16/10/2014
Laurent Nkundabatware - Tutsi rwandais
Arrestation dans le Masisi fin août, d’un groupe d’ex-combattants du M23 qui envisageait de créer un autre mouvement, appelé celui-là le M27. Mais la population victime des affres des guerres récurrentes dans cette partie du pays n’entend plus se laisser berner.
La coopération de cette population est à saluer dans les dénonciations enregistrées de tout mouvement jugé suspect.
Se sentant découverts, ces rebelles ont délocalisé le lieu de recrutement de l’Ituri dans la Province Orientale pour le Nord-Kivu dans les territoires de Rutshuru et du Nyiragongo, comme susmentionné.
Défait en novembre 2013 par les Forces armées de la RDC (FARDC), le Mouvement du 23 mars (M23), un groupe rebelle, semble ne pas s’avouer vaincu. C’est ce que l’on peut croire à la lumière des informations concordantes qui se distillent dans des milieux avisés.
Tout porte à croire que ce mouvement cherche à déterrer la hache de guerre, si l’on s’en tient au rapport fait, à ce sujet, par la Société civile du Nord-Kivu, la province victime des actes commis par ce mouvement rebelle.
De la sonnette d’alarme tiré par cette Société civile, on peut décrypter ce message qui fait office de mise en garde, après avoir observé des mouvements suspects qui vont de l’infiltration d’ex-membre du M23 à des recrutements des jeunes.
Ces mouvements sont enregistrés dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo, signale la Société civile. Cette même structure se plaint depuis peu, de la montée de la criminalité, constatée dans ces deux territoires.
Tableau qui ne vient que confirmer les d’inquiétudes exprimées par les populations locales de ces deux territoires, par la bouche de la Société civile. Inquiétudes d’autant plus justifiées, dans la mesure où depuis que ce mouvement avait été défait, en novembre 2013, un climat de sérénité a régné, dans cette partie du pays. La vie avait repris son cours normal, depuis ce temps-là.
Pas de fumée sans feu
Comme on pouvait s’y attendre, toutes ces accusations sont rejetées, dans les milieux du M23. Niant en même temps le rapport établi à ce propos, par le groupe d’experts des Nations unies.
Lequel rapport fait état d’une possible réorganisation de ce mouvement. Le patron de la Monusco, Martin Kobler s’en était même inquiété devant le Conseil de sécurité.
Assertion corroborée avec l’arrestation dans le Masisi fin août, d’un groupe d’ex-combattants du M23 qui envisageait de créer un autre mouvement, appelé celui-là le M27.
Mais la population victime des affres des guerres récurrentes dans cette partie du pays n’entend plus se laisser berner. La coopération de cette population est à saluer dans les dénonciations enregistrées de tout mouvement jugé suspect.
Se sentant découverts, ces rebelles ont délocalisé le lieu de recrutement de l’Ituri dans la Province Orientale pour le Nord-Kivu dans les territoires de Rutshuru et du Nyiragongo, comme susmentionné. »
Nous avons reçu des informations faisant état de deux grandes réunions au Nord-Kivu, mais nous n’avons pas pu confirmer ces informations » s’est expliqué le chef de la Monusco à Goma, Ray Torres relayé par l’agence Africom.
Dans un autre registre, on peut retenir que le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en RDC a demandé que justice soit rendue, accusant le M23 d’avoir commis de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire.
Ce bureau, chiffres à l’appui, parle de plus de 116 personnes qui ont été victimes d’atteinte au droit à la vie, 351 d’atteinte au droit à l’intégrité physique dont 161 cas de viol. Un bilan que nie les ex-rebelles.
Retenez aussi qu’après leur défaite, certains combattants du M23 avaient trouvé refuge au Rwanda et en Ouganda. Ces deux pays sont présumés être les mentors de ce mouvement rebelle. Ils digèrent mal la défaite qu’a subie ce mouvement.
_______________
[Maurice Bakeba]
© KongoTimes
Laurent Nkundabatware - Tutsi rwandais
Arrestation dans le Masisi fin août, d’un groupe d’ex-combattants du M23 qui envisageait de créer un autre mouvement, appelé celui-là le M27. Mais la population victime des affres des guerres récurrentes dans cette partie du pays n’entend plus se laisser berner.
La coopération de cette population est à saluer dans les dénonciations enregistrées de tout mouvement jugé suspect.
Se sentant découverts, ces rebelles ont délocalisé le lieu de recrutement de l’Ituri dans la Province Orientale pour le Nord-Kivu dans les territoires de Rutshuru et du Nyiragongo, comme susmentionné.
Défait en novembre 2013 par les Forces armées de la RDC (FARDC), le Mouvement du 23 mars (M23), un groupe rebelle, semble ne pas s’avouer vaincu. C’est ce que l’on peut croire à la lumière des informations concordantes qui se distillent dans des milieux avisés.
Tout porte à croire que ce mouvement cherche à déterrer la hache de guerre, si l’on s’en tient au rapport fait, à ce sujet, par la Société civile du Nord-Kivu, la province victime des actes commis par ce mouvement rebelle.
De la sonnette d’alarme tiré par cette Société civile, on peut décrypter ce message qui fait office de mise en garde, après avoir observé des mouvements suspects qui vont de l’infiltration d’ex-membre du M23 à des recrutements des jeunes.
Ces mouvements sont enregistrés dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo, signale la Société civile. Cette même structure se plaint depuis peu, de la montée de la criminalité, constatée dans ces deux territoires.
Tableau qui ne vient que confirmer les d’inquiétudes exprimées par les populations locales de ces deux territoires, par la bouche de la Société civile. Inquiétudes d’autant plus justifiées, dans la mesure où depuis que ce mouvement avait été défait, en novembre 2013, un climat de sérénité a régné, dans cette partie du pays. La vie avait repris son cours normal, depuis ce temps-là.
Pas de fumée sans feu
Comme on pouvait s’y attendre, toutes ces accusations sont rejetées, dans les milieux du M23. Niant en même temps le rapport établi à ce propos, par le groupe d’experts des Nations unies.
Lequel rapport fait état d’une possible réorganisation de ce mouvement. Le patron de la Monusco, Martin Kobler s’en était même inquiété devant le Conseil de sécurité.
Assertion corroborée avec l’arrestation dans le Masisi fin août, d’un groupe d’ex-combattants du M23 qui envisageait de créer un autre mouvement, appelé celui-là le M27.
Mais la population victime des affres des guerres récurrentes dans cette partie du pays n’entend plus se laisser berner. La coopération de cette population est à saluer dans les dénonciations enregistrées de tout mouvement jugé suspect.
Se sentant découverts, ces rebelles ont délocalisé le lieu de recrutement de l’Ituri dans la Province Orientale pour le Nord-Kivu dans les territoires de Rutshuru et du Nyiragongo, comme susmentionné. »
Nous avons reçu des informations faisant état de deux grandes réunions au Nord-Kivu, mais nous n’avons pas pu confirmer ces informations » s’est expliqué le chef de la Monusco à Goma, Ray Torres relayé par l’agence Africom.
Dans un autre registre, on peut retenir que le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en RDC a demandé que justice soit rendue, accusant le M23 d’avoir commis de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire.
Ce bureau, chiffres à l’appui, parle de plus de 116 personnes qui ont été victimes d’atteinte au droit à la vie, 351 d’atteinte au droit à l’intégrité physique dont 161 cas de viol. Un bilan que nie les ex-rebelles.
Retenez aussi qu’après leur défaite, certains combattants du M23 avaient trouvé refuge au Rwanda et en Ouganda. Ces deux pays sont présumés être les mentors de ce mouvement rebelle. Ils digèrent mal la défaite qu’a subie ce mouvement.
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[Maurice Bakeba]
© KongoTimes
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