Après l’arrestation le 11 avril 2011 du président légitime de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, et son transfert, en novembre de la même année, à la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye, c’est désormais au tour du ministre ivoirien de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, d’y être déporté.
Chef du mouvement les Jeunes Patriotes, Blé Goudé a joué un rôle majeur dans la résistance au néocolonialisme occidental, aux côtés du président Laurent Gbagbo et de tous les autres résistants panafricains.
Après la chute et l’arrestation de Laurent Gbagbo, déchu par l’intervention directe de l’armée coloniale française, Charles Blé Goudé s’était exilé au Ghana.
Enlevé dans la capitale ghanéenne le 17 janvier 2013 par les services secrets d’Alassane Ouattara, il sera transféré en Côte d’Ivoire et restera en détention dans différents lieux illégaux tenus secrets par le régime.
Visé par un mandat d’arrêt de la CPI, il y sera finalement transféré le 22 mars dernier. Comparaissant pour la première fois le 27 mars, confiant et souriant, il lancera : « Si je suis jugé pour ce que j’ai fait et non pour ce que je suis, que je sois déclaré innocent ! Je sais que je repartirai chez moi ».
Une intervention qui a redonné beaucoup d’optimisme à tous ses soutiens et, plus généralement, à tous les patriotes ivoiriens, dont nombreux sont allés spécialement à La Haye pour exprimer leur soutien à Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
Le jeune patriote a également ouvertement affiché sa volonté afin que la lumière soit entièrement faite sur la crise ivoirienne, en dépit de la propagande occidentale.
Et d’ajouter : « Contrairement à une certaine opinion qui pense qu’un voyage à la CPI est un voyage sans retour, je pense qu’un citoyen peut faire l’objet d’un procès et rentrer chez lui. »
Charles Blé Goudé n’a pas manqué de réitérer son adhésion aux idéaux de Laurent Gbagbo et à leurs valeurs communes : « C’est avec Gbagbo que j’ai appris la réconciliation. Je suis pro-Gbagbo et fier de l’être ».
La grande question que pose cette situation nous ramène à celle dont ont débattu les parlementaires et diplomates russes le 11 novembre dernier à la Douma d’Etat (Chambre basse du Parlement russe), à savoir la crédibilité de la justice internationale et des institutions qui l’ont établie.
Les parlementaires russes, ainsi que les autres participants à l’événement, avaient ouvertement mis en avant toutes les contradictions de ces institutions, censées défendre le droit et la justice internationale pour tous, sans exception.
Pourtant les procès et pré-procès en cours montrent une approche politisée presque non voilée. Et c’est cette politisation des institutions juridiques « internationales » qui avait été dénoncée à la Douma.
En effet, il est complètement incompréhensible et révoltant que des personnes légitimement élues, ainsi que les membres d’un gouvernement légitime, qui défendaient leur pays contre une rébellion armée, soutenue et financée de l’extérieur - notamment par la France -, et s’opposaient ouvertement au néocolonialisme dans leur pays et sur leur continent, soient privés aujourd’hui de leur liberté.
Pendant ce temps, les criminels responsables de massacres massifs aussi bien de civils (on se souvient tous du très tristement célèbre Duékoué en mars 2011) que de représentants de l’Etat, occupent des hautes fonctions dans l’appareil de l’Etat ivoirien actuel et se baladent tranquillement à différents endroits de la planète.
Certains sont même reçus à l’Elysée. C’est cela la justice internationale ?
Il y a quelques jours, le 11 avril, les Ivoiriens commémoraient le triste anniversaire de l’arrestation de leur président légitime par les forces armées françaises. C’était le 11 avril 2011.
Bombardement de la résidence présidentielle, arrestation du président Gbagbo, de son épouse Simone et tous les proches qui étaient à leurs côtés. Ce jour-là, la démocratie, l’indépendance et la souveraineté de la Côte d’Ivoire ont été tout simplement bafouées et piétinées.
Et les décisions plus que contradictoires des juridictions telles que la CPI ne renforcent en rien la confiance, même relative, en ces institutions.
Mais depuis, la résistance ivoirienne n’a aucunement baissé d’intensité, bien au contraire.
Et compte tenu de l’actualité internationale et de l’avènement d’une nouvelle ère dans la politique planétaire, leur conviction que la liberté viendra et que justice sera faite ne fait que se renforcer.
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Mikhail Gamandiy-Egorov
Cameroonvoice
Chef du mouvement les Jeunes Patriotes, Blé Goudé a joué un rôle majeur dans la résistance au néocolonialisme occidental, aux côtés du président Laurent Gbagbo et de tous les autres résistants panafricains.
Après la chute et l’arrestation de Laurent Gbagbo, déchu par l’intervention directe de l’armée coloniale française, Charles Blé Goudé s’était exilé au Ghana.
Enlevé dans la capitale ghanéenne le 17 janvier 2013 par les services secrets d’Alassane Ouattara, il sera transféré en Côte d’Ivoire et restera en détention dans différents lieux illégaux tenus secrets par le régime.
Visé par un mandat d’arrêt de la CPI, il y sera finalement transféré le 22 mars dernier. Comparaissant pour la première fois le 27 mars, confiant et souriant, il lancera : « Si je suis jugé pour ce que j’ai fait et non pour ce que je suis, que je sois déclaré innocent ! Je sais que je repartirai chez moi ».
Une intervention qui a redonné beaucoup d’optimisme à tous ses soutiens et, plus généralement, à tous les patriotes ivoiriens, dont nombreux sont allés spécialement à La Haye pour exprimer leur soutien à Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
Le jeune patriote a également ouvertement affiché sa volonté afin que la lumière soit entièrement faite sur la crise ivoirienne, en dépit de la propagande occidentale.
Et d’ajouter : « Contrairement à une certaine opinion qui pense qu’un voyage à la CPI est un voyage sans retour, je pense qu’un citoyen peut faire l’objet d’un procès et rentrer chez lui. »
Charles Blé Goudé n’a pas manqué de réitérer son adhésion aux idéaux de Laurent Gbagbo et à leurs valeurs communes : « C’est avec Gbagbo que j’ai appris la réconciliation. Je suis pro-Gbagbo et fier de l’être ».
La grande question que pose cette situation nous ramène à celle dont ont débattu les parlementaires et diplomates russes le 11 novembre dernier à la Douma d’Etat (Chambre basse du Parlement russe), à savoir la crédibilité de la justice internationale et des institutions qui l’ont établie.
Les parlementaires russes, ainsi que les autres participants à l’événement, avaient ouvertement mis en avant toutes les contradictions de ces institutions, censées défendre le droit et la justice internationale pour tous, sans exception.
Pourtant les procès et pré-procès en cours montrent une approche politisée presque non voilée. Et c’est cette politisation des institutions juridiques « internationales » qui avait été dénoncée à la Douma.
En effet, il est complètement incompréhensible et révoltant que des personnes légitimement élues, ainsi que les membres d’un gouvernement légitime, qui défendaient leur pays contre une rébellion armée, soutenue et financée de l’extérieur - notamment par la France -, et s’opposaient ouvertement au néocolonialisme dans leur pays et sur leur continent, soient privés aujourd’hui de leur liberté.
Pendant ce temps, les criminels responsables de massacres massifs aussi bien de civils (on se souvient tous du très tristement célèbre Duékoué en mars 2011) que de représentants de l’Etat, occupent des hautes fonctions dans l’appareil de l’Etat ivoirien actuel et se baladent tranquillement à différents endroits de la planète.
Certains sont même reçus à l’Elysée. C’est cela la justice internationale ?
Il y a quelques jours, le 11 avril, les Ivoiriens commémoraient le triste anniversaire de l’arrestation de leur président légitime par les forces armées françaises. C’était le 11 avril 2011.
Bombardement de la résidence présidentielle, arrestation du président Gbagbo, de son épouse Simone et tous les proches qui étaient à leurs côtés. Ce jour-là, la démocratie, l’indépendance et la souveraineté de la Côte d’Ivoire ont été tout simplement bafouées et piétinées.
Et les décisions plus que contradictoires des juridictions telles que la CPI ne renforcent en rien la confiance, même relative, en ces institutions.
Mais depuis, la résistance ivoirienne n’a aucunement baissé d’intensité, bien au contraire.
Et compte tenu de l’actualité internationale et de l’avènement d’une nouvelle ère dans la politique planétaire, leur conviction que la liberté viendra et que justice sera faite ne fait que se renforcer.
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Mikhail Gamandiy-Egorov
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