise, hommes et femmes, en uniforme de la police et de l’armée, opérant à travers tout notre territoire.
3. Certains de ces éléments, officiers et simples agents sont conscients qu’ils sont dépourvus de la capacité de servir leur peuple. D’autres, par contre croient qu’ils ont un rôle à jouer même quand ils sont devant des forces ou des ordres qui les paralysent physiquement et moralement.
4. Depuis la venue au pouvoir de l’AFDL et des anciens groupes rebelles allies a la suite du faux dialogue de Sun City, les masses Congolaises a travers tout notre pays sont conscientes qu’elles ne sont ni protégées ni même assistées par la police et l’armée en temps de danger, spécialement celles vivant dans les régions de guerre.
5. Le Congo sous le pouvoir des anciens chefs et forces rebelles n’a jamais forme une armée au service et commandement du peuple Kongolais.
6. Après les élections de 2006, les masses Congolaises ont fait confiance aux institutions internationales qui ont finance l’installation dans notre pays d’un régime politique entièrement compose des anciens leaders et forces rebelles.
7. Conscientes des risques que ces anciens leaders rebelles et leurs forces présentaient, les institutions internationales ont cru bon d’amener des milliers de troupes étrangères sous le drapeau de l’ONU en vue de rassurer les populations Congolaises en attendant la formation d’une armée nationale authentiquement Congolaise.
8. Cette armée authentiquement Congolaise devrait rétablir la paix troublée par les guerres de rébellion et l’invasion du Congo par les forces rwandaises ; réinstaurer les institutions démocratiques détruites par le régime dictatorial ayant renverse le gouvernement démocratiquement élu par le peuple à la suite de la proclamation de l’indépendance le 30 juin 1960.
9. La réinstauration des institutions démocratiques nationales autant que la formation d’une armée nationale authentiquement Congolaises
devraient être célébrées par les résultats des élections du 28 novembre 2011 donnant ainsi jour a la renaissance d’un Congo réhabilite internationalement.
10. Malheureusement, le régime politique installe et supporte par la communaute internationale a purement et simplement saisi le pouvoir par un coup d’état et réduit le peuple Congolais a une nouvelle dictature.
11. Devant cet acte arbitraire et diabolique, le peuple Congolais, par la volonté de ses fils et filles patriotes a le droit de déclarer qu’il ne reconnait pas le gouvernement dictatorial au pouvoir a Kinshasa et lance un appel a tous les patriotes Congolais de s’unir en vue de former une Armée Patriotique au Service du Peuple Congolais (APSPK) dont les objectifs seront définis et rendus publics bientôt.
FAIT A WASHINGTON DC, Le 12 JUILLET 2012.
Par Fungula Fumu Ngondji lemaniKongo
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