dimanche 23 septembre 2012

Joseph Kabila aux abois recourt à l’intimidation

 

C’était le 16 août 2012, également le 20 août 2012, quand votre humble serviteur Monsieur Bamba-di-Lelo, analyste politique des questions congolaises, a reçu un appel téléphonique, puis un second, et enfin plusieurs autres, de 20 h à 22 h, venant de Kinshasa, tantôt téléphone 00243 825 181 412, tantôt numéro masqué, se réclamant soldat des FARDC.

Mon interlocuteur, au bout du fil, a commencé par demander à votre serviteur s’il se nommait bien Monsieur Bamba, et s’il avait pris connaissance d’un message laissé à son répondeur. Après ces deux questions, la voix anonyme de Kinshasa a continué en proférant des menaces à l’encontre de votre serviteur dont la plume semble déranger beaucoup le pouvoir de Kinshasa.

Recourir à l’intimidation et aux menaces de toutes formes n’est que l’arme des faibles. La vérité que véhiculent les écrits de l’analyste politique Bamba-di-Lelo, n’est qu’une expression démocratique légitime et contribue ainsi à susciter le débat entre citoyens d’une même nation, en vue de faire de notre Congo un véritable Etat libre, démocratique et prospère, au cœur de l’Afrique, garantissant l’exercice des droits et devoirs à tous les citoyens. La vérité ne dérange que ceux et celles qui ont fait l’option du mensonge.

Si tel est le cas de Joseph Kabila, il n’aura qu’à s’en prendre à lui-même et à sa bande d’obscurs, quand l’heure de la justice sonnera. Tous les signaux l’indiquent : la fin du sombre régime rétrograde de Joseph Kabila s’avance à grands pas.

L’élite congolaise est en train de mieux comprendre que le temps d’une véritable prise de décision pour libérer notre peuple est survenu, et qu’il faut mobiliser et orienter les hommes et femmes de ce pays pour se débarrasser de tous les faussaires en eau trouble de la République.

C’est désespéré pour Joseph Kabila car en effet, il a eu du temps, beaucoup de temps pour se refaire une certaine virginité, compte tenu de l’attitude de grande compréhension des Congolais à son égard, depuis son premier forfait, l’élimination physique de son feu « faux père adoptif de cœur » !

On lui a pourtant concédé un autre droit, celui de faire l’intérim de la magistrature de l’Etat congolais jusqu’aux élections de 2006. Il ne les a pas gagnées, mais il fait office de président.

Aux élections de 2011, il a excellé en tricherie et en système d’intimidation, en déployant des chars de combat dans la capitale Kinshasa avec bon nombre de soldats étrangers, donc de mercenaires. La cause était entendue, dès lors que son imposture a endeuillé encore plus son soi-disant peuple, comme il l’appelle.
Non, Joseph Kabila pouvait être tout, sauf se transformer en mammifère rongeur de la République Démocratique du Congo. Beaucoup de nos compatriotes oublient cela, en se dévouant comme collabos à la cause de cette espèce de rongeur.

Rafraîchissons les mémoires à propos de l’image littéraire que nous utilisons ici pour comprendre la nocivité de l’action kabiliste et tutsi-rwandaise, auprès de notre nation. En effet, les « rongeurs », non masculin selon Larousse, ici au pluriel, se classent dans l’ordre des mammifères végétariens ou omnivores, souvent nuisibles aux cultures et aux réserves.

L’éveil de la conscience nationale et patriotique, chez les nationaux, avance à grands pas, la diaspora congolaise en fait chaque jour la démonstration par ses manifestations courageuses à Paris, à Toronto, en passant par la plaque tournante de Bruxelles, jusqu’à Rome, La Haye, etc.

Le Congo d’hier a fait place à un nouveau Congo en route vers la réappropriation de son destin, grâce à nos écrivains, nos journalistes, nos hommes d’Eglise, nos penseurs, nos artisans, nos artistes, nos musiciens et notre jeunesse.

Il ne reste plus qu’à souhaiter l’émergence d’une nouvelle classe politique congolaise, en symbiose avec le peuple, le souverain primaire pour sortir, une fois pour toutes, de ses ornières la République Démocratique du Congo, car celle-ci a, en effet, vocation internationale de par sa position géopolitique et ses potentialités économiques.

Personne ne pourra plus empêcher le Congo de poursuivre, à travers ronces et épines, son bonhomme de chemin, jusqu’à la naissance du Congo rêvé par Patrice Emery Lumumba.

Nous avons foi en notre devenir proche ou lointain, surtout par le fait que le Congo pourra se débarrasser de toutes les séquelles qui empoisonnent encore sa marche en avant !

En ce temps qui n’est plus loin, tous les rongeurs connaîtrons un même sort. Qu’on laisse ainsi vivre libres nos écrivains, l’humble serviteur du peuple, Monsieur Bamba-di-Lelo, nos véritables politiciens, notre Diomi-Ndongala, nos défenseurs des droits humains, nos penseurs, nos élites, nos hommes et nos femmes, nos enfants.

Car, demain, nous entamerons l’hymne sacré de notre souveraineté ! Mais, malheur aux vaincus !

Bamba-di-Lelo

Docteur en Sciences politiques de l’UCL
Analyste des questions politique du Congo

Adresse de contact :
GSM : 0479/64 54 87
E-mail : badiljb@hotmail.com


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