Les derniers développements de la situation sécuritaire à l’Est de la RDC notamment, avec les prises de Kibumba, Goma et Sake par les éléments du M23, ont provoqué une terrible montée de tension au Palais du peuple.
La plénière prévue ce jeudi 22 octobre, consacrée à l’interpellation du Premier ministre pour éclairer la lanterne de la Représentation nationale sur les revers subis par l’armée congolaise au front, est reportée à une date ultérieure.
Suite à ce report brusque, l’opposition politique réunie au sein des Forces Acquises au Changement s’est repliée au siège du MPCR (Mouvement du Peuple Congolais pour la République), le parti cher au député nationale Jean-Claude Vuemba, dans la commune de Ngiri-Ngiri, pour rendre publique leur position face aux nouvelles alarmantes qui proviennent de l’Est de la République.
Dans une déclaration lue leur Coordonnateur, Martin Fayulu, les Force Acquises au Changement dénoncent le laxisme complice dont fait preuve le pouvoir en place dans la gestion de cette crise. Cette évolution dramatique de la situation expose la population congolaise à davantage de souffrances, indique-t-elle.
Elles font remarquer que les trois options de Joseph Kabila – militaire, diplomatique et politique- pour faire face à la guerre d’agression ont montré leurs limites.
Pour les « FAC », la situation sécuritaire de l’Est du pays est le fruit des contradictions internes au sein de la Majorité Présidentielle, exacerbées par la crise de légitimité qui sévit au pays depuis l’organisation désastreuse des élections du 28 novembre 2011.
Tout en fustigeant le refus du dialogue par les tenants du pouvoir en place afin de vider la crise de légitimité qui énerve la cohésion nationale indispensable à la mobilisation générale de tout le peuple pour faire face à la guerre, les FAC appellent la classe politique et la société civile à se réunir de toute urgence, dans un forum national, pour débattre et trouver des solutions adéquates et définitives aux deux crises majeures que connaît le pays.
Estimant que les pyromanes ne peuvent pas être des pompiers, elles rejettent énergiquement le contenu du communiqué conjoint signé le 21 novembre 2012 à Kampala dans le cadre de la CIRGL. Car il cache, selon eux, le plan secret de la balkanisation de la RDC.
Elles ont souligné que l’échec de différents sommets organisé sous l’égide de la CIRGL, traduit le manque du leadership au sommet de l’Etat qui déclenche chez les Congolais, le sentiment d’humiliation, de frustration et de colère.
Au vu de la gravité de la situation, les Fac demandent au pouvoir en place de rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda et l’Ouganda. Elles invitent la MONUSCO à annuler la marche programmée ce dimanche 25 novembre 2012 relative au lancement de la campagne de Tolérance Zéro.
Elles saisissent l’occasion pour saluer le courage et le patriotisme des Congolais, notamment ceux de Kisangani, Bunia, Butembo, Bukavu et Kinshasa.
Le clou de cette déclaration est l’appel lancé à tous les Congolais de prendre part aux messes que les Fac organisent le 26 novembre 2012 dans quatre églises de la capitale.
Eric WEMBA
Direct!cd
La plénière prévue ce jeudi 22 octobre, consacrée à l’interpellation du Premier ministre pour éclairer la lanterne de la Représentation nationale sur les revers subis par l’armée congolaise au front, est reportée à une date ultérieure.
Suite à ce report brusque, l’opposition politique réunie au sein des Forces Acquises au Changement s’est repliée au siège du MPCR (Mouvement du Peuple Congolais pour la République), le parti cher au député nationale Jean-Claude Vuemba, dans la commune de Ngiri-Ngiri, pour rendre publique leur position face aux nouvelles alarmantes qui proviennent de l’Est de la République.
Dans une déclaration lue leur Coordonnateur, Martin Fayulu, les Force Acquises au Changement dénoncent le laxisme complice dont fait preuve le pouvoir en place dans la gestion de cette crise. Cette évolution dramatique de la situation expose la population congolaise à davantage de souffrances, indique-t-elle.
Elles font remarquer que les trois options de Joseph Kabila – militaire, diplomatique et politique- pour faire face à la guerre d’agression ont montré leurs limites.
Pour les « FAC », la situation sécuritaire de l’Est du pays est le fruit des contradictions internes au sein de la Majorité Présidentielle, exacerbées par la crise de légitimité qui sévit au pays depuis l’organisation désastreuse des élections du 28 novembre 2011.
Tout en fustigeant le refus du dialogue par les tenants du pouvoir en place afin de vider la crise de légitimité qui énerve la cohésion nationale indispensable à la mobilisation générale de tout le peuple pour faire face à la guerre, les FAC appellent la classe politique et la société civile à se réunir de toute urgence, dans un forum national, pour débattre et trouver des solutions adéquates et définitives aux deux crises majeures que connaît le pays.
Estimant que les pyromanes ne peuvent pas être des pompiers, elles rejettent énergiquement le contenu du communiqué conjoint signé le 21 novembre 2012 à Kampala dans le cadre de la CIRGL. Car il cache, selon eux, le plan secret de la balkanisation de la RDC.
Elles ont souligné que l’échec de différents sommets organisé sous l’égide de la CIRGL, traduit le manque du leadership au sommet de l’Etat qui déclenche chez les Congolais, le sentiment d’humiliation, de frustration et de colère.
Au vu de la gravité de la situation, les Fac demandent au pouvoir en place de rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda et l’Ouganda. Elles invitent la MONUSCO à annuler la marche programmée ce dimanche 25 novembre 2012 relative au lancement de la campagne de Tolérance Zéro.
Elles saisissent l’occasion pour saluer le courage et le patriotisme des Congolais, notamment ceux de Kisangani, Bunia, Butembo, Bukavu et Kinshasa.
Le clou de cette déclaration est l’appel lancé à tous les Congolais de prendre part aux messes que les Fac organisent le 26 novembre 2012 dans quatre églises de la capitale.
Eric WEMBA
Direct!cd
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