Jeudi 21 novembre 2013
Depuis la défaite militaire fin octobre de la rébellion du M23 dans la province du Nord-Kivu, on assiste à une série de redditions des groupes armés se rendant unilatéralement et sans conditions aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) si ce n’est que pour solliciter leur intégration.
C’est le cas à Minova, dans la province du Sud-Kivu, où plus de mille trois cents éléments des groupes APCLS et Nyatura se sont aussi rendus mardi. Le même mouvement est aussi observé à Manono au Katanga.
Ces 1300 miliciens ont déposé les armes mardi 19 novembre à Bweremana, une localité du groupement Mupfunyi Shanga, à 2 km au Nord de la cité de Minova au Sud Kivu.
La présence de ces ex-miliciens à Bweremena a soulagé la population locale, affirme le chef de groupement Mupfunyi Shanga. Les hommes de troupe de ces groupes sont déjà désarmés. Seuls les plus gradés gardent encore leurs armes, ont indiqué les responsables de ces milices.
Ces ex-combattants affirment venir de Ngungu, Kasaki, Nyamitaba et d’autres localités de Masisi au Nord-Kivu.
Aussitôt arrivés à Bweremana, ils ont commencé à suivre des leçons sur le règlement et le commandement militaires dispensées par les officiers FARDC. Leur alimentation est assurée par la 8è région militaire mais ils se plaignent des abris mis à leur disposition.
Parmi les mille trois cents ex-miliciens, on dénombre cinquante familles composées qui passent la nuit avec des célibataires dans des abris en bâche, les maisons abandonnées, les écoles et pour certains à la belle étoile.
Ces ex-combattants demandent leur transfert dans un centre de formation où ils espèrent trouver des meilleures conditions de vie.
A Shabunda, toujours dans le Sud-Kivu, la milice Raïa Mukombozi, a annoncé mardi 19 novembre la fin de sa lutte armée, pendant que sa rivale le Raïa Mutomboki se dit aussi prête à rejoindre l’armée.
Les Raïa Mukombozi [le peuple qui incite à l’insoumission, en swahili] expliquent leur reddition par la défaite du M23. L’armée congolaise appuyée par la brigade d’intervention de la Monusco a pris les derniers bastions de la rébellion du M23 fin octobre.
« Ce succès militaire consacre la fin de l’agression humiliante de la RDC à partir de certains pays voisins », a déclaré mardi Daniel Meshe le leader de Raïa Mukombozi au micro de la Radio Okapi. Il affirme que sa milice veut à présent participer à la reconstruction nationale et à la consolidation de la paix en RDC par la voie démocratique.
Depuis plusieurs années, les Raïa Mukombozi faisaient la loi dans plusieurs localités du territoire de Shabunda dans le Sud-Kivu.
Les populations locales ont longtemps fait les frais des conflits armés récurrents qui les opposaient aux Raïa Mutomboki [le peuple révolté] autour de l’exploitation des carrés miniers.
Raïa Mukombozi a formellement annoncé avoir déposé les armes, et attend de connaître le sort que les autorités lui réserve.
« Nous déposons les armes et nous nous mettons à la disposition du gouvernent selon les modalités requises en la matière, notamment la démobilisation, la réintégration et la réinsertion sociale », affirme leur chef Daniel Meshe.
REDDITION DU CHEF MAÏ-MAÏ TOTYE A MANONO
Le chef Maï-Maï Totye s’est rendu depuis jeudi 14 novembre à l’armée avec une centaine de ses hommes à Manono, 450 kilomètres au Sud-Ouest de Kalemie, dans la province du Katanga.
Sa milice était longtemps opérationnelle dans la zone couvrant les localités de Shamwana et Mpyana, tandis que sa base était située dans le village Ndele sur l’axe routier Shamwana à 152 kilomètres au Sud de Manono.
A la reddition du chef Totye, deux cents combattants Maï-Maï ont déposé en l’espace de deux jours leurs armes de guerre et d’autres armes blanches.
Dans ce groupe se trouve aussi un autre seigneur de guerre, le chef Maï-Maï Kikuni. Il s’est aussi rendu avec des dizaines de ses combattants. Il est resté à son tour actif dans la région englobant le territoire de Pweto et celui de Moba. Le village Kabunda, à 136 kilomètres au Sud de Manono constituait sa base logistique.
Les autorités civiles et militaires indiquent que la reddition de ces chefs Maï-Maï est un signal fort pour le retour de la paix dans la région plongée longtemps dans l’insécurité.
Mais cette présence accrue d’anciens Maï-Maï cantonnés dans le centre ville de Manono inquiète les autorités religieuses. Elles souhaitent leur évacuation rapide vers des centres aménagés à Lubumbashi.
_____
Matshi
Le Potentiel
Depuis la défaite militaire fin octobre de la rébellion du M23 dans la province du Nord-Kivu, on assiste à une série de redditions des groupes armés se rendant unilatéralement et sans conditions aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) si ce n’est que pour solliciter leur intégration.
C’est le cas à Minova, dans la province du Sud-Kivu, où plus de mille trois cents éléments des groupes APCLS et Nyatura se sont aussi rendus mardi. Le même mouvement est aussi observé à Manono au Katanga.
Ces 1300 miliciens ont déposé les armes mardi 19 novembre à Bweremana, une localité du groupement Mupfunyi Shanga, à 2 km au Nord de la cité de Minova au Sud Kivu.
La présence de ces ex-miliciens à Bweremena a soulagé la population locale, affirme le chef de groupement Mupfunyi Shanga. Les hommes de troupe de ces groupes sont déjà désarmés. Seuls les plus gradés gardent encore leurs armes, ont indiqué les responsables de ces milices.
Ces ex-combattants affirment venir de Ngungu, Kasaki, Nyamitaba et d’autres localités de Masisi au Nord-Kivu.
Aussitôt arrivés à Bweremana, ils ont commencé à suivre des leçons sur le règlement et le commandement militaires dispensées par les officiers FARDC. Leur alimentation est assurée par la 8è région militaire mais ils se plaignent des abris mis à leur disposition.
Parmi les mille trois cents ex-miliciens, on dénombre cinquante familles composées qui passent la nuit avec des célibataires dans des abris en bâche, les maisons abandonnées, les écoles et pour certains à la belle étoile.
Ces ex-combattants demandent leur transfert dans un centre de formation où ils espèrent trouver des meilleures conditions de vie.
A Shabunda, toujours dans le Sud-Kivu, la milice Raïa Mukombozi, a annoncé mardi 19 novembre la fin de sa lutte armée, pendant que sa rivale le Raïa Mutomboki se dit aussi prête à rejoindre l’armée.
Les Raïa Mukombozi [le peuple qui incite à l’insoumission, en swahili] expliquent leur reddition par la défaite du M23. L’armée congolaise appuyée par la brigade d’intervention de la Monusco a pris les derniers bastions de la rébellion du M23 fin octobre.
« Ce succès militaire consacre la fin de l’agression humiliante de la RDC à partir de certains pays voisins », a déclaré mardi Daniel Meshe le leader de Raïa Mukombozi au micro de la Radio Okapi. Il affirme que sa milice veut à présent participer à la reconstruction nationale et à la consolidation de la paix en RDC par la voie démocratique.
Depuis plusieurs années, les Raïa Mukombozi faisaient la loi dans plusieurs localités du territoire de Shabunda dans le Sud-Kivu.
Les populations locales ont longtemps fait les frais des conflits armés récurrents qui les opposaient aux Raïa Mutomboki [le peuple révolté] autour de l’exploitation des carrés miniers.
Raïa Mukombozi a formellement annoncé avoir déposé les armes, et attend de connaître le sort que les autorités lui réserve.
« Nous déposons les armes et nous nous mettons à la disposition du gouvernent selon les modalités requises en la matière, notamment la démobilisation, la réintégration et la réinsertion sociale », affirme leur chef Daniel Meshe.
REDDITION DU CHEF MAÏ-MAÏ TOTYE A MANONO
Le chef Maï-Maï Totye s’est rendu depuis jeudi 14 novembre à l’armée avec une centaine de ses hommes à Manono, 450 kilomètres au Sud-Ouest de Kalemie, dans la province du Katanga.
Sa milice était longtemps opérationnelle dans la zone couvrant les localités de Shamwana et Mpyana, tandis que sa base était située dans le village Ndele sur l’axe routier Shamwana à 152 kilomètres au Sud de Manono.
A la reddition du chef Totye, deux cents combattants Maï-Maï ont déposé en l’espace de deux jours leurs armes de guerre et d’autres armes blanches.
Dans ce groupe se trouve aussi un autre seigneur de guerre, le chef Maï-Maï Kikuni. Il s’est aussi rendu avec des dizaines de ses combattants. Il est resté à son tour actif dans la région englobant le territoire de Pweto et celui de Moba. Le village Kabunda, à 136 kilomètres au Sud de Manono constituait sa base logistique.
Les autorités civiles et militaires indiquent que la reddition de ces chefs Maï-Maï est un signal fort pour le retour de la paix dans la région plongée longtemps dans l’insécurité.
Mais cette présence accrue d’anciens Maï-Maï cantonnés dans le centre ville de Manono inquiète les autorités religieuses. Elles souhaitent leur évacuation rapide vers des centres aménagés à Lubumbashi.
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Matshi
Le Potentiel
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