18 avril 2014
Les habitants de Bunagana vivent dans une peur bleue, du fait que plusieurs éléments bien identifiés comme combattants de l’ex-rébellion du M23 sont concentrés à Bafumba, proche de la frontière congolo-ougandaise.
Ces combattants dont la plupart ont vécu en territoire de Rusthuru, seraient lourdement armés et vêtus en uniforme de l’UPDF (armée ougandaise).
Au même moment, des populations frontalières du Rwanda accusent ce pays d’infiltrer ses militaires depuis Ruhengeri vers le parc national de Virunga. Ces militaires seraient en train de renforcer leur présence dans la chaîne de montagne de Mikeno, au risque de déboucher vers Bukima et Runyonyi, ancien bastion du M23 dans le territoire de Rutshuru
« Chasser le naturel, il revient au galop », dit un adage populaire. En effet, tout le monde a cru, peut-être à raison, que la reddition des rebelles du M23 augurait un temps de paix pour la population de l’Est du pays, meurtrie par plusieurs années de guerre.
De même, la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abéba a fait croire à beaucoup de gens qu’enfin une base solide venait d’être posée pour la consolidation de la paix dans la Région des Grands Lacs.
Des bruits de bottes sont toujours perceptibles, des voisins n’ont pas toujours abandonné leur volonté hégémonique, celle de balkaniser la Rd Congo et de continuer impunément à piller ses ressources naturelles.
Roger Lumbala, l’un des leaders de la nouvelle rebeliion préparée par kagame et Museveni
Cela touche plus les habitants de Bunagana, une agglomération située dans le territoire de Rutshuru, frontalière avec l’Ouganda, qui vivent la peur au ventre.
Ils redoutent un prochain assaut, qui s’annonce imminent, des éléments ex-Mouvement rebelle pro rwandais M23 dans cette localité située à une trentaine de kilomètres de Rutshuru-Centre, dans le Groupement de Jomba, dans la chefferie des Bwisha.
Selon la Société civile du Nord-Kivu qui nous donne cette information, les compatriotes de Bunagana indiquent que plusieurs centaines d’éléments bien identifiés comme combattants de l’ex-rébellion du M23 sont concentrés à Bufumbira, dans le district de Kisoro (Ouganda), proche de la frontière congolo-ougandaise.
Ces combattants dont la plupart ont vécu dans le territoire de Rutshuru avant la débâcle de ladite rébellion seraient lourdement armés et vêtus en uniforme de l’UPDF (armée ougandaise).
Voilà qui justifierait les derniers déplacements de Roger Lumbala, faisant le tour de propriétaire sans inquiétude aucune, entre deux avions desservant Kampala et Kigali.
Au même moment, les mêmes sources renseignent que des populations frontalières du Rwanda accusent ce pays, mieux son armée, la RDF (armée rwandaise), d’infiltrer à son tour ses militaires depuis Ruhengeri (Rwanda) vers le parc national de Virunga.
Ces militaires rwandais seraient en train de renforcer leur présence dans la chaîne de montagne de Mikeno, au risque de déboucher vers Bukima et Runyonyi, anciens bastions du M23, dans le territoire de Rutshuru.
Et les informations selon lesquelles l’ex-député national Roger Lumbala, cadre du M23 a quitté le territoire de l’Ouganda où il séjournait pour se rendre à Kigali ne doivent pas être pris à la légère.
Et ce, même si les autorités ougandaises et rwandaises, proches de ces deux mouvements rebelles, ne se sont jamais préoccupés de collaborer avec leurs homologues de la Rd Congo.
Des interpellations
Au regard de tout ce qui vient d’être dit, la Société civile du Nord-Kivu attire l’attention du Gouvernement congolais, de la CIRGL et des Nations-Unies. Cette structure appelle la CIRGL à activer son Mécanisme Conjoint de Vérification et à la MONUSCO ses Drones, pour constater cette situation et prendre éventuellement des dispositions urgentes.
De même, Mary Robinson est encouragée à agir davantage sur les dirigeants ougandais et rwandais quant au respect et à la mise en œuvre des prescrits de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba visiblement foulés aux pieds par eux et ce, de manière délibérée et préméditée.
Mais, jusqu’ici, la fameuse communauté internationale avec les différents représentants à cette région des Grands restent étonnamment muette.
Kagame et Museveni vont encore massacrer les Congolais
Tout en saluant la montée en puissance de l’armée, la Rd Congo a besoin de faire peur. Elle a besoin d’intimider et d’inquiéter ses voisins, ceci pour éviter d’être considérée comme la risée de tout le monde.
Des situations d’expulsions des compatriotes congolais, les violations répétées de l’intégrité du territoire national par des armées étrangères et des groupes armés étrangers devraient interpeller la Rd Congo afin de sortir de son attentisme légendaire. Ne dit-on pas que gouverner, c’est prévoir ?
Sous le même chapitre, il est constaté une insécurité grandissante dans le territoire de Rutshuru. A titre purement illustratif, outre l’attaque ayant ciblé M. Emmanuel D’Emeraude (Directeur de l’ICCN au Nord-Kivu) le mardi 16 avril dernier, le même jour (vers 9 heures locales), le convoi de l’Ong.
« Wold Relief » a été pillé par des hommes armés non autrement identifiés. Ce dernier a été visé à hauteur de Tenge (à 2 km de Rugarama, le chef-lieu du Groupement des Busanza, dans la chefferie des Bwisha, soit à 25 km de Rutshuru-Centre), lorsque l’organisation amenait de l’assistance humanitaire aux déplacés et retournés à Busanza.
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IKAZE IWACU
Source: Groupe Avenir
Les habitants de Bunagana vivent dans une peur bleue, du fait que plusieurs éléments bien identifiés comme combattants de l’ex-rébellion du M23 sont concentrés à Bafumba, proche de la frontière congolo-ougandaise.
Ces combattants dont la plupart ont vécu en territoire de Rusthuru, seraient lourdement armés et vêtus en uniforme de l’UPDF (armée ougandaise).
Au même moment, des populations frontalières du Rwanda accusent ce pays d’infiltrer ses militaires depuis Ruhengeri vers le parc national de Virunga. Ces militaires seraient en train de renforcer leur présence dans la chaîne de montagne de Mikeno, au risque de déboucher vers Bukima et Runyonyi, ancien bastion du M23 dans le territoire de Rutshuru
« Chasser le naturel, il revient au galop », dit un adage populaire. En effet, tout le monde a cru, peut-être à raison, que la reddition des rebelles du M23 augurait un temps de paix pour la population de l’Est du pays, meurtrie par plusieurs années de guerre.
De même, la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abéba a fait croire à beaucoup de gens qu’enfin une base solide venait d’être posée pour la consolidation de la paix dans la Région des Grands Lacs.
Des bruits de bottes sont toujours perceptibles, des voisins n’ont pas toujours abandonné leur volonté hégémonique, celle de balkaniser la Rd Congo et de continuer impunément à piller ses ressources naturelles.
Roger Lumbala, l’un des leaders de la nouvelle rebeliion préparée par kagame et Museveni
Cela touche plus les habitants de Bunagana, une agglomération située dans le territoire de Rutshuru, frontalière avec l’Ouganda, qui vivent la peur au ventre.
Ils redoutent un prochain assaut, qui s’annonce imminent, des éléments ex-Mouvement rebelle pro rwandais M23 dans cette localité située à une trentaine de kilomètres de Rutshuru-Centre, dans le Groupement de Jomba, dans la chefferie des Bwisha.
Selon la Société civile du Nord-Kivu qui nous donne cette information, les compatriotes de Bunagana indiquent que plusieurs centaines d’éléments bien identifiés comme combattants de l’ex-rébellion du M23 sont concentrés à Bufumbira, dans le district de Kisoro (Ouganda), proche de la frontière congolo-ougandaise.
Ces combattants dont la plupart ont vécu dans le territoire de Rutshuru avant la débâcle de ladite rébellion seraient lourdement armés et vêtus en uniforme de l’UPDF (armée ougandaise).
Voilà qui justifierait les derniers déplacements de Roger Lumbala, faisant le tour de propriétaire sans inquiétude aucune, entre deux avions desservant Kampala et Kigali.
Au même moment, les mêmes sources renseignent que des populations frontalières du Rwanda accusent ce pays, mieux son armée, la RDF (armée rwandaise), d’infiltrer à son tour ses militaires depuis Ruhengeri (Rwanda) vers le parc national de Virunga.
Ces militaires rwandais seraient en train de renforcer leur présence dans la chaîne de montagne de Mikeno, au risque de déboucher vers Bukima et Runyonyi, anciens bastions du M23, dans le territoire de Rutshuru.
Et les informations selon lesquelles l’ex-député national Roger Lumbala, cadre du M23 a quitté le territoire de l’Ouganda où il séjournait pour se rendre à Kigali ne doivent pas être pris à la légère.
Et ce, même si les autorités ougandaises et rwandaises, proches de ces deux mouvements rebelles, ne se sont jamais préoccupés de collaborer avec leurs homologues de la Rd Congo.
Des interpellations
Au regard de tout ce qui vient d’être dit, la Société civile du Nord-Kivu attire l’attention du Gouvernement congolais, de la CIRGL et des Nations-Unies. Cette structure appelle la CIRGL à activer son Mécanisme Conjoint de Vérification et à la MONUSCO ses Drones, pour constater cette situation et prendre éventuellement des dispositions urgentes.
De même, Mary Robinson est encouragée à agir davantage sur les dirigeants ougandais et rwandais quant au respect et à la mise en œuvre des prescrits de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba visiblement foulés aux pieds par eux et ce, de manière délibérée et préméditée.
Mais, jusqu’ici, la fameuse communauté internationale avec les différents représentants à cette région des Grands restent étonnamment muette.
Kagame et Museveni vont encore massacrer les Congolais
Tout en saluant la montée en puissance de l’armée, la Rd Congo a besoin de faire peur. Elle a besoin d’intimider et d’inquiéter ses voisins, ceci pour éviter d’être considérée comme la risée de tout le monde.
Des situations d’expulsions des compatriotes congolais, les violations répétées de l’intégrité du territoire national par des armées étrangères et des groupes armés étrangers devraient interpeller la Rd Congo afin de sortir de son attentisme légendaire. Ne dit-on pas que gouverner, c’est prévoir ?
Sous le même chapitre, il est constaté une insécurité grandissante dans le territoire de Rutshuru. A titre purement illustratif, outre l’attaque ayant ciblé M. Emmanuel D’Emeraude (Directeur de l’ICCN au Nord-Kivu) le mardi 16 avril dernier, le même jour (vers 9 heures locales), le convoi de l’Ong.
« Wold Relief » a été pillé par des hommes armés non autrement identifiés. Ce dernier a été visé à hauteur de Tenge (à 2 km de Rugarama, le chef-lieu du Groupement des Busanza, dans la chefferie des Bwisha, soit à 25 km de Rutshuru-Centre), lorsque l’organisation amenait de l’assistance humanitaire aux déplacés et retournés à Busanza.
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IKAZE IWACU
Source: Groupe Avenir
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