dimanche 23 novembre 2014

Burkina Faso : Les agents l'ANR de "Joseph KABILA" prisent au piège

23/11/2014

 

"Joseph KABILA" - Président sortant de la RDC

La délégation de l’ANR/Kinshasa, était conduite par André Alain Atundu Liongo, au Burkina Faso pour assister et participer à la tentative de « tripatouillage » de la Constitution de ce pays pour permettre « Blaise Campaoré » de triste mémoire, de briguer un cinquième mandat, interdit par leur Constitution. 


Cette délégation a été prise au piège et donc bloquée, sans retour possible à Kinshasa, pour l’heure du moins ! Il leur reste à rejoindre leurs multiples maîtresses, après la fermeture des frontières, conséquente à la fuite de Blaise Compaoré, homme fort de jadis, devenu pour le moment, un simple tigre en papier, et en fuite.

Il n’y a jamais eu de fumée sans feu, cela se chuchote, les familles en parlent, et la technique de l’information arrose l’espace médiatique à vitesse sans pareil, et, comme à telle enseigne aucun démenti crédible n’est apporté à ce scénario, digne de Farweest, personne n’ose rejeter la vérité ambiante. 


Tout ceci, pour dire que la délégation des fonctionnaires de l’Agence nationale de renseignements / Kinshasa s’est donc rendue à Ouagadougou, non pour le plaisir du tourisme, mais pour s’inspirer d’un modèle de révision constitutionnelle de ce pays, afin de le transposer, utilement, au Congo Kinshasa.

Peine perdue, car Joseph Kabila et les sbires de l’ANR qui croyaient s’inspirer du modèle Burkinabé, étaient fort surpris, par l’ampleur de la révolte de ce vaillant peuple, longtemps meurtri, par la présidence omnipotente de Blaise Campaoré, qui a heureusement pris la poudre d’escampette, sous le regard approbateur de la France, par la « petite fenêtre de l’histoire ».

Et même, la délégation venue de Kinshasa, pour assister et participer à une sale besogne, a dû quitter l’hôtel presque en flammes, en débandade, et laissant derrière elle, valises et bagages à la merci des pilleurs révoltés. 


L’essentiel est de sauver d’abord sa peau, devant le déferlement du peuple incontrôlable, par la police, devenue complice et alliée des circonstances, d’un peuple qui a soif, de sa liberté, hic et nunc.

Enfin, le résultat, tel que souhaité par Joseph Kabila, une fois de plus, n’a pas été au rendez-vous. 


L’argent du contribuable congolais, en pâtit pourtant, par surcroît, sans que le Parlement ne réagisse expressément, pour exercer son droit de contrôle de l’Exécutif, pour autant, que les parlementaires congolais, sous la législature en cours, bénéficient des primes, sans commune mesure, pour leur complaisance avérée, sur certaines décisions à prendre, pour l’avenir du pays. 

Le tout donnant l’image sous Joseph Kabila, d’un Congo Démocratique fortement déstructuré et déficient, au cœur de l’Afrique.

Devant de telles évidences, comment Joseph Kabila et sa famille politique n’arrivent pas à comprendre que la réalité politique au Congo- Kinshasa a beaucoup changé, et que le parfum de la fin de règne s’installe inexorablement dans le pays ? 


Si Joseph Kabila ne réalise pas ce qui pourra lui arriver demain, ce dernier, risque d’être surpris par l’ampleur de la désobéissance civile, encore jamais vécue, devant laquelle, il ne pourra jamais faire face.

D’ailleurs, et sous cet angle, Martin Fayulu, figure de proue de l’opposition congolaise, hausse le ton, en posant au gouvernement un ultimatum au 24 novembre 2014, date limite de retrait du projet de loi sur la révision constitutionnelle devant le Parlement. 


Cette date est acceptée, comme s’il était encore nécessaire de solliciter l’allégeance d’un pouvoir réellement aux abois. 

Au-delà, le peuple congolais se prendra en charge et décidera de son avenir politique, le 26 novembre 2014, devant le siège du Parlement congolais, siège des institutions de la République.

Ce sera une opportunité offerte au peuple congolais de dire « non » à Joseph Kabila, « non » à l’occupation de notre pays, par des milices et des bandes armées étrangères. 


« Non » à la domination de notre pays par le Rwanda, l’Ouganda et le Zimbabwe. 

De dire « non » au génocide perpétré dans notre pays, particulièrement au Nord et Sud Kivu. 

De dire « non » aux atrocités de Béni et de ses environs. « Non » à la balkanisation de la République Démocratique du Congo.

Et de dire « oui » à la libération immédiate et impérative de nos compatriotes prisonniers : Eugène Diomi Ndongala, Bertand Ewanga, Eddy Apend, Leta Mangasa et consorts, encore détenus pour leurs opinions politiques et / ou pour le procès tronqué, sur l’assassinat de Laurent Désiré Kabila.

Enfin, « Joseph Kabila dégage » demeure notre leitmotiv, pour que ce dernier laisse la place aux Congolais authentiques, aux véritables patriotes, qui auront pour tâche prioritaire de reconstruire la République Démocratique du Congo, sur la base de la démocratie, fondée sur l’Etat de droit, qui s’oppose, ipso facto, à l’Etat autoritaire qu’incarne Joseph Kabila. 


Bref, il est temps que la République Démocratique du Congo se libère de Joseph Kabila et de ses malades qui nous gouvernent.

Il suffit de le vouloir. Vouloir c’est pouvoir. 


Le peuple congolais doit rebondir et puiser dans son ultime énergie les forces nécessaires pour stopper la folie de grandeur de Joseph Kabila qui a perdu tous les repaires de la raison dans ses prétentions démesurées de demeurer président de la République à vie !

Dans le Congo d’aujourd’hui, insupportable, et qui bientôt le sera plus encore pour beaucoup, il n’y a rien à attendre de personne. Il est temps, pour chacun, de se prendre en charge.

Ne vous contentez surtout pas, sous Joseph Kabila, de demander une protection de l’Etat. Arrachez-vous à la routine, aux habitudes, au destin tout tracé, à une vie qui a été choisie par d’autres.

Choisissez votre vie.

Après tout, ne dit-on pas que la politique, c’est l’art du possible, qui devient une décision !
____________
[Bamba di Lelo] 

© KongoTimes

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire