«Le déploiement de la brigade d’intervention de la Monusco est imminent », a déclaré mardi 16 avril à Kinshasa le général Babacar Gaye, conseiller militaire du secrétaire général des Nations unies à l’issue d’une mission dans la sous-région des Grands Lacs, sans préciser de date.
Cette force chargée de neutraliser les groupes armés sera dotée des « moyens d’action et une capacité de mobilité conséquents», a-t-il souligné.
Le général Gaye a confirmé que trois pays africains, la Tanzanie, l’Afrique du Sud et le Malawi, ont accepté de contribuer à cette force en lui fournissant des troupes.
« Cette brigade aura son état-major déployé à Goma. Elle aura également ses bataillons centrés autour de Goma dans la mesure où elle doit mener des actions de nature coercitive. Les bataillons sont en général dans la proximité de Goma et à partir de là ils seront mis en œuvre pour leurs différentes opérations », a indiqué Babacar Gaye qui a dirigé pendant plusieurs années la force de la Monusco.
« Ces bataillons vont disposer des moyens d’appui dont l’artillerie et des hélicoptères d’attaque qui sont déjà présents à Goma et qui seront renforcés ultérieurement. Ils disposeront aussi des moyens de soutien : le soutien médical et la mobilité aérienne dont dispose déjà la Monusco et qui sera renforcée dans un très court terme », a-t-il ajouté.
Le Rwanda, qui exerce la présidence tournante du conseil de sécurité de l’ONU, ne pense pas que l’action militaire soit la solution aux problèmes de l’est de la RDC.
Le général Gaye a confirmé que trois pays africains, la Tanzanie, l’Afrique du Sud et le Malawi, ont accepté de contribuer à cette force en lui fournissant des troupes.
« Cette brigade aura son état-major déployé à Goma. Elle aura également ses bataillons centrés autour de Goma dans la mesure où elle doit mener des actions de nature coercitive. Les bataillons sont en général dans la proximité de Goma et à partir de là ils seront mis en œuvre pour leurs différentes opérations », a indiqué Babacar Gaye qui a dirigé pendant plusieurs années la force de la Monusco.
« Ces bataillons vont disposer des moyens d’appui dont l’artillerie et des hélicoptères d’attaque qui sont déjà présents à Goma et qui seront renforcés ultérieurement. Ils disposeront aussi des moyens de soutien : le soutien médical et la mobilité aérienne dont dispose déjà la Monusco et qui sera renforcée dans un très court terme », a-t-il ajouté.
Le Rwanda, qui exerce la présidence tournante du conseil de sécurité de l’ONU, ne pense pas que l’action militaire soit la solution aux problèmes de l’est de la RDC.
Lundi, la ministre rwandaise des Affaires étrangères a estimé qu’il fallait privilégier le volet politique pour résoudre les problèmes de l’Est de la RDC. Le Rwanda a été accusé dans un rapport d’experts de l’ONU de soutenir les rebelles du M23 qui sévissent dans le Nord-Kivu depuis mai 2012. Ce qu’il a toujours démenti.
La brigade d’intervention de la Monusco dispose, elle, d’un mandat offensif. Elle pourra engager seule ou avec les Forces armées de la RDC des opérations militaires contres les groupes armés dans l’est de la RDC dont le M23.
Ce mouvement rebelle qui désapprouve la création de la brigade d’intervention a promis de « riposter » en cas d’attaque.
Sur le terrain, de nombreuses associations féminines du Nord-Kivu ont marché ce mercredi 17 avril dans la ville de Goma pour témoigner leur soutien au projet de déploiement de la brigade d’intervention.
La brigade d’intervention de la Monusco dispose, elle, d’un mandat offensif. Elle pourra engager seule ou avec les Forces armées de la RDC des opérations militaires contres les groupes armés dans l’est de la RDC dont le M23.
Ce mouvement rebelle qui désapprouve la création de la brigade d’intervention a promis de « riposter » en cas d’attaque.
Sur le terrain, de nombreuses associations féminines du Nord-Kivu ont marché ce mercredi 17 avril dans la ville de Goma pour témoigner leur soutien au projet de déploiement de la brigade d’intervention.
Elles ont demandé aux Nations unies de ne pas faire transiter le matériel militaire destiné à cette brigade par l’Ouganda, un pays qu’elles considèrent comme étant « agresseur » de la RDC.
L’Ouganda a été cité avec le Rwanda dans le rapport de l’ONU comme étant un soutien du M23. A l’instar du Rwanda, l’Ouganda dément ces accusations.
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Source : Radiookapi.net
L’Ouganda a été cité avec le Rwanda dans le rapport de l’ONU comme étant un soutien du M23. A l’instar du Rwanda, l’Ouganda dément ces accusations.
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Source : Radiookapi.net
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