le 29-06-2014
30 octobre 1974: Mohamed Ali affronte George Foreman sur un ring de Kinshasa (Zaïre), un combat du siècle qu'il remporte par KO au 8e round.AFP
C'était il y a 40 ans en République démocratique du Congo, encore appelé Zaïre. Mohamed Ali et George Foreman montent sur le ring à Kinshasa, pour un combat de boxe titanesque. Le face-à-face mène Mohamed Ali à la reconquête de son titre de champion du monde des poids lourds.
Aujourd'hui, l'ex-champion du monde français Christophe Tiozzo veut que le combat du siècle serve à relancer le noble art en RDC.
Agé 51 ans, Christophe Tiozzo, ancien champion du monde et d'Europe, est l'une des figures de la boxe les plus connues en France. Il a organisé ce samedi une série de combats de classe mondiale. Ceux-ci seront suivis par une autre série, avec plusieurs titres de champion du monde en jeu, le 30 octobre prochain, date anniversaire du face-à-face entre Ali et Foreman.
« Ca fait très longtemps qu'il n'y a pas eu de combats internationaux au Congo. Les boxeurs s'expatrient parce qu'ils n'ont pas toujours les moyens ici. Et puis il y a beacoup de choses à faire au Congo, comme de la détection. J'ai aussi créé des académies ici. C'est un nouveau challenge. »
Le combat Ali-Foreman est resté dans la légende. Par sa dimension sportive, politique et symbolique, mettant le Zaïre de Mobutu au centre du monde. Kabala Mwana Mbuyi est journaliste. Il était présent ce fameux soir du 30 octobre 1974, dans la moiteur du stade du 20-Mai à Kinshasa.
« C'était un boucan terrible ! Ali était adulé en RDC. Tout au début, les gens avaient même des frayeurs, surtout quand Foreman a envoyé ses coups de massue. Mais Ali n'a fait que provoquer Foreman. Il allait dans le coin et il excitait le public qui l'a accompagné par des cris ! Et quand il eût gagné, les gens se sont jetés sur le ring, ils ont chanté jusqu'au lendemain, tous les bars étaient inondés de gens, la bière a coulé à flots. »
Christophe Tiozzo n'exclut d'ailleurs pas le sacre d'un Congolais aux championnats du monde d'octobre. Pour que 40 ans après, Kinshasa soit de nouveau au sommet du noble art.
30 octobre 1974: Mohamed Ali affronte George Foreman sur un ring de Kinshasa (Zaïre), un combat du siècle qu'il remporte par KO au 8e round.AFP
C'était il y a 40 ans en République démocratique du Congo, encore appelé Zaïre. Mohamed Ali et George Foreman montent sur le ring à Kinshasa, pour un combat de boxe titanesque. Le face-à-face mène Mohamed Ali à la reconquête de son titre de champion du monde des poids lourds.
Aujourd'hui, l'ex-champion du monde français Christophe Tiozzo veut que le combat du siècle serve à relancer le noble art en RDC.
Agé 51 ans, Christophe Tiozzo, ancien champion du monde et d'Europe, est l'une des figures de la boxe les plus connues en France. Il a organisé ce samedi une série de combats de classe mondiale. Ceux-ci seront suivis par une autre série, avec plusieurs titres de champion du monde en jeu, le 30 octobre prochain, date anniversaire du face-à-face entre Ali et Foreman.
« Ca fait très longtemps qu'il n'y a pas eu de combats internationaux au Congo. Les boxeurs s'expatrient parce qu'ils n'ont pas toujours les moyens ici. Et puis il y a beacoup de choses à faire au Congo, comme de la détection. J'ai aussi créé des académies ici. C'est un nouveau challenge. »
Le combat Ali-Foreman est resté dans la légende. Par sa dimension sportive, politique et symbolique, mettant le Zaïre de Mobutu au centre du monde. Kabala Mwana Mbuyi est journaliste. Il était présent ce fameux soir du 30 octobre 1974, dans la moiteur du stade du 20-Mai à Kinshasa.
« C'était un boucan terrible ! Ali était adulé en RDC. Tout au début, les gens avaient même des frayeurs, surtout quand Foreman a envoyé ses coups de massue. Mais Ali n'a fait que provoquer Foreman. Il allait dans le coin et il excitait le public qui l'a accompagné par des cris ! Et quand il eût gagné, les gens se sont jetés sur le ring, ils ont chanté jusqu'au lendemain, tous les bars étaient inondés de gens, la bière a coulé à flots. »
Christophe Tiozzo n'exclut d'ailleurs pas le sacre d'un Congolais aux championnats du monde d'octobre. Pour que 40 ans après, Kinshasa soit de nouveau au sommet du noble art.
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