« Avec cette brigade, c’est la fin de la guerre : ou Kabila gagne, ou le M23 gagne », a déclaré le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire de la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars), que l’armée combat depuis mai 2012 dans la province riche et instable du Nord-Kivu (Est).
Vendredi, le M23 a déclaré qu’il s’accorderait « le droit de riposter » en cas d’attaque de la brigade d’intervention, qui comptera un peu plus de 3.000 hommes d’Afrique du Sud, de Tanzanie et du Malawi.
Il a par ailleurs fait pression pour que l’Afrique du Sud et la Tanzanie annulent l’envoi de soldats.
« Nous attendons cette brigade. Le monde chante cette brigade, les Congolais chantent cette brigade… On dirait que c’est le retour de Jésus ! », a ironisé le porte-parole rebelle.
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) a adopté le 28 mars une résolution créant une brigade d’intervention chargée de lutter contre les groupes armés dans l’Est.
Premier visé : le M23, que des experts de l’ONU disent soutenus par le Rwanda et l’Ouganda voisins, ce que ces deux pays réfutent.
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