30/04/2014
En Afrique du Sud, 9% des moins de vingt ans ont le sida. © AFP
À l'occasion de la 7e Conférence internationale francophone sur le sida organisée du 27 au 30 avril en France, une société française a présenté un nouveau projet de vaccin, qui a récemment franchi une étape décisive avant sont éventuelle commercialisation.
La ville de Montpellier dans le sud de la France accueille depuis le 27 avril la 7e Conférence internationale francophone sur le sida.
À cette occasion, la société française Biosantech a présenté un projet de vaccin porteur d'espoir. Celui-ci vise à neutraliser la protéine "Tat" impliquée dans la dérégulation du système immunitaire, caractéristique du virus du sida.
Le vaccin pourrait permettre la création d’anticorps capables de se débarrasser de ces cellules. Le but premier est de supprimer la trithérapie du traitement ce qui permettrait aux patients d'éviter ses effets secondaires très contraignants (vomissements, fièvre, maux de tête…).
"Si les tests que nous menons actuellement sont confirmés d'ici la fin décembre 2014, les malades pourront alors suspendre leur traitement pendant une période temporaire que nous estimons à deux mois. Cela signifie que leur corps pourra ainsi se désintoxiquer des médicaments de la trithérapie après avoir procédé à trois injections de notre molécule TAT OYI", explique Corinne Treger, la présidente de Biosantech.
Le projet est encore en période de test. En septembre 2013, l’Agence française du médicament a autorisé le début de la phase II des essais. Pour être commercialisé, un vaccin doit passer par trois phases.
>> Lire aussi : Le "début de la fin du sida" en Afrique ?
Présent lors de cette conférence, le directeur exécutif d'Onusida, Michel Sidibé, a déclaré que "la lutte contre le sida est un processus transformatif d’une ampleur mondiale. Pour mettre fin à l’épidémie, nous avons besoin d’un leadership audacieux dans nos parlements, dans nos lieux de culte, dans nos organisations non-gouvernementales, nos gouvernements et dans nos communautés".
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Vincent DUHEM
Jeune Afrique
En Afrique du Sud, 9% des moins de vingt ans ont le sida. © AFP
À l'occasion de la 7e Conférence internationale francophone sur le sida organisée du 27 au 30 avril en France, une société française a présenté un nouveau projet de vaccin, qui a récemment franchi une étape décisive avant sont éventuelle commercialisation.
La ville de Montpellier dans le sud de la France accueille depuis le 27 avril la 7e Conférence internationale francophone sur le sida.
À cette occasion, la société française Biosantech a présenté un projet de vaccin porteur d'espoir. Celui-ci vise à neutraliser la protéine "Tat" impliquée dans la dérégulation du système immunitaire, caractéristique du virus du sida.
Le vaccin pourrait permettre la création d’anticorps capables de se débarrasser de ces cellules. Le but premier est de supprimer la trithérapie du traitement ce qui permettrait aux patients d'éviter ses effets secondaires très contraignants (vomissements, fièvre, maux de tête…).
"Si les tests que nous menons actuellement sont confirmés d'ici la fin décembre 2014, les malades pourront alors suspendre leur traitement pendant une période temporaire que nous estimons à deux mois. Cela signifie que leur corps pourra ainsi se désintoxiquer des médicaments de la trithérapie après avoir procédé à trois injections de notre molécule TAT OYI", explique Corinne Treger, la présidente de Biosantech.
Le projet est encore en période de test. En septembre 2013, l’Agence française du médicament a autorisé le début de la phase II des essais. Pour être commercialisé, un vaccin doit passer par trois phases.
>> Lire aussi : Le "début de la fin du sida" en Afrique ?
Présent lors de cette conférence, le directeur exécutif d'Onusida, Michel Sidibé, a déclaré que "la lutte contre le sida est un processus transformatif d’une ampleur mondiale. Pour mettre fin à l’épidémie, nous avons besoin d’un leadership audacieux dans nos parlements, dans nos lieux de culte, dans nos organisations non-gouvernementales, nos gouvernements et dans nos communautés".
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Vincent DUHEM
Jeune Afrique
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