08/09/2014
"Joseph KABILA" - Président sortant de la RDC
Porte-parole de l’UDPS : « A Kingakati Kabila a dit que l’opposition a de la haine contre sa personne et veut se venger. Nous disons que la vengeance nous l’entretenons et la haine nous la manifestons contre celui qui nous a volé notre pouvoir », a-t-il déclaré mot pour mot.
Il renchérit pour affirmer que l’UDPS ne se considère pas de l’opposition. « L’UDPS a le pouvoir » mais l’exercice est empêché par un homme et son entourage ».
Le porte-parole Kapita de l’UDPS de conclure : « Nous avons combattu le pouvoir de Mobutu pendant 32 ans et nous l’avions vaincu. Rien ne nous empêche de combattre Kabila. Par conséquent, la Constitution ne doit pas être changée puisque c’est le fruit de l’accord de Sun city. Celui qui doit être changé c’est Kabila ».
Institutions et partis politiques reçoivent les acteurs de la Société civile qui ont empoigné depuis un temps le bâton de pèlerin. Ils sont tous présents lors de ces rendez-vous fort animés que la Société civile dans sa diversité a initiés depuis un temps.
Dans un langage sans ambigüité, les acteurs de la Société civile posent les problèmes du peuple auprès de ceux qui ont la charge de la gestion de la res publica, mais aussi auprès de ceux qui ont la prétention de prendre la direction des affaires du pays.
Cette fois-ci, ils se sont rendus successivement auprès du ministre de l’Intérieur Richard Muyej, à l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS d’Etienne Tshisekedi et l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) de Bahati Lukwebo. Une seule préoccupation : les vrais enjeux de l’heure.
Auprès du ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyej Mangez Mans, la délégation de la Société civile dans toutes ses déclinaisons était conduite par son porte-parole Mme Kathy Kalanga.
Sans ambages, toutes les questions brulantes de l’heure ont été soulevées. Il s’agit de la révision de la Constitution, de la rentrée scolaire, de la pénurie d’eau et de l’électricité, de l’insécurité, la délocalisation des FDLR, la prétendue reconstitution de M 23, la question liée de la décentralisation et l’organisation du recensement général…
Dans sa vocation primaire, la Société civile s’est donc voulue le porte-parole de la population, loin des élucubrations politiciennes.
En d’autres circonstances, la révision constitutionnelle aurait accaparé l’essentiel des entretiens. La délégation conduite par Mme Kathy Kalanga ne s’est pas laissée entraîner par les politiques. Elle a imprimé son rythme sur les matières à traiter.
Ce que Richard Muyej a apprécié à sa juste valeur. Fin politique, le ministre de l’Intérieur s’est appesanti sur la révision ou le changement de la Constitution ne sont plus des questions taboues.
En ce qui touche à la révision ou changement de la Constitution, Richard Muyej y est sans détours. « La révision de la Constitution n’est pas un sujet tabou ». Il n’y a que la Bible ou le coran qui ne peuvent être revisités parce que complètement verrouillés. Alors que la Constitution prévoit, elle-même, les mécanismes de sa révision.
Richard Muyej dénie une frange de la classe politique le droit de faire croire à l’opinion que la révision constitutionnelle est interdite.
« La Constitution peut faire objet de révision, de changement ou pas selon le besoin », a martelé le patron de la sécurité nationale. Mais dans le cas d’espèce, la révision constitutionnelle doit s’adapter au climat politique de la République, sans tenir compte des humeurs, de passion et sentiments des uns et des autres.
La République ne se gère pas dans la distraction, ni selon les humeurs de tel ou tel acteur politique. La République se gère en toute responsabilité en fonction de la réalité politique.
L’UDPS campe sur le litige de 2011
A l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, la Société civile y était attendue comme interlocutrice valable. Fidèle à son combat, l’UDPS reste camper au 28 décembre 2014.
Elle estime toujours avoir été victime d’un hold-up électoral lors des scrutins organisés par la Commission électorale nationale indépendante, CENI, dirigée par le pasteur Daniel Ngoy Mulunda.
Pour ce faire, le parti d’Etienne Tshisekedi compte se mettre en ordre de bataille. « L’UDPS entend initier une série d’activités à travers la ville de Kinshasa, ce en vue de faire entendre notre voix pour la reconquête de notre pouvoir volé », a déclaré le secrétaire général Bruno Mavungu Puati. Il précise que la date retenue pour lancer ces actions est le samedi 13 septembre 2014.
Comme auprès du ministre de l’Intérieur, la Société civile a voulu comprendre la démarche de l’UDPS sur des questions brûlantes de l’heure. En fait, les mêmes préoccupations exprimées auprès de Richard Muyej sont revenues.
Pour Bruno Mavungu, toutes ces préoccupations sont le lot du quotidien de la population. C’est pour cette raison que l’aspiration au changement est grande. La volonté exprimée à travers les urnes, en élisant Etienne Tshisekedi comme président de la République, traduisant ainsi le besoin de changement.
A l’UDPS, les réponses à toutes les préoccupations de la Société civile ne trouveront des réponses que lorsque l’UDPS prendra possession de « son pouvoir volé » par la force, a martelé le secrétaire général de l’UDPS.
A son tour, le porte-parole de l’UDPS ajoute : « A Kingakati Kabila a dit que l’opposition a de la haine contre sa personne et veut se venger. Nous disons que la vengeance nous l’entretenons et la haine nous la manifestons contre celui qui nous a volé notre pouvoir », a-t-il déclaré mot pour mot. Il renchérit pour affirmer que l’UDPS ne se considère pas de l’opposition.
« L’UDPS a le pouvoir » mais l’exercice est empêché par un homme et son entourage ».
Le porte-parole Kapita de l’UDPS de conclure : « Nous avons combattu le pouvoir de Mobutu pendant 32 ans et nous l’avions vaincu. Rien ne nous empêche de combattre Kabila.
Par conséquent, la Constitution ne doit pas être changée puisque c’est le fruit de l’accord de Sun city. Celui qui doit être changé c’est Kabila ».
La Société civile sait désormais à quoi s’attendre, face à ce discours musclé de l’UDPS. Toutefois, l’UDPS soutient l’idée d’un dialogue afin de discuter sur l’éternel problème de légitimité. Ensuite, il s’agira de discuter sur la configuration de la CENI.
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© KongoTimes
"Joseph KABILA" - Président sortant de la RDC
Porte-parole de l’UDPS : « A Kingakati Kabila a dit que l’opposition a de la haine contre sa personne et veut se venger. Nous disons que la vengeance nous l’entretenons et la haine nous la manifestons contre celui qui nous a volé notre pouvoir », a-t-il déclaré mot pour mot.
Il renchérit pour affirmer que l’UDPS ne se considère pas de l’opposition. « L’UDPS a le pouvoir » mais l’exercice est empêché par un homme et son entourage ».
Le porte-parole Kapita de l’UDPS de conclure : « Nous avons combattu le pouvoir de Mobutu pendant 32 ans et nous l’avions vaincu. Rien ne nous empêche de combattre Kabila. Par conséquent, la Constitution ne doit pas être changée puisque c’est le fruit de l’accord de Sun city. Celui qui doit être changé c’est Kabila ».
Institutions et partis politiques reçoivent les acteurs de la Société civile qui ont empoigné depuis un temps le bâton de pèlerin. Ils sont tous présents lors de ces rendez-vous fort animés que la Société civile dans sa diversité a initiés depuis un temps.
Dans un langage sans ambigüité, les acteurs de la Société civile posent les problèmes du peuple auprès de ceux qui ont la charge de la gestion de la res publica, mais aussi auprès de ceux qui ont la prétention de prendre la direction des affaires du pays.
Cette fois-ci, ils se sont rendus successivement auprès du ministre de l’Intérieur Richard Muyej, à l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS d’Etienne Tshisekedi et l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) de Bahati Lukwebo. Une seule préoccupation : les vrais enjeux de l’heure.
Auprès du ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyej Mangez Mans, la délégation de la Société civile dans toutes ses déclinaisons était conduite par son porte-parole Mme Kathy Kalanga.
Sans ambages, toutes les questions brulantes de l’heure ont été soulevées. Il s’agit de la révision de la Constitution, de la rentrée scolaire, de la pénurie d’eau et de l’électricité, de l’insécurité, la délocalisation des FDLR, la prétendue reconstitution de M 23, la question liée de la décentralisation et l’organisation du recensement général…
Dans sa vocation primaire, la Société civile s’est donc voulue le porte-parole de la population, loin des élucubrations politiciennes.
En d’autres circonstances, la révision constitutionnelle aurait accaparé l’essentiel des entretiens. La délégation conduite par Mme Kathy Kalanga ne s’est pas laissée entraîner par les politiques. Elle a imprimé son rythme sur les matières à traiter.
Ce que Richard Muyej a apprécié à sa juste valeur. Fin politique, le ministre de l’Intérieur s’est appesanti sur la révision ou le changement de la Constitution ne sont plus des questions taboues.
En ce qui touche à la révision ou changement de la Constitution, Richard Muyej y est sans détours. « La révision de la Constitution n’est pas un sujet tabou ». Il n’y a que la Bible ou le coran qui ne peuvent être revisités parce que complètement verrouillés. Alors que la Constitution prévoit, elle-même, les mécanismes de sa révision.
Richard Muyej dénie une frange de la classe politique le droit de faire croire à l’opinion que la révision constitutionnelle est interdite.
« La Constitution peut faire objet de révision, de changement ou pas selon le besoin », a martelé le patron de la sécurité nationale. Mais dans le cas d’espèce, la révision constitutionnelle doit s’adapter au climat politique de la République, sans tenir compte des humeurs, de passion et sentiments des uns et des autres.
La République ne se gère pas dans la distraction, ni selon les humeurs de tel ou tel acteur politique. La République se gère en toute responsabilité en fonction de la réalité politique.
L’UDPS campe sur le litige de 2011
A l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, la Société civile y était attendue comme interlocutrice valable. Fidèle à son combat, l’UDPS reste camper au 28 décembre 2014.
Elle estime toujours avoir été victime d’un hold-up électoral lors des scrutins organisés par la Commission électorale nationale indépendante, CENI, dirigée par le pasteur Daniel Ngoy Mulunda.
Pour ce faire, le parti d’Etienne Tshisekedi compte se mettre en ordre de bataille. « L’UDPS entend initier une série d’activités à travers la ville de Kinshasa, ce en vue de faire entendre notre voix pour la reconquête de notre pouvoir volé », a déclaré le secrétaire général Bruno Mavungu Puati. Il précise que la date retenue pour lancer ces actions est le samedi 13 septembre 2014.
Comme auprès du ministre de l’Intérieur, la Société civile a voulu comprendre la démarche de l’UDPS sur des questions brûlantes de l’heure. En fait, les mêmes préoccupations exprimées auprès de Richard Muyej sont revenues.
Pour Bruno Mavungu, toutes ces préoccupations sont le lot du quotidien de la population. C’est pour cette raison que l’aspiration au changement est grande. La volonté exprimée à travers les urnes, en élisant Etienne Tshisekedi comme président de la République, traduisant ainsi le besoin de changement.
A l’UDPS, les réponses à toutes les préoccupations de la Société civile ne trouveront des réponses que lorsque l’UDPS prendra possession de « son pouvoir volé » par la force, a martelé le secrétaire général de l’UDPS.
A son tour, le porte-parole de l’UDPS ajoute : « A Kingakati Kabila a dit que l’opposition a de la haine contre sa personne et veut se venger. Nous disons que la vengeance nous l’entretenons et la haine nous la manifestons contre celui qui nous a volé notre pouvoir », a-t-il déclaré mot pour mot. Il renchérit pour affirmer que l’UDPS ne se considère pas de l’opposition.
« L’UDPS a le pouvoir » mais l’exercice est empêché par un homme et son entourage ».
Le porte-parole Kapita de l’UDPS de conclure : « Nous avons combattu le pouvoir de Mobutu pendant 32 ans et nous l’avions vaincu. Rien ne nous empêche de combattre Kabila.
Par conséquent, la Constitution ne doit pas être changée puisque c’est le fruit de l’accord de Sun city. Celui qui doit être changé c’est Kabila ».
La Société civile sait désormais à quoi s’attendre, face à ce discours musclé de l’UDPS. Toutefois, l’UDPS soutient l’idée d’un dialogue afin de discuter sur l’éternel problème de légitimité. Ensuite, il s’agira de discuter sur la configuration de la CENI.
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© KongoTimes
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