17. avr 2013
Selon un ancien témoin dans une affaire du génocide rwandais traitée en Belgique, les témoins venant du Rwanda sont » formés » et » préparés » par l’actuel régime rwandais et l’association des victimes tutsies Ibuka pour donner des faux témoignages sur les événements qui ont eu lieu en 1994.
Selon un ancien témoin dans une affaire du génocide rwandais traitée en Belgique, les témoins venant du Rwanda sont » formés » et » préparés » par l’actuel régime rwandais et l’association des victimes tutsies Ibuka pour donner des faux témoignages sur les événements qui ont eu lieu en 1994.
Le témoin, dont l’identité a été cachée pour des raisons de sécurité, a expliqué son expérience dans un épisode de l’émission télévisée flamande Terzake qui a été diffusé sur la chaîne de télévisionCanvas vendredi dernier, le 5 avril. Il rapporte la « préparation » des témoins rwandais avant de témoigner aux audiences des juridictions belges et affirme avoir été chargé par les autorités rwandaises de mentir dans ses accusations contre le défendeur.
« Les autorités judiciaires rwandaises y sont impliquées [dans la préparation des témoins]. Le Procureur m’a conduit lui-même à l’aéroport [de Kigali] pour prendre l’avion pour la Belgique (…)
« Les autorités judiciaires rwandaises y sont impliquées [dans la préparation des témoins]. Le Procureur m’a conduit lui-même à l’aéroport [de Kigali] pour prendre l’avion pour la Belgique (…)
Les autorités rwandaises ne veulent pas perdre des procès de génocide à l’étranger (…)
Si tous les témoins ont été préparés de la même façon que je l’ai été, alors peut-être que tous ceux qui ont été reconnus coupables étaient réellement innocents« , a-t-il déclaré, avant d’ajouter qu’il ne voulait pas que le gouvernement rwandais sache qui il est, parce que s’il le savait “ils pourraient nuir aux siens encore au Rwanda« .
Dans la même émission, Filip Reyntjes, professeur à l’Université d’Anvers, commente la préparation des témoins par le Rwanda et confirme l’existence d’une étroite coopération entre Ibuka et les procureurs locaux qui vise à « préparer les témoins et les procurer des scénarios et des scripts pour les mémoriser avant de les envoyer dans les audiences des tribunaux« .
Dans la même émission, Filip Reyntjes, professeur à l’Université d’Anvers, commente la préparation des témoins par le Rwanda et confirme l’existence d’une étroite coopération entre Ibuka et les procureurs locaux qui vise à « préparer les témoins et les procurer des scénarios et des scripts pour les mémoriser avant de les envoyer dans les audiences des tribunaux« .
Il ajoute aussi que les témoins qui refusent de raconter l’histoire qu’ils ont reçue comme instruction de la par du régime risquent » des sanctions et des vengeances », non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs familles.
Pour sa part, le journaliste camerounais, Charles Onana, est cité en disant que l’instigation des témoins est un « système bien organisé » qui utilise les vraies victimes du génocide pour témoigner contre les accusés innocents en faisant comme si le défendeur était l’auteur réel des crimes commis contre eux.
Pour sa part, le journaliste camerounais, Charles Onana, est cité en disant que l’instigation des témoins est un « système bien organisé » qui utilise les vraies victimes du génocide pour témoigner contre les accusés innocents en faisant comme si le défendeur était l’auteur réel des crimes commis contre eux.
Il conclut en notant que ce système « continuera d’exister tant que le FPR restera au pouvoir » et se dit « absolument sûr que les témoins viendront donner de faux témoignages aux prochains procès rwandais en Belgique« .
La Belgique compte environ 30 000 Rwandais sur son sol et a, comme beaucoup d’autres pays européens, jugé plusieurs rwandais pour leur rôle dans le génocide rwandais. Jusqu’à présent douze cas ont été traités par la justice belge, la plupart d’entre eux ont débouché à une déclaration de culpabilité de l’accusé. Les déclarations des témoins ont joué un rôle clé dans tous les cas.
Version originale en anglais par Jane Nishimwe
Traduit par Clémentine Kwitonda
Jambonews.net
La Belgique compte environ 30 000 Rwandais sur son sol et a, comme beaucoup d’autres pays européens, jugé plusieurs rwandais pour leur rôle dans le génocide rwandais. Jusqu’à présent douze cas ont été traités par la justice belge, la plupart d’entre eux ont débouché à une déclaration de culpabilité de l’accusé. Les déclarations des témoins ont joué un rôle clé dans tous les cas.
Version originale en anglais par Jane Nishimwe
Traduit par Clémentine Kwitonda
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