01/09/2014
Cette idée de possible naissance d’Etats étrangers du type israélien en Afrique est à prendre très au sérieux.
Mais beaucoup d’Africains ont l’habitude de rester calmes sous les lames étincelantes d’éclairs et coups de tonnerre jusqu’à ce qu’arrive la pluie et les mouille, et ils se mettent à courir frénétiquement en tous sens cherchant à s’abriter.
L’avantage singulier que le monde occidental a sur l’Afrique est que son présent est toujours le rejeton d’un futur qui avait été pensé et protégé pendant de longues années. L’Occidental jouit de cet amour de se projeter toujours loin dans le futur.
Qu’un nouveau Pouvoir soit de la gauche ou de la droite, la courbe tracée par leurs devanciers ne rejoint pas la poubelle, bien que pouvant subir quelques légères modifications.
Ce qui n’est pas le cas dans la plupart des pays d’Afrique où des dirigeants sans mandat du peuple reçoivent des ordres d’ailleurs ou sont noyés dans des préoccupations sordides.
L’idée ici évoquée de la naissance en Afrique des Etats occidentaux du type israélien peut paraître chimérique, voire même démentielle pour certains Africains ; ce qui n’est pas chose surprenante dans un continent où même le soleil ou la pluie qui tombe du ciel souvent prend les gens au dépourvu ou provoque des remous inimaginables.
Mais en tant que fils d’un continent qui a été et reste le centre mondial de toutes les atrocités et humiliations et de tous les sombres complots accumulés dont les responsables cherchent à effacer des mémoires collectives, en tant que fils issu de ce milieu, j’ai le constant devoir de provoquer mon esprit. J’ai ce devoir et ce droit de m’inquiéter et de susciter des inquiétudes chez les autres.
A voir la dégradation et la morosité progressives et profondes dont les sociétés occidentales sont frappées et à voir toutes les ambitions démesurées et calculs fous que nourrissent certaines forces étrangères vis-à-vis du continent africain, l’un des scénarios pour ces gens consisterait à développer subtilement et graduellement en Afrique des sortes d’Etats qui finiront par ne pas être africains.
Comment peut-on en arriver là ?
L’Afrique est au monde, de fait, le continent qui présente le plus de fissures par où ses ennemis extérieurs peuvent facilement s’infiltrer et royalement définitivement s’installer. Les pistes pour arriver à ceci sont assez visibles.
La première possibilité c’est que les futurs envahisseurs pourraient directement ou indirectement appuyer des revendications sécessionnistes des populations mécontentes de certaines régions sous-peuplées, jusqu’à ce que s’en suive la scission effective et la proclamation de l’indépendance de ladite région, mais avec le pouvoir politique et économique entre les mains de ces étrangers.
Une autre possibilité c’est que les architectes de ces nouveaux Etats étrangers à naître en Afrique pourraient localiser d’abord des régions d’Afrique regorgeant d’importantes ressources (eau, soleil, minerais, terres arables, etc.) et s’y installer d’abord sous couleur de développer des projets économiques susceptibles de résorber les problèmes d’emplois ou de fournir des aliments à vil prix à celles-ci.
Et au fil des ans et avec des dirigeants incompétents au pouvoir dont le seul souci majeur est de garder leur pouvoir, ces architectes s’équipent et arment les habitants de ladite région en jouant sur la corde toujours très sensible en Afrique tribale ou ethnique, et très vite, la partition ou l’éclatement du pays en petits morceaux devient une réalité.
Dans le premier comme le second cas, dès que ce coup réussit, ces étrangers feront semblant de travailler avec les autochtones, mais trouveront des moyens pour laisser ceux-ci se faire dévorer par de conflits permanents, un peu comme deux clebs à qui l’on a jeté un os ; et pendant ce temps ces étrangers convertiront le nouvel Etat en une colonie de peuplement où ils y feront venir progressivement et rapidement les leurs qui acquerront illico la citoyenneté.
En même temps, ceux-ci, vrais maîtres du nouvel Etat, développeront et renforcent leurs potentiels militaire et économique, affaibliront le pouvoir des autochtones et les réduiront au rang des citoyens de seconde classe, feront de ce nouveau pays un sans frontières fixes dans la perspective de nouvelles agressions et expansions, de nouvelles manipulations et divisions des populations des Etats contigus ou lointains pour les mêmes visées et résultats.
Un troisième scenario, c’est la création de ce genre d’Etat en Afrique en s’appuyant malicieusement et diaboliquement sur la diaspora noire africaine éparpillée dans le monde, surtout sur celle dont les ancêtres furent enlevés de force et vendus dans les Amériques.
Je suis de ceux qui voudraient voir l’Afrique accueillir chaudement ceux des ces frères et sœurs remplis du désir de retourner s’installer en Afrique, sans toutefois savoir d’où partirent leurs aïeuls.
Un texte sur ce retour titré « Hundreds of years after those tragedies » occupe d’ailleurs une place de choix dans mon nouvel ouvrage qui paraît bientôt.
Mais je m’inquiète un peu sur les tests et les publicités qui se font ça et là pour indiquer de quelles régions d’Afrique sont originaires certains Noirs de la diaspora. Les Etats occidentaux comme je l’ai dit plus haut savent regarder plus loin, et ce qui parfois semble bien anodin ne l’est pas à la longue.
Cette idée de possible naissance d’Etats étrangers du type israélien en Afrique est à prendre très au sérieux. Mais beaucoup d’Africains ont l’habitude de rester calmes sous les lames étincelantes d’éclairs et coups de tonnerre jusqu’à ce qu’arrive la pluie et les mouille, et ils se mettent à courir frénétiquement en tous sens cherchant à s’abriter.
Dans tous les trois cas, il est à voir que toute attaque, toute désorganisation ou tout dépècement de l’Afrique venant de l’extérieur ne se passe pas sans le solide appui naïf de certains Africains eux-mêmes.
C’est de l’Africain en général et du Noir en particulier que vient si souvent l’huile avec laquelle l’on le fait frire, pour reprendre autrement un dicton de chez moi.
Comme solutions et leçons, les bons dirigeants africains doivent cesser de céder généreusement d’immenses terres africaines aux Etrangers, car cette cession est déjà une menace multidimensionnelle pour l’avenir des enfants d’Afrique, et ces dirigeants doivent au besoin envisager dorénavant la récupération de certaines de ces terres cédées.
Les dirigeants africains tout comme les peuples doivent travailler efficacement à tuer les monstres des divisions tribales, religieuses ou ethniques qui sont des trous par lesquels le bordel, les désastres et tragedies font leur entrée et s’installent durablement en Afrique.
Quels que soient la masse d’injustices et le volume des frustrations qui s’amoncèlent sur les consciences des populations d’un pays, d’une région, d’une ethnie ou d’une religion en Afrique et les écrasent, celles-ci doivent se rendre à l’évidence que la main secoureuse étrangère qui les incite et promet de les libérer ou de leur donner le ciel, n’est souvent qu’une main affamée opportuniste qui se bat pour sa propre survie.
Elles doivent compter sur elles-mêmes si elles veulent être totalement bénéficiaires de leurs actions nées des frustrations.
Ensemble, attentifs, prudents, convaincus, courageux et davantage avertis et responsables, les fils et filles d’Afrique frayeront leur passage glorieux au milieu des longues et dures épines et d’autres multiples épreuves que des gens sans cœur plantent ou jettent ici et là sur eux et vaincront.
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Léon Tuam
Cameroonvoice
Cette idée de possible naissance d’Etats étrangers du type israélien en Afrique est à prendre très au sérieux.
Mais beaucoup d’Africains ont l’habitude de rester calmes sous les lames étincelantes d’éclairs et coups de tonnerre jusqu’à ce qu’arrive la pluie et les mouille, et ils se mettent à courir frénétiquement en tous sens cherchant à s’abriter.
L’avantage singulier que le monde occidental a sur l’Afrique est que son présent est toujours le rejeton d’un futur qui avait été pensé et protégé pendant de longues années. L’Occidental jouit de cet amour de se projeter toujours loin dans le futur.
Qu’un nouveau Pouvoir soit de la gauche ou de la droite, la courbe tracée par leurs devanciers ne rejoint pas la poubelle, bien que pouvant subir quelques légères modifications.
Ce qui n’est pas le cas dans la plupart des pays d’Afrique où des dirigeants sans mandat du peuple reçoivent des ordres d’ailleurs ou sont noyés dans des préoccupations sordides.
L’idée ici évoquée de la naissance en Afrique des Etats occidentaux du type israélien peut paraître chimérique, voire même démentielle pour certains Africains ; ce qui n’est pas chose surprenante dans un continent où même le soleil ou la pluie qui tombe du ciel souvent prend les gens au dépourvu ou provoque des remous inimaginables.
Mais en tant que fils d’un continent qui a été et reste le centre mondial de toutes les atrocités et humiliations et de tous les sombres complots accumulés dont les responsables cherchent à effacer des mémoires collectives, en tant que fils issu de ce milieu, j’ai le constant devoir de provoquer mon esprit. J’ai ce devoir et ce droit de m’inquiéter et de susciter des inquiétudes chez les autres.
A voir la dégradation et la morosité progressives et profondes dont les sociétés occidentales sont frappées et à voir toutes les ambitions démesurées et calculs fous que nourrissent certaines forces étrangères vis-à-vis du continent africain, l’un des scénarios pour ces gens consisterait à développer subtilement et graduellement en Afrique des sortes d’Etats qui finiront par ne pas être africains.
Comment peut-on en arriver là ?
L’Afrique est au monde, de fait, le continent qui présente le plus de fissures par où ses ennemis extérieurs peuvent facilement s’infiltrer et royalement définitivement s’installer. Les pistes pour arriver à ceci sont assez visibles.
La première possibilité c’est que les futurs envahisseurs pourraient directement ou indirectement appuyer des revendications sécessionnistes des populations mécontentes de certaines régions sous-peuplées, jusqu’à ce que s’en suive la scission effective et la proclamation de l’indépendance de ladite région, mais avec le pouvoir politique et économique entre les mains de ces étrangers.
Une autre possibilité c’est que les architectes de ces nouveaux Etats étrangers à naître en Afrique pourraient localiser d’abord des régions d’Afrique regorgeant d’importantes ressources (eau, soleil, minerais, terres arables, etc.) et s’y installer d’abord sous couleur de développer des projets économiques susceptibles de résorber les problèmes d’emplois ou de fournir des aliments à vil prix à celles-ci.
Et au fil des ans et avec des dirigeants incompétents au pouvoir dont le seul souci majeur est de garder leur pouvoir, ces architectes s’équipent et arment les habitants de ladite région en jouant sur la corde toujours très sensible en Afrique tribale ou ethnique, et très vite, la partition ou l’éclatement du pays en petits morceaux devient une réalité.
Dans le premier comme le second cas, dès que ce coup réussit, ces étrangers feront semblant de travailler avec les autochtones, mais trouveront des moyens pour laisser ceux-ci se faire dévorer par de conflits permanents, un peu comme deux clebs à qui l’on a jeté un os ; et pendant ce temps ces étrangers convertiront le nouvel Etat en une colonie de peuplement où ils y feront venir progressivement et rapidement les leurs qui acquerront illico la citoyenneté.
En même temps, ceux-ci, vrais maîtres du nouvel Etat, développeront et renforcent leurs potentiels militaire et économique, affaibliront le pouvoir des autochtones et les réduiront au rang des citoyens de seconde classe, feront de ce nouveau pays un sans frontières fixes dans la perspective de nouvelles agressions et expansions, de nouvelles manipulations et divisions des populations des Etats contigus ou lointains pour les mêmes visées et résultats.
Un troisième scenario, c’est la création de ce genre d’Etat en Afrique en s’appuyant malicieusement et diaboliquement sur la diaspora noire africaine éparpillée dans le monde, surtout sur celle dont les ancêtres furent enlevés de force et vendus dans les Amériques.
Je suis de ceux qui voudraient voir l’Afrique accueillir chaudement ceux des ces frères et sœurs remplis du désir de retourner s’installer en Afrique, sans toutefois savoir d’où partirent leurs aïeuls.
Un texte sur ce retour titré « Hundreds of years after those tragedies » occupe d’ailleurs une place de choix dans mon nouvel ouvrage qui paraît bientôt.
Mais je m’inquiète un peu sur les tests et les publicités qui se font ça et là pour indiquer de quelles régions d’Afrique sont originaires certains Noirs de la diaspora. Les Etats occidentaux comme je l’ai dit plus haut savent regarder plus loin, et ce qui parfois semble bien anodin ne l’est pas à la longue.
Cette idée de possible naissance d’Etats étrangers du type israélien en Afrique est à prendre très au sérieux. Mais beaucoup d’Africains ont l’habitude de rester calmes sous les lames étincelantes d’éclairs et coups de tonnerre jusqu’à ce qu’arrive la pluie et les mouille, et ils se mettent à courir frénétiquement en tous sens cherchant à s’abriter.
Dans tous les trois cas, il est à voir que toute attaque, toute désorganisation ou tout dépècement de l’Afrique venant de l’extérieur ne se passe pas sans le solide appui naïf de certains Africains eux-mêmes.
C’est de l’Africain en général et du Noir en particulier que vient si souvent l’huile avec laquelle l’on le fait frire, pour reprendre autrement un dicton de chez moi.
Comme solutions et leçons, les bons dirigeants africains doivent cesser de céder généreusement d’immenses terres africaines aux Etrangers, car cette cession est déjà une menace multidimensionnelle pour l’avenir des enfants d’Afrique, et ces dirigeants doivent au besoin envisager dorénavant la récupération de certaines de ces terres cédées.
Les dirigeants africains tout comme les peuples doivent travailler efficacement à tuer les monstres des divisions tribales, religieuses ou ethniques qui sont des trous par lesquels le bordel, les désastres et tragedies font leur entrée et s’installent durablement en Afrique.
Quels que soient la masse d’injustices et le volume des frustrations qui s’amoncèlent sur les consciences des populations d’un pays, d’une région, d’une ethnie ou d’une religion en Afrique et les écrasent, celles-ci doivent se rendre à l’évidence que la main secoureuse étrangère qui les incite et promet de les libérer ou de leur donner le ciel, n’est souvent qu’une main affamée opportuniste qui se bat pour sa propre survie.
Elles doivent compter sur elles-mêmes si elles veulent être totalement bénéficiaires de leurs actions nées des frustrations.
Ensemble, attentifs, prudents, convaincus, courageux et davantage avertis et responsables, les fils et filles d’Afrique frayeront leur passage glorieux au milieu des longues et dures épines et d’autres multiples épreuves que des gens sans cœur plantent ou jettent ici et là sur eux et vaincront.
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Léon Tuam
Cameroonvoice
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