16 NOVEMBRE 2012
La Monusco vient d’annoncer des défections dans les rangs du Mouvement rebelle de 23 mars (M23). Cependant, ces défections incitent le gouvernement à être vigilant et surtout de ne pas tomber dans le piège de ces officiers qui ont eu à déserter les rangs de l’armée régulière. A ces insurgés doit s’appliquer la justice militaire dans toute sa rigueur.
Après un temps passé dans la rébellion, plusieurs officiers du M23 viennent de quitter le mouvement. La révélation est de la Monusco.
Pour des observateurs avertis, ceci ne saurait constitué un motif de joie pour le gouvernement congolais, qui a plutôt l’obligation de ne pas tomber dans le piège de réintégrer dans les rangs des FARDC ces officiers rénégats.
En tout état de cause, le cas Bosco Ntaganda est encore frais dans la mémoire collective.
Entre-temps, de la Monusco on apprend qu’un nombre sans cesse croissant d’officiers du Mouvement du 23 mars (M23) vient de faire défection de leur groupe armé. L’information a été livrée, le mercredi 14 novembre, par le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole militaire de la Monusco, sans citer le nombre exact de ces dissidents, moins encore leurs noms. C’était au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission onusienne dans son quartier général de Kinshasa.
IT/ Malgré les défections, le M23 étend son influence
Malgré la défection de ses officiers, « le M23 essaie d’étendre sa zone d’influence vers le territoire de Masisi par ses alliés interposés, encore actifs dans cette contrée », a-t-il en outre signalé le porte-parole militaire de la Monusco. Avant d’ajouter : « Le 5 novembre 2012, des accrochages ont eu lieu entre une patrouille des FARDC et des éléments du M23 dans la région de Maroba, située au Sud-ouest de Tongo, au cours desquels trois (3) rebelles ont été blessés ».
Il a aussi déploré le fait que le même jour, un insurgé du M23 en état d’ébriété, a tué une femme et blessé une fille à Buvunga, près de Rutshuru.
Cette dernière a été évacuée vers l’hôpital de Rutshuru pour y recevoir des soins appropriés. « Le 6 novembre 2012, les FARDC ont repoussé une attaque lancée par la coalition M23-FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) contre l’état-major du 812ème régiment à Bweza, tué treize (13) assaillants, arrêté deux (02) autres, et récupéré des armes ainsi que des munitions », a déclaré le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse.
Il a, par la même occasion, fait savoir que deux compagnies FARDC ont été déployées sur le site du parc national des Virunga, afin de traquer d’autres mutins qui s’y sont repliés.
A en croire le porte-parole militaire de la Monusco, la recrudescence d’activités des groupes armés a rendu, la semaine écoulée, la situation sécuritaire « tendue » et « précaire » au Nord-Kivu.
La Force de la Monusco a conduit des patrouilles robustes dans la contrée en vue de protéger les populations civiles.
Dans le cadre de l’exercice « Brainstorn » (Idée géniale), la Force de la Monusco a, le 7 novembre, initié à Kibati la formation des unités FARDC. L’objectif poursuivi par cette séance de formation est « de renforcer les capacités opérationnelles des unités FARDC, et d’accroître leur efficacité ».
Du 7 au 12 novembre, la Force onusienne a conduit, dans le cadre de l’opération unilatérale « Blue Eagle » (Aigle bleu), des patrouilles de reconnaissance aérienne de longue portée au-dessus de plusieurs localités de la province. Cela, dans le but « d’évaluer la situation sécuritaire, et de dissuader les exactions des groupes armés contre les populations civiles, notamment au Sud de Kirumba ».
IT/ Le décompte macabre
Le 13 novembre, un camion en déplacement de Vitshumbi vers Goma, est tombé dans une embuscade tendue par des éléments du M23 à Busendo, dans le territoire de Rutshuru, au cours de laquelle le chauffeur a été tué, et les passagers pillés.
A la même date, six rebelles du M23 ont été tués lors des accrochages avec d’autres mutins déserteurs de ce groupe armé, aux alentours des fermes de Kahunga.
Le 12 novembre, des éléments du M23 ont pris en otage le chef du village Ruvumu dans le groupement de Kisigari, situé à 28 km de Rugari.
Environ 400 Maï-Maï Ckeka ont attaqué, le 12 novembre, les positions des FARDC dans la localité de Pinga et occupé cette dernière.
« Un soldat FARDC a été tué et vingt (20) autres blessés, qui seront immédiatement évacués par les Casques bleus vers Goma via Kalembe. Aussi deux Casques bleus Sud-africains de la Monusco pris entre les feux croisés des protagonistes, ont été blessés et évacués d’urgence vers l’hôpital de niveau 3 à Goma. Leurs vies ne sont pas en danger », a-t-il indiqué.
Le poste opérationnel de la Monusco de Pinga placée en alerte maximale assure la protection d’environ cinq cents (500) personnes déplacées, et surveille étroitement la situation sur le terrain.
Des troupes d’intervention rapide de la Monusco ont été héliportées de Goma, afin « de renforcer la base de Pinga ». Des hélicoptères d’attaque de la Force onusienne ont conduit des patrouilles au-dessus de la localité de Pinga, dans le but « de dissuader les exactions des insurgés contre les populations civiles ».
La Monusco vient d’annoncer des défections dans les rangs du Mouvement rebelle de 23 mars (M23). Cependant, ces défections incitent le gouvernement à être vigilant et surtout de ne pas tomber dans le piège de ces officiers qui ont eu à déserter les rangs de l’armée régulière. A ces insurgés doit s’appliquer la justice militaire dans toute sa rigueur.
Après un temps passé dans la rébellion, plusieurs officiers du M23 viennent de quitter le mouvement. La révélation est de la Monusco.
Pour des observateurs avertis, ceci ne saurait constitué un motif de joie pour le gouvernement congolais, qui a plutôt l’obligation de ne pas tomber dans le piège de réintégrer dans les rangs des FARDC ces officiers rénégats.
Car il y a lieu de craindre que ces déserteurs cherchent à se mettre à l’abri de la justice internationale dès lors qu’ils ont été cités dans les rapport des Nations unies. Pour tous ces officiers ayant déserté les rangs de l’armée nationale, seule la justice militaire doit être d’application.
S’ils choisissent de revenir dans les rangs, c’est peut-être pour échapper à la justice. Et d’ailleurs, une sagesse populaire relève que le traitre trahira tojours. Qu’est-ce qui fait croire que ces officiers se sont réellement repentis et que désormais ils veulent servir la partie avec loyauté et abnégation ? C’est la question qui est sur toutes les lèvres.
En tout état de cause, le cas Bosco Ntaganda est encore frais dans la mémoire collective.
Entre-temps, de la Monusco on apprend qu’un nombre sans cesse croissant d’officiers du Mouvement du 23 mars (M23) vient de faire défection de leur groupe armé. L’information a été livrée, le mercredi 14 novembre, par le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole militaire de la Monusco, sans citer le nombre exact de ces dissidents, moins encore leurs noms. C’était au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission onusienne dans son quartier général de Kinshasa.
IT/ Malgré les défections, le M23 étend son influence
Malgré la défection de ses officiers, « le M23 essaie d’étendre sa zone d’influence vers le territoire de Masisi par ses alliés interposés, encore actifs dans cette contrée », a-t-il en outre signalé le porte-parole militaire de la Monusco. Avant d’ajouter : « Le 5 novembre 2012, des accrochages ont eu lieu entre une patrouille des FARDC et des éléments du M23 dans la région de Maroba, située au Sud-ouest de Tongo, au cours desquels trois (3) rebelles ont été blessés ».
Il a aussi déploré le fait que le même jour, un insurgé du M23 en état d’ébriété, a tué une femme et blessé une fille à Buvunga, près de Rutshuru.
Cette dernière a été évacuée vers l’hôpital de Rutshuru pour y recevoir des soins appropriés. « Le 6 novembre 2012, les FARDC ont repoussé une attaque lancée par la coalition M23-FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) contre l’état-major du 812ème régiment à Bweza, tué treize (13) assaillants, arrêté deux (02) autres, et récupéré des armes ainsi que des munitions », a déclaré le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse.
Il a, par la même occasion, fait savoir que deux compagnies FARDC ont été déployées sur le site du parc national des Virunga, afin de traquer d’autres mutins qui s’y sont repliés.
A en croire le porte-parole militaire de la Monusco, la recrudescence d’activités des groupes armés a rendu, la semaine écoulée, la situation sécuritaire « tendue » et « précaire » au Nord-Kivu.
La Force de la Monusco a conduit des patrouilles robustes dans la contrée en vue de protéger les populations civiles.
Dans le cadre de l’exercice « Brainstorn » (Idée géniale), la Force de la Monusco a, le 7 novembre, initié à Kibati la formation des unités FARDC. L’objectif poursuivi par cette séance de formation est « de renforcer les capacités opérationnelles des unités FARDC, et d’accroître leur efficacité ».
Du 7 au 12 novembre, la Force onusienne a conduit, dans le cadre de l’opération unilatérale « Blue Eagle » (Aigle bleu), des patrouilles de reconnaissance aérienne de longue portée au-dessus de plusieurs localités de la province. Cela, dans le but « d’évaluer la situation sécuritaire, et de dissuader les exactions des groupes armés contre les populations civiles, notamment au Sud de Kirumba ».
IT/ Le décompte macabre
Le 13 novembre, un camion en déplacement de Vitshumbi vers Goma, est tombé dans une embuscade tendue par des éléments du M23 à Busendo, dans le territoire de Rutshuru, au cours de laquelle le chauffeur a été tué, et les passagers pillés.
A la même date, six rebelles du M23 ont été tués lors des accrochages avec d’autres mutins déserteurs de ce groupe armé, aux alentours des fermes de Kahunga.
Le 12 novembre, des éléments du M23 ont pris en otage le chef du village Ruvumu dans le groupement de Kisigari, situé à 28 km de Rugari.
Environ 400 Maï-Maï Ckeka ont attaqué, le 12 novembre, les positions des FARDC dans la localité de Pinga et occupé cette dernière.
« Un soldat FARDC a été tué et vingt (20) autres blessés, qui seront immédiatement évacués par les Casques bleus vers Goma via Kalembe. Aussi deux Casques bleus Sud-africains de la Monusco pris entre les feux croisés des protagonistes, ont été blessés et évacués d’urgence vers l’hôpital de niveau 3 à Goma. Leurs vies ne sont pas en danger », a-t-il indiqué.
Le poste opérationnel de la Monusco de Pinga placée en alerte maximale assure la protection d’environ cinq cents (500) personnes déplacées, et surveille étroitement la situation sur le terrain.
Des troupes d’intervention rapide de la Monusco ont été héliportées de Goma, afin « de renforcer la base de Pinga ». Des hélicoptères d’attaque de la Force onusienne ont conduit des patrouilles au-dessus de la localité de Pinga, dans le but « de dissuader les exactions des insurgés contre les populations civiles ».
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