7 Novembre 2013
Étienne Tshisekedi
Un proverbe Luba dit:«Tangila mwana, lungenyi lumujimina!».
Traduction: « Il suffit de regarder un enfant qui commet des bêtises, pour qu’il soit confus ». C’est, à peu de choses près, comme ça que nous pourrions décrire l’attitude du Président élu, Étienne Tshisekedi Wa Mulumba.
Il y a eu l’imposture de 2011, que tout le monde connaît par cœur, à présent. Kabila et les siens continuent à s’acharner mordicus à se faire accepter par le peuple, en vain.
Puis vinrent les concertations nationales, autre imposture visant à masquer la vérité aux congolais en les bluffant avec des gesticulations qui n’ont trompé personne de sérieux.
Le « tchaku national » appelé en renfort à cet effet, comme à l’accoutumé, a tenté d’endosser à la communauté internationale, le quitus donné à cette foire aux per diem.
Alors que l’on a vu comment après avoir été présentes à la cérémonie marquant la fin de cette messe noire (usages diplomatiques obligent) Mmes Robinson et Nkosazana Zuma avaient superbement omis d’y faire allusion, préférant réitérer leur appel au gouvernement fantoche de Kinshasa à aller négocier à Kampala.
Idem pour cette énième mascarade montée à la faveur de la victoire des braves Fardc qui hier encore (c’est frais dans nos mémoires) étaient offertes en holocauste sur l’autel de la complicité Kagame-Museveni-Kabila, mais qui aujourd’hui, comble du ridicule, font l’objet d’une récupération honteuse par leur bourreau principal et sa cohorte d’applaudisseurs, en mettant une fois de plus, plein la vue aux profanes.
En effet, cette victoire des Fardc ne doit rien à Kabila ni à une prétendue stratégie politique, diplomatique et militaire, n’en déplaise au « tchaku national » qui veut nous prendre pour des babouins en cages dans un zoo, et que l’on nourrit à la banane!
Cette victoire est avant tout celle des troupes congolaises seules, qui ont bénéficié de ce qu’on leur privait depuis toujours, c’est-à-dire, un soutien logistique adéquat, une diplomatie faite de pressions voire de menaces sur les agresseurs et une politique caractérisée par une nouvelle vision pour la paix, la stabilité et le développement dans les Grands Lacs et au-delà.
Et ça, il n’y a que les États-Unis d’Amérique qui en sont capables! Capables de booster la Monusco au point de faire passer ses troupes en phase offensive et les rendre efficaces, conformément à leur mandat.
Capables d’obtenir de Kagame et de Museveni de stopper leur participation criminelle à cette tragédie. Capables d’exiger à Kabila, qui se targue d’avoir gagné la guerre, d’aller continuer à négocier avec l’ennemi.
Et d’ailleurs, le comportement de l’homme de Kingakati illustre bien ce que j’affirme ci-haut.
De l’Afrique du Sud, où il se trouvait pour participer au sommet sur la situation dans les Grands Lacs, il a confirmé le rendez-vous de Kampala pour aller négocier. Arrivé au Malawi, il a parlé de simples pourparlers!
Non, monsieur l’imposteur, nulle part au monde on a négocié avec un ennemi que l’on a écrasé.
Négocier quoi? Les prisonniers? Les morts? Les munitions? Vous en avez vus, vous? Moi pas!
Alors, de qui se moque-t-on? Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir aussi négocié avec les « Bundu dia Congo » ou autre « Enyele » qui plus, n’avaient pas commis de massacres comme le M23?
Voilà pourquoi le Président élu de la RD Congo, M. Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, a observé un silence de marbre.
Pour que les « enfants » (cfr le proverbe Luba) soient confus!
Parce que devant ce retour à l’ordre normal des choses, devant la dignité et la paix retrouvées par nos compatriotes de l’Est, on ne fait pas de récupération politique. On médite sur tant de bestialité et de victimes innocentes. Et on pense à l’avenir immédiat en se disant:«plus jamais ça!».
L’avenir, parlons-en, n’est pas ce que le «tchaku national» veut nous vendre. Non, l’avenir est au retour à la «bataille» politique, la bonne gouvernance, le respect des droits humains, les élections et la vérité des urnes.
Et donc, si j’étais Joseph Kabila (DIEU merci, je ne le suis pas), je serais inquiet pour mon devenir. Car, cette paix imposée ne l’a pas été pour ses beaux yeux, mais bien pour que le Congo revienne à la civilisation.
Voilà pourquoi lors de sa dernière sortie, le Président élu de la RD Congo, M. Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, a mis ses troupes en ordre de bataille!
Car les enjeux prochains vont exiger une expertise, du mérite et de l’organisation.
À ceux de mes frères et sœurs du camp du changement, mais qui ont peu de foi je dis:préparez-vous à vivre l’avènement de celui que vous aviez brillamment élu le 28 novembre 2011».
______________
JNFB Bondekwe
OEILD'AFRIQUE
Étienne Tshisekedi
Un proverbe Luba dit:«Tangila mwana, lungenyi lumujimina!».
Traduction: « Il suffit de regarder un enfant qui commet des bêtises, pour qu’il soit confus ». C’est, à peu de choses près, comme ça que nous pourrions décrire l’attitude du Président élu, Étienne Tshisekedi Wa Mulumba.
Il y a eu l’imposture de 2011, que tout le monde connaît par cœur, à présent. Kabila et les siens continuent à s’acharner mordicus à se faire accepter par le peuple, en vain.
Puis vinrent les concertations nationales, autre imposture visant à masquer la vérité aux congolais en les bluffant avec des gesticulations qui n’ont trompé personne de sérieux.
Le « tchaku national » appelé en renfort à cet effet, comme à l’accoutumé, a tenté d’endosser à la communauté internationale, le quitus donné à cette foire aux per diem.
Alors que l’on a vu comment après avoir été présentes à la cérémonie marquant la fin de cette messe noire (usages diplomatiques obligent) Mmes Robinson et Nkosazana Zuma avaient superbement omis d’y faire allusion, préférant réitérer leur appel au gouvernement fantoche de Kinshasa à aller négocier à Kampala.
Idem pour cette énième mascarade montée à la faveur de la victoire des braves Fardc qui hier encore (c’est frais dans nos mémoires) étaient offertes en holocauste sur l’autel de la complicité Kagame-Museveni-Kabila, mais qui aujourd’hui, comble du ridicule, font l’objet d’une récupération honteuse par leur bourreau principal et sa cohorte d’applaudisseurs, en mettant une fois de plus, plein la vue aux profanes.
En effet, cette victoire des Fardc ne doit rien à Kabila ni à une prétendue stratégie politique, diplomatique et militaire, n’en déplaise au « tchaku national » qui veut nous prendre pour des babouins en cages dans un zoo, et que l’on nourrit à la banane!
Cette victoire est avant tout celle des troupes congolaises seules, qui ont bénéficié de ce qu’on leur privait depuis toujours, c’est-à-dire, un soutien logistique adéquat, une diplomatie faite de pressions voire de menaces sur les agresseurs et une politique caractérisée par une nouvelle vision pour la paix, la stabilité et le développement dans les Grands Lacs et au-delà.
Et ça, il n’y a que les États-Unis d’Amérique qui en sont capables! Capables de booster la Monusco au point de faire passer ses troupes en phase offensive et les rendre efficaces, conformément à leur mandat.
Capables d’obtenir de Kagame et de Museveni de stopper leur participation criminelle à cette tragédie. Capables d’exiger à Kabila, qui se targue d’avoir gagné la guerre, d’aller continuer à négocier avec l’ennemi.
Et d’ailleurs, le comportement de l’homme de Kingakati illustre bien ce que j’affirme ci-haut.
De l’Afrique du Sud, où il se trouvait pour participer au sommet sur la situation dans les Grands Lacs, il a confirmé le rendez-vous de Kampala pour aller négocier. Arrivé au Malawi, il a parlé de simples pourparlers!
Non, monsieur l’imposteur, nulle part au monde on a négocié avec un ennemi que l’on a écrasé.
Négocier quoi? Les prisonniers? Les morts? Les munitions? Vous en avez vus, vous? Moi pas!
Alors, de qui se moque-t-on? Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir aussi négocié avec les « Bundu dia Congo » ou autre « Enyele » qui plus, n’avaient pas commis de massacres comme le M23?
Voilà pourquoi le Président élu de la RD Congo, M. Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, a observé un silence de marbre.
Pour que les « enfants » (cfr le proverbe Luba) soient confus!
Parce que devant ce retour à l’ordre normal des choses, devant la dignité et la paix retrouvées par nos compatriotes de l’Est, on ne fait pas de récupération politique. On médite sur tant de bestialité et de victimes innocentes. Et on pense à l’avenir immédiat en se disant:«plus jamais ça!».
L’avenir, parlons-en, n’est pas ce que le «tchaku national» veut nous vendre. Non, l’avenir est au retour à la «bataille» politique, la bonne gouvernance, le respect des droits humains, les élections et la vérité des urnes.
Et donc, si j’étais Joseph Kabila (DIEU merci, je ne le suis pas), je serais inquiet pour mon devenir. Car, cette paix imposée ne l’a pas été pour ses beaux yeux, mais bien pour que le Congo revienne à la civilisation.
Voilà pourquoi lors de sa dernière sortie, le Président élu de la RD Congo, M. Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, a mis ses troupes en ordre de bataille!
Car les enjeux prochains vont exiger une expertise, du mérite et de l’organisation.
À ceux de mes frères et sœurs du camp du changement, mais qui ont peu de foi je dis:préparez-vous à vivre l’avènement de celui que vous aviez brillamment élu le 28 novembre 2011».
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JNFB Bondekwe
OEILD'AFRIQUE
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